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Côté Court #1 : Les films d’écoles belges sur grand écran

En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille organisera dès le 21 octobre des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages. La première séance est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des films du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre. Voici le programme en images.

Pygmalion de Demian Albers (KASK, animation, 5′)

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Syn. : Un homme est attiré par la tentation d’être uni avec son obsession. Confronté à l’objet de son désir, pourrait-il se contrôler? Un conte de la lutte interne entre l’amour et le désir.

Geppino chante de Simon Van Rompay (RITS, documentaire, 25′)

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Syn. : Geppino Cergua habite dans le Borinage, où le passé cru lié aux mines est toujours très présent. Malgré ses 67 ans, il n’a pas enterré ses rêves.

Retour simple de Jérôme Guiot (INRACI, fiction, 20′)

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Syn. : Marie, 24 ans, rentre en Belgique après un long voyage pour assister aux funérailles de son père mais son deuil ne se fera pas sans heurts. Un lourd secret semblant déchirer la famille.

Goodbye Gift de Julien Monfajon (IAD, fiction, 15′)

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Syn. : Journée portes-ouvertes au club des femmes expatriées. Welcome to America. Autour de la mayonnaise et des petits fours, Hélène s’agite, furète, s’essaie à la conversation. Et Michael qui s’en va…

Grand-mère, veux-tu ? de Lucie Thocaven (La Cambre, animation, 06’55 »)

Syn. : Une vieille dame seule et acariâtre reçoit la visite de sa petite fille et de son timide fiancé.

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Infos utiles…

Date : Mercredi 21 octobre 2009
Heure : 19:00
Lieu :  Actor’s Studio : Petite rue des bouchers, 16 – 1000 Bruxelles
Q. :
artatouille@gmail.com, info@formatcourt.com
Groupe Facebook : oui !

Festival du court métrage de Lille. Palmarès 2009

Le Festival du court métrage de Lille est fini. Les films en compétition ont été départagés par un Jury composé deFrancis Gavelle, Bert Gottschalk, Frank Lambert, Annette Scholz et Jacqui Davies. Voici les lauréats.

Grand Prix International : Um dia frio de Claudia Varejao, Portugal, 27mn

Syn. : Le portrait d’une famille. Un matin d’hiver à Lisbonne, le père, la mère, le fils et la fille ont chacun une dure journée à affronter.

Grand Prix National : Mei Ling de Stéphanie Lansaque et François Leroy, France, 15mn

Syn. : Mei Ling, jeune chinoise oisive, vit seule dans son appartement en attendant son amant. Jusqu’au jour où elle découvre un minuscule poulpe caché dans l’évier. Elle décide de l’adopter pour tromper son ennui. Le poulpe grandit.

Prix du meilleur film de fiction : Echo de Magnus von Horn, Pologne, 14mn

Syn. : Deux garçons ont tué une jeune fille. La reconstitution du crime et la rencontre avec la famille de la victime vont les forcer à revivre l’horrible scène et prendre conscience de l’atrocité de leur acte.

Prix du meilleur film d’animation et Mention du jury jeune : Muto de Blu, Italie, 7mn

Syn. : Une fascinante animation en peinture sur les murs publics de Buenos Aires et de Baden.

Prix du meilleur film expérimental : Dropping furniture de Harald Hund et Paul Horn, Autriche, 5mn

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Syn. : Chorégraphie de la destruction.

Prix de la meilleure image : Danse macabre de Pedro Pires, Canada, 8mn30

Prix de la meilleure musique originale : Strata #2 de Quayola, Royaume-Uni, 7mn

Syn. : En reprenant les codes esthétiques des vitraux, un dialogue dynamique entre le son, l’image et l’architecture s’engage.

Prix de l’innovation technique : Dix de Bif, France, 7mn

Prix du jury jeune : The ground beneath de René Hernandez, Australie, 20mn

Syn. : C’est en se faisant des amis, et des ennemis, que le jeune Kaden découvre qui il est.

Prix du Public : Logorama de François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain, France, 16mn

Syn. : Une course poursuite effrénée, des animaux sauvages lâchés dans la ville, une prise d’otage qui tourne au drame… et bien plus encore !

Prix des Très Courts : Post It love de Simon Atkinson, Adam Townley, Royaume Uni, 3mn

Syn. : Une fille rencontre un garçon au bureau. Deux âmes sœurs, trop timides pour s’approcher, trouvent un nouveau moyen de se témoigner leur amour.

