Cannes 2009, les quelques photos
Comme Cannes se raconte aussi par l’image, quelques clichés liés au festival le plus médiatisé du monde ont été rassemblés dans un “diaphotorama”. Légendes et situations. Alternativement, le regard se pose sur…
Comme Cannes se raconte aussi par l’image, quelques clichés liés au festival le plus médiatisé du monde ont été rassemblés dans un “diaphotorama”. Légendes et situations. Alternativement, le regard se pose sur…
Taper un édito, partir en festival avec une toute petite valise, apprendre le créole en trois jours ou sortir son joker, à la deuxième ligne ? Lequel de ces exercices est-il le plus déroutant ?
Lorsqu’on invite Marion et Romain Castera pour une interview, c’est Noamir qui entre et s’installe. N O A M I R, six lettres, celles qui composent leurs deux prénoms. Frère et sœur, habitués depuis toujours à jouer ensemble, ont fusionné et prolongent ainsi leurs jeux d’enfants dans leur vie d’adultes sous forme de clips, de concerts, de films. Un corps à deux têtes en somme, artistiquement siamois. L’un a l’œil, l’autre l’oreille, et à quatre mains, ils ont réalisé « #1 », un court métrage de quatre minutes qui vient d’être sélectionné à Cannes par la Cinéfondation.
Qu’il soit profane ou sacré, l’art emprunte à la réalité ce qu’elle a de plus banal, complexe ou intime. Reflet d’un monde en évolution, le cinéma exhibe, aujourd’hui, les failles de la société dans laquelle l’homme tente en vain de garder l’équilibre. C’est du moins l’impression ressentie au regard des films courts présentés en compétition nationale et internationale de la 12ème édition du Festival du Court Métrage de Bruxelles.
Cartes blanches, hommages, reprises de festivals ou avant-premières, le Forum des images continue d’explorer le cinéma d’animation, une fois par mois, en partenariat avec l’Afca. Programmé le mardi à 19h00, ce rendez-vous est l’occasion de rencontrer des auteurs français et étrangers, venus parler de leurs parcours et de ceux qui les ont influencés. La prochaine carte blanche offerte est celle de Simon Bogojevic-Narath, le 30 juin prochain.
Le palmarès de la Cinéfondation est connu. Lors d’une cérémonie, salle Buñuel, le Jury, présidé par le réalisateur britannique John Boorman, et composé du cinéaste français Bertrand Bonello, de l’actrice chinoise Zhang Ziyi, du réalisateur tunisien Ferid Boughedir, et de la comédienne portugaise Leonor Silveira a primé les films suivants…
Simon Bogojevic-Narath est peintre, vidéaste, et animateur, en Croatie. ll y a deux ans, son film « Leviathan » a été distingué à plusieurs reprises, notamment à Clermont-Ferrand (Meilleur Film d’animation, Mention du Jury Jeunes). À la cinquième fête de l’animation de Lille, il représentait le studio d’animation Kenges spécialisé dans la 2D/3D et les effets spéciaux. Rencontre avec un peintre du mouvement.
« Qu’est-ce que je parle… Je n’aime pas trop parler de moi. Ça, c’est à cause de la bière ! Bon, j’en prends une autre ! Tu as une autre cassette ?! ». Réalisateur russe habitant à Budapest, formé à l’animation au studio Pilot et à l’Université de cinéma de Moscou, Alexei Alexeev aime faire des films stupides, drôles et courts, à l’image de « KJFG n°5 », un sketch musical mettant en scène des animaux de la forêt. Entre houblon et exclamation, rencontre avec le réalisateur, présent à la cinquième Fête de l’animation, à Lille.
Présenté dans de nombreux festivals dont celui d’Anima, de Cracovie, d’Amiens et de Téhéran, « Cândido » est le tout dernier court métrage de Zepe (José Pedro Cavalheiro), réalisateur portugais diplômé de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Lisbonne et de La Cambre à Bruxelles. Sensualité XXL et rythme noir sont au rendez-vous.
« KJFG n°5 » est une animation musicale absurde mettant en scène nos amis, les animaux des bois. Lauréat du prix SACEM de la musique originale au Festival d’Annecy en 2008, ce sketch hongrois épatant, apprécié à Anima et ailleurs, laisse un air ridicule dans la tête et un sourire joyeux sur les lèvres.