Extrême Cinéma, vol. 2, Films courts cultes, bis, étranges, bizarres et gores…

Pour sa parution automnale, le magazine trimestriel Repérages met l’étrange, le déconcertant, le sanglant et le politiquement incorrect à l’honneur dans un DVD rassemblant onze courts cultes, édité par Scope et Chalet Pointu. Variée par son approche des genres (parodie, humour noir, fantastique…), des thèmes (vampirisme, mutantisme, zombisme, tabou sexuel…) et des contrées explorées (France, Belgique, États-Unis, Argentine,…) la sélection des films reflète les dernières tendances situées en marge des productions classiques. Cinq ovnis nous apparaissent d’emblée comme des incontournables du genre extrême.

King Crab Attack ! de Grégoire Sivan

Lorsque la jolie et tranquille station balnéaire de Trouville-sur-mer se retrouve menacée par une attaque de crabes géants, Basile, jeune autochtone téméraire, décide d’affronter seul les monstrueux crustacés.

Monteur issu de la Fémis, Grégoire Sivan est l’auteur de plusieurs films d’animation dont « La Méthode Bourchnikov » et « Premier voyage » (Lutin du meilleur film d’animation en 2008). Parodie ingénieuse, « King Crab Attack ! » se présente comme la bande-annonce d’un film à venir. Toutes les références du film du genre s’y retrouvent : le mélo kitsch et larmoyant, le suspense haletant, l’action intense, l’héroïsme exacerbé, la soif de vengeance et de pouvoir, la morale abrutissante… Entre « Les Dents de la Mer » et « James Bond », le film de Grégoire Sivan est un bel hommage aux séries B américaines.

Mompelaar de Wim Reygaert et Marc Roels

Atypique et inclassable, le film du duo flamand Reygaert et Roels est de loin le court métrage le plus déjanté de la sélection. Sur l’air de la septième symphonie de Beethoven, des paysages inspirés des peintures flamandes médiévales (Brueghel, Bosch ou encore Grimmer) révèlent une Flandre mystique dans laquelle s’enracinent Lubbert, un marmonneur un peu niais et sa mère, un travesti un brin castrateur.

Perdu dans les méandres d’une narration décousue, entre une découverte macabre baignée dans des sons de radio inaudibles et la rencontre d’un guide nature aux instincts pervers, le récit prend des allures de fable christique lorsque l’idiot du village endosse le rôle de maître spirituel et la mère celui de Madone irréprochable.

Imprégné de références picturales, musicales et littéraires, « Mompelaar » répond à un vide existentiel par un humour absurde et décalé. Ne peut-on pas y voir du Ionesco dans cette histoire de marmonneur chauve ?

I love Sarah Jane de Spencer Susser

Titre aux accents country, « I love Sarah Jane » déploie ses accords sur fond de fin du monde. Dans un décor post-apocalyptique où les hommes se transforment petit à petit en morts-vivants, Jimbo, 13 ans, n’a de yeux que pour la belle Sarah Jane. L’originalité de l’intrigue amoureuse est bien évidemment de la confronter à la cruauté d’une bande de jeunes adolescents qui, ayant perdu toute notion de Bien et de Mal, s’amuse à torturer un zombie dans son jardin. Et quand il faut abréger les souffrances de celui-ci, seule, la fille de la bande a le courage d’agir. Inhumaine ? Pas aux yeux de Jimbo pour qui ce geste confirme ses sentiments à l’égard de la belle. Face au sadisme d’une jeunesse inculte qui crache littéralement sur ses pères (le zombie en question n’est autre que le paternel des avortons), Jimbo, lui, aime Sarah Jane.

The Blindness of the Woods de Javier Lourenço et Martin Jalfen

Il était une fois, dans les contrées froides et lointaines de Kiruna, au fin fond de la Scandinavie, Ulrika, une jeune fille aveugle qui souffrait de solitude. Un beau jour, un bûcheron des environs lui porta des bûches pour la réchauffer…

Nous savions déjà que les contes de fées étaient truffés de messages sexuels subliminaux, mais dans le sage conte érotique du tandem argentin Lourenço-Jalfen où une jeune fille, sorte de Lady Chatterley scandinave atteinte de cécité, découvre en l’amour physique une issue agréable à son sylvestre isolement, le thème de l’éveil à la sensualité est abordé sans refoulement aucun.

Les auteurs jouent sur la transgression par la représentation intégrale des relations sexuelles des personnages entièrement vêtus de laine. Sous ce déguisement, ils détiennent un certain anonymat et deviennent dès lors des archétypes immuables qui agissent selon des codes liés à des genres bien spécifiques : le conte et le porno. À la cécité de l’héroïne répond le voyeurisme du spectateur.

Au-delà d’une mise en scène qui fait sourire, « The Blindness of the Woods » est aussi un miroir de notre rapport consummériste et codifié à la relation au corps en particulier et à la relation affective, en général.

Bien sous tous rapports de Marina De Van

L’étrangeté, c’est l’art d’être dépaysé chez soi, c’est le connu qui devient subitement inconnu, c’est le familier qui se transforme en inhospitalier. L’étrangeté peut provoquer la fascination ou  l’aversion mais elle laisse rarement indifférent. C’est le cas de « Bien sous tous rapports » le film d’école de Marina De Van, issue de la Fémis.

Loin du médiatique « Ne te retourne pas » mettant en scène Sophie Marceau et Monica Bellucci, l’intrigue du court métrage de la réalisatrice repose sur le fait de savoir si Sarah, jeune fille de bonne famille, maîtrise l’art de la fellation ou non.

Face au tribunal inquisiteur représenté par son père, sa mère et ses deux frères (vrais frères de la réalisatrice), la jeune fille n’a pas beaucoup de chance de s’en sortir indemne (pas plus que son malheureux copain victime du voyeurisme de la Sainte famille).

Transgressif, subversif, provocateur mais surtout intelligent, « Bien sous tous rapports » ébranle expressément le système éducatif bourgeois qui repose sur la notion de modèle et d’exemple à suivre. Encore faut-il qu’il soit bon, l’exemple. C’est alors que la néophyte demande à ses respectés et honorables géniteurs de le montrer, l’exemple. Et lorsque ceux-ci s’adonnent à l’intime exercice de style devant leur progéniture fascinée, le spectateur est renvoyé à sa propre éducation sexuelle.

Comme Buňuel dans sa période française, De Van s’en prend de façon jouissive à la bourgeoisie bien pensante, garante des valeurs morales, figée dans les codes de bienséance. Elle opprime l’individu qui n’est plus libre d’aimer à sa façon. Le final laisse tout de même entrevoir un espoir d’échapper aux tenailles du système grâce à une prise de position personnelle de l’héroïne.

Marie Bergeret

Extrême Cinéma, vol. 2,  Films courts cultes, bis, étranges, bizarres et gores… : Co-édition Repérages, Chalet Pointu

Consulter les fiches techniques de « King Crab Attack ! », « Mompelaar », « I love Sarah Jane », « The Blindness of the Woods », et « Bien sous tous rapports »

B comme Bien sous tous rapports

Fiche technique

Synopsis : Sarah ramène chez ses parents son petit ami Olivier et le présente à sa famille. C’est une famille très bourgeoise, très attachée à l’éducation, aux manières.

Genre : Fiction

Durée : 11’

Pays : France

Année : 1996

Réalisation : Marina De Van

Scénario : Marina De Van

Images : Christophe Bettati

Son : Jérôme Wiciak

Montage : Laurence Bawedin

Interprétation : Marina De Van, Jérôme Kapour, Thomas De Van, Benoit Brione, Adrien De Van, Jérôme Robar

Décors : Emmanuelle Sacchet

Production : La Fémis

Article associé : la critique du DVD Extrême Cinéma, volume 2

B comme The Blindness of the Woods

Fiche technique

Synopsis : Dans la froideur des bois de Kiruna, en Suède, une femme aveugle et un bûcheron nouent une relation érotique entre passion et trahison. C’est un ours qui finira par découvrir la trahison…

Genre : Expérimental

Durée : 11’

Pays : Argentine

Année : 2008

Réalisation : Javier Lourenço, Martin Jalfen

Scénario : Javier Lourenço, Martin Jalfen

Images : Flavio Dragoset

Son : Pedro Gomez, Martin Chebli Murad

Montage : Carolina Grgurevic

Interprétation : Federico Gelber, Nicolas Sanchez Solis, Maria Paula Pichersky

Décors : Sebastian Beretta

Production : Amauta Lab

Article associé : la critique du DVD Extrême Cinéma, volume 2

I comme I love Sarah Jane

Fiche technique

Synopsis : Jimbo a treize ans. Il ne pense à rien d’autre qu’à Sarah Jane. Et ni les gros bras, ni la violence, ni le chaos, ni les zombies ne l’empêcheront de trouver un moyen d’entrer dans son univers.