Lauréat du Grand Prix de Tricky Women 2008, du Grand Prix du Festival regard sur le court métrage au Saguney 2008, du Prix spécial du Jury Hiroshima 2008, et de bien d’autres accolades, l’ovni « Don’t Let It All Unravel » a enclenché des applaudissements enthousiastes à Anima.
À l’image de ses éditions précédentes, Anima a consacré, cette année, une de ses séances au Cartoon d’Or. Unique prix européen récompensant un court métrage d’animation, il offre au lauréat l’opportunité de se lancer dans un projet plus ambitieux tel un long métrage ou une série télévisée. L’initiative comporte une particularité, mais aussi une limite : seuls les films récompensés dans l’un des principaux festivals européens d’animation peuvent concourir au Cartoon d’Or. Cette année, 5 finalistes avaient été retenus, par un jury de réalisateurs, parmi 32 films d’animation primés en festival. Présentation des nominés.
Sensible aux histoires et à la magie, Helen Nabarro, est responsable du Département Animation à la National Film and Television School (NFTS), une des écoles d’animation les plus réputées d’Angleterre. Venue en coup de vent à Anima, elle y a présenté une sélection de films d’étudiants des cinq dernières années. Discussion autour du cinéma d’animation anglais, de la place du spectateur, et de l’influence de l’audience.
Certes, c’est la crise, le réchauffement de la planète, la catastrophe écologique, les émeutes de la faim, la guerre en Irak, au Darfour, au Congo, à Madagascar, en France (ben oui, les amis, en France aussi !)… Certes, certes, certes ! Et quand bien même, pas un seul des courts métrages belges d’animation présentés à Anima cette année ne s’ancrait dans le réel de nos jours difficiles – « Persepolis » est loin des préoccupations de notre plat pays dirait-on -, la plupart de ces films pourtant, étaient tristes, mais d’un triste ! – version condition de l’homme moderne, ab abstracto, entre solitude, folie, isolement, dérèglement, absurde…
À l’occasion du festival Anima 2009, Folioscope et Cinéart ont sorti conjointement le cinquième volume du « Best of Anima » en DVD. La compilation comprend des films primés, des coups de cœur, et des bonus. Revue globale du disque suivi d’un regard plus détaillé sur trois titres.
Du 20 au 28 février 2009, se tenait la 28ème édition d’Anima, le Festival international du film d’animation de Bruxelles. Pendant 9 jours, différents rendez-vous ont émaillé la programmation de cet événement fort dynamique dans la vie culturelle belge.
À 63 ans, l’animateur et dessinateur Bill Plympton n’a rien perdu de sa superbe et de son humour subversif. Sélectionné pour les Oscars et récompensé par le Prix du Jury à Cannes en 1991 pour le court métrage « Push Comes to Shoves », sa réputation n’est plus à faire, et le nombre de ses productions ne semble pas se tarir, qu’il s’agisse de longs ou de courts métrages qu’il enchaîne à un rythme effréné.
Le prochain festival d’Annecy, la référence mondiale de la création animée, aura lieu du 8 au 13 juin. La sélection officielle de cette année est désormais connue, à l’exception des longs métrages dont les résultats ne seront publiés qu’à la fin du mois d’avril. Au total, 80 courts, 60 films de fin d’études, et environ 80 films de commandes / TV, soit près de 220 films, seront projetés lors de cette 33ème édition implantée dans « La Venise des Alpes ».
Deux hommes recherchent un million d’euros caché dans une station-service désaffectée après un cambriolage. La concurrence est rude et l’affaire tourne mal. David, petite frappe d’une vingtaine d’années, prend peur et trouve refuge chez Anne, une serveuse de vingt ans son aînée, croisée dans un restau-route.
Réal. : Arnaud Bigeard
Fiction, 43′, 2008
France
Sélectionné dans plusieurs festivals dont celui de Clermont-Ferrand, le film « La Drumul Mare » (La vie est dure) du réalisateur roumain Gabriel Sîrbu décrit la rencontre fortuite de deux individus sur fond de clichés et d’abus de situation.