Genre : Fiction

Durée : 13’40’’

Pays : Australie, États-Unis

Année : 2007

Réalisation : Spencer Susser

Scénario : Spencer Susser, David Michôd

Images : Adam Arkapaw

Son : John Harding, Luke Mynott

Montage : Spencer Susser

Interprétation : Richard Mueck, Beau South, Mia Wasikowska, Anton Enus, Peter Yacoub, Vladimir Matovic, Brad Ashby

Production : The Last Picture company

Article associé : la critique du DVD Extrême Cinéma, volume 2

M comme Mompelaar

Fiche technique

Synopsis : Lubbert est un jeune homme réservé qui vit avec une mère dominatrice dans une petite maison. Une promenade matinale dans l’arrière-pays flamand est troublée par la rencontre irréelle avec d’hallucinants habitants de la région.

Genre : Fiction

Durée : 21’40’’

Pays : Belgique

Année : 2008

Réalisation : Wim Reygaert, Marc Roels

Scénario : Wim Reygaert, Marc Roels

Images : Nicolas Karakatsanis

Son : Marijn Thijs

Montage : Dieter Diependaele

Interprétation : Piet De Praitere, Serge Buyse, Gunter Lamoot

Production : T42 Films

Article associé : la critique du DVD Extrême Cinéma, volume 2

K comme King Crab Attack !

Fiche technique

Synopsis : Trouville-sur-mer, petite station balnéaire sans histoire. Basile, garde-côte, est le témoin d’événements étranges. Et si tout cela n’était que l’avant-goût d’une tragédie à l’ampleur catastrophique ?

Genre : Fiction

Durée : 7’

Pays : France

Année : 2008

Réalisation : Grégoire Sivan

Scénario : Grégoire Sivan, Noémie de Lapparent

Images : Stephen Barcelo

Son : Nicolas Bouvet, Gwénolé Leborgne et Laure Arto

Montage : Benjamin Weill

Musique : Matthieu Langlet

Décors : Franck Limon

Interprétation : Etienne Chicot, Charlotte Marin, Jean-Pierre Martins, Serge Dupire, Martine Fontaine, Vincent Robillard

Production : Caïmans Productions

Article associé : la critique du DVD Extrême Cinéma, volume 2

César 2010 : les douze courts métrages en lice

Liste des films en lice pour le César du meilleur court métrage :

Masques de Jérôme Boulbès

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Syn. : Deux masques se font face sous une multitude de regards inquiétants. Un signal est donné, commence alors une danse, un combat rituel.

Lila du Broadcast Club

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Syn. : Ce doit être, se dit-elle, pensive, la forêt où les choses n’ont pas de nom.

C’est gratuit pour les filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli

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Syn. : Dans quelques jours, Laetitia obtiendra son brevet professionnel de coiffure. Elle et sa meilleure amie Yéliz, pourront concrétiser leur rêve : ouvrir un salon ensemble. Mais avant de passer son examen, Laetitia veut aller à une fête.

¿ Dónde está Kim Basinger ? d’Édouard Deluc

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Syn. : Marcus et son frère Antoine atterrissent en Argentine. Ils viennent y passer quelques jours pour le mariage de leur cousin et comptent bien en profiter pour découvrir les joies de Buenos Aires. Seul problème, Antoine vient à peine de se faire quitter par la femme qu’il aime et Marcus a bien du mal à lui remonter le moral.

Le feu, le sang, les étoiles de Caroline Deruas

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Syn. : Les journaux annoncent la défaite de la gauche aux élections. Une jeune mère en plein désarroi se relève pour son enfant. La jeunesse de gauche, si déroutée, s’élance dans tous les extrêmes. L’enfant demande conseil auprès de son grand-père.

Montparnasse de Mikhaël Hers

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Syn. : Une nuit, trois jeunes femmes, le néon des boulevards, quelques rues désertées, une galerie marchande, un jardin endormi, le parvis de la tour, l’esplanade de la gare, le café du départ, un appareil photo, un concert, une terrasse, puis la ville qui s’éveille, Montparnasse.

Séance Familiale de Cheng-Chui Kuo

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Syn. : Une équipe de télévision française s’invite dans une famille taiwannaise vivant à Taipei, dans le cadre d’une émission de télé-réalité. Petit à petit, la caméra devient un nouvel outil de communication au sein de la famille.

Mei Ling de Stéphanie Lansaque et François Leroy

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Syn. : Mei Ling, jeune chinoise oisive, vit seule dans son appartement en attendant son amant. Jusqu’au jour où elle découvre un minuscule poulpe caché dans l’évier. Elle décide de l’adopter pour tromper son ennui. Le poulpe grandit.

La raison de L’autre de Foued Mansour

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Syn. : Caroline, jeune conseillère du RMI, découvre par hasard que l’une des personnes dont elle a la charge travaille au noir. Se sentant étrangement trahie, elle va tenter d’en savoir plus sur cet homme en le suivant une nuit après son travail. Se mettant de cette manière en danger, elle espère redonner un sens à son rôle de travailleur social et soulager ses propres démons.

Les Williams d’Alban Mench

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Syn. : Parmi ses cadeaux de mariage, Francis a reçu un chien. Il demande à William, son ami d’enfance, de le garder pendant sa lune de miel. Une simple demande qui va soulever un problème de fond chez William.

La harde de Kathy Sebbah

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Syn. : Quatre garçons en vadrouille avec un fusil font route vers la forêt. Sur leur chemin, ils rencontrent le mystérieux Emir, qui s’embarque avec eux. Ils ne se doutent pas que cette aventure signera le dernier jour de leur jeunesse.

Voyage autour de ma chambre d’Olivier Smolders

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Syn. : Retiré dans sa chambre, un cinéaste parle des territoires et des voyages, réels ou imaginaires, qui l’ont fait ou qui l’ont défait. À partir d’images récoltées au fil des années, Voyage autour de ma chambre interroge d’une façon poétique la difficulté de chacun à trouver sa juste place au sein du monde.

Site Internet : www.lescesarducinema.com

FIFF, le Palmarès 2009

La 24ème édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) s’est clôturée vendredi 9 septembre. Emilie Dequenne, Baloji, François-Eudes Chanfrault, Jérémy Clapin, et Dominique Dugas, jurés officiels, ont départagé les films en compétition. Retrouvez le Palmarès 2009.

Compétition internationale

Bayard d’Or du Meilleur Court Métrage : « Donde Esta Kim Basinger ? » d’Edouard Deluc (France, 2009)

Synopsis : Marcus et son frère Antoine atterrissent en Argentine pour le mariage de leur cousin et comptent bien en profiter pour découvrir les joies de Buenos Aires. Seul problème, Antoine vient à peine de se faire quitter par sa femme qu’il aime et Marcus a bien du mal à lui remonter le moral.

Prix du Jury : « La Vie Commence » d’Emile Proulx-Cloutier (Québec, 2009)

Synopsis : « La Vie commence » raconte les vingt-quatre heures qui bouleverseront l’existence d’un adolescent et de son frère aîné qui ont toujours vécu ensemble sans véritablement se connaître, au coeur d’une banlieue anonyme.

Prix du Meilleur Clip : « Dans l’Herbe » d’Olivier Martin (France, 2009, 3’36 », artiste : Ignatus)

Compétition nationale

Prix du Meilleur Court Métrage : « La Balançoire » de Christophe Hermans. Prix d’interprétation : Jean-Jacques Rausin pour « La Balançoire »

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Synopsis : Une station-essence autoroutière plantée entre deux mondes, celui d’un père et celui d’une mère… L’histoire d’un petit garçon encombré d’une balançoire qu’il faudra bien fixer quelque part. C’est sa balançoire, à lui. Mais c’est où, chez lui, justement ?

Prix de la Meilleure Photographie : Bart van Otterdijck pour « L’Eclusier » de Nicolas Boucart (Belgique, 2009)

Synopsis : Un éclusier vit avec son poisson rouge dans une petite maison habitée par une pluie sans fin. Accompagné d’un vieil instrument, il orchestre les montées et descentes des péniches. Les hommes, les chiens, les saisons passent.

Western Spaghetti de Pes

Avec un titre pareil, « Western Spaghetti » pourrait être peuplé d’anti-héros hirsutes et chauves, de rixes de bas étage, de prostituées édentées, et d’abominables méchants bigleux. Détournée par l’Américain Adam Pesapane, dit Pes, l’expression est plutôt associée à une insolite recette de pâtes à destination des gourmets de l’animation. Temps de dégustation : 1’45’’.

En juin, « Western Spaghetti  » remportait le Prix du Public à Annecy. Un mois plus tard, le film était projeté à L’Etrange Festival, au Forum des Images, à Paris. Ingénieux, ce très court joue sur les perspectives, les objets du quotidien, leurs formes et leurs représentations. L’enjeu est purement formel : un homme, dont on ne voit que les mains et les bras en gros plans, se prépare un plat de spaghettis. Fin cuisinier, il préfère une recette maison à un sachet tout prêt M……i. Il allume sa plaque chauffante, attrape deux tomates, jette les pâtes dans l’eau, cueille des feuilles de basilic, … L’idée peut paraître simple, et pourtant, elle ne l’est pas. Pes n’illustre pas ses idées par des dessins, des éléments découpés, ou de la prise de vues réelles. Sa technique à lui, c’est la manipulation et l’association contextuelle et symbolique d’objets tels que des morceaux de pizzas, des post-it, des pelotes de laine, des pop-corn, des élastiques, du papier bulle, et des billets de banque.

Très influencé par Jan Švankmajer, l’animateur travaille depuis longtemps autour de l’ironie, des images associatives et des objets familiers. Il suffit de revoir « Game Over » (détournement savoureux de jeux vidéo), « KaBoom ! » (tract pacifiste sur la guerre en Irak) ou encore « Roof sex » (parodie du ‘’furniture porn’’ à travers des scènes chaudes entre deux fauteuils anthropomorphes new-yorkais).  De sujet décalé en sujet décalé, Pes balade son œil génial sur les objets de tous les jours en les imaginant et en les transformant à l’envi.

Après « Spaghetti », Pes a déjà prévu un dessert : son nouveau projet s’articule autour de sa vision très personnelle du monde aquatique. En explorant les bas-fonds de la créativité, l’animateur n’a pas fini de remanier notre perception du banal et du journalier. ’’Ah ! Que la vie est quotidienne !’’, disait Jules Laforgue. ’’Tout dépend des lunettes que l’on porte’’, pourrait lui répondre Pes.

Katia Bayer

Consulter la fiche technique du film

Voir « Game Over », « KaBoom ! » et « Roof sex », et d’autres subtilités sur le site de Pes

Focus Côté Court #1 Films d’écoles belges

En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille propose, dès le 21 octobre, des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages sur grand écran. La première séance « Côté Court » est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des contributions du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre.

Rendez-vous au cinéma, et sur Format Court pour cette première séance !

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Retrouvez dans ce Focus :

Festival du Film de Gand, les films sélectionnés

Le Festival du Film de Gand en est à sa 36ème édition. Comme chaque année, l’importance de la musique au cinéma en sera le thème principal. Du 06 au 17 Octobre 2009, plus de 200 films seront à l’affiche au Kinepolis Gand, Sphinx, Studio Skoop et au Vooruit. Le court métrage, lui, se déclinera en trois programmes.

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Compétition belge : le 09/10 à 14:30 au Kinepolis 08

– « Le Con » de François Paqua
– « Esther’s » de Chuck De Meyer
– « A Gentle Creature » de Marc James Roels
–  « Gestreept » de Toon Mertens & Jonas Baeckeland
–  « Übertijd » de Susan Tanghe
– « Zomer » de Ellen Helsen.

Compétitions de films d’écoles flamandes : 10/10 à 14:00 au Vooruit (Theaterzaal) et 14/10 à 20:00 au Kinepolis 09

-“Abrigo” de Maxim Dierickx (KASK-fiction)
– “AL/CE” de Céline Pourveur (KASK-fiction)
– “Het Animtieorgel” d’Annelies Vandenbosch (KhLim-animation)
– “Circus Ernesto” de Willem Pirquin (KASK-animation)
– “Helden van de Harmonie” de Nele De Cat (RITS – documentaire)
– “Helsinki” de Caroline de Maeyer (RITS–fiction)
–  “Laundromatik” de Jeroen Syngedouw (KASK-animation)
– “Siemiany” de Philip James McGoldrick (RITS-Fiction)
– “Strangers” de Tomas Hendriks (KASK-fiction)
– “Tante Mans” de Barbara Raedschelders (KASK-animation)

Compétition internationale : 13/10 à 14:30 au Kinepolis 08 (films nominés pour le Prix du Meilleur Court Métrage Européen (du European Film Academy)

– “Amor” de Thomas Wangsmo (Norvège, 2009)
– “Commentary” de Robert Cambrinus (RU, 2009)
– “La Condena” de Torre Espinosa (Espagne, 2009)
–  “Formic” de Roman Kälin & Florian Wittmann (Allemagne, 2009)
–  “The History of Aviation” de Balint Kenyeres (Hongrie, 2009)
–  “L’Homme à la Gordini” de JeanChristohe Lie (France, 2009)
– “Madagascar, Travel Diary” de Bastien Dubois (France, 2009)
– “Tulum“ de Dalibor Matanic (Croatie, 2009)

Infos : www.filmfestival.be

Send Me to the ‘Lectric Chair de Guy Maddin & Isabella Rossellini

« Judge you wanna hear my plea, Before you open up your court, But I don’t want no sympathy, ‘Cause I done cut my good man’s throat. » (« M. le Juge, écoutez ma défense avant de me juger. Je ne demande pas de pitié, j’ai bien égorgé mon vieux. ») – Bessie Smith (Send Me to the ‘Lectric Chair).

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Commandé par le Festival de Rotterdam dans le cadre de  »Urban Screens », une série de films projetés sur des façades de la ville hollandaise, et sélectionné à l’Étrange Festival de Paris, « Send Me to the ‘Lectric Chair » est une expérience filmique unique, bizarre, et abstruse. Co-signé par l’improbable duo Guy « déjanté » Maddin et Isabella « Trésor » Rossellini, ce court réussit, avec peu de moyens, à redéfinir la notion de cinéma expérimental à l’ère postmoderne.

Guy Maddin n’est pas un cinéaste comme les autres. Éclectiques, excentriques et expérimentales à souhait, ses œuvres n’ont jamais laissé indifférents les amateurs de cinéma underground. « Send Me to the ‘Lectric Chair », son dernier court métrage, co-réalisé avec Isabella Rossellini, vedette de bon nombre de ses films précédents, narre, au sens le plus léger du terme, les derniers moments de la vie d’une ex-diva sur le point d’être électrocutée. Le récit, allusion directe à la célèbre chanson éponyme de Bessie Smith, laisse sous-entendre une histoire d’infidélité et de revanche, tout en esquissant une image pervertie de la femme fatale vieillissante, au crépuscule de sa vie. À partir de cette base morbide, les réalisateurs extrapolent à leur gré : l’onirique rencontre le glauque, le sensuel épouse le cauchemardesque,… Tout est permis dans cet univers pulsionnel, ténébreux, renfermé et noir et blanc.

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Le parti pris de l’achromatisme, la pellicule abîmée, la bande-son extravagante et le jeu d’acteurs surexplicite, typiques de l’œuvre du cinéaste canadien, sont autant d’éléments stylistiques qui renvoient aux cinémas muet et classique. Le résultat se présente comme une surcharge sensorielle et une mosaïque stroboscopique réunissant le formalisme d’un Eisenstein (montage rythmé et associatif), l’expressionnisme d’un Murnau (psychologisme, gros plans symboliques, images mentales), et le postmodernisme d’un Jarman (sexualité accouplée avec la mort). Décortiquées, des citations postmodernes ébranlent les références du spectateur, des costumes (référence à Louise Brooks dans « Le journal d’une fille perdue ») au décor (évocateur de l’art-déco du XXème), en passant par la musique (le blues rauque de Bessie Smith), jusqu’au choix d’interprétation même (Isabella Rossellini, portrait craché de sa mère).

En subordonnant adéquatement le fond à la forme, Maddin et Rossellini proposent une lecture autre du genre expérimental, souvent perçu comme étant trop ésotérique. Chez eux, la distanciation et l’artifice qui marquent la diégèse n’atténuent en rien la puissance de la représentation du délire, un délire de plus en plus crédible malgré son basculement progressif vers le fantasque. Si « Send Me to the ‘Lectric Chair » est un film déconcertant, c’est autant par son sujet lugubre et la déconstruction de l’imaginaire qu’il opère, que par le lyrisme dont les réalisateurs réussissent à le doter.

Adi Chesson

Consulter la fiche technique du film

Voir le film sur le site de Bomb Magazine

S commme Send Me to the ‘Lectric Chair

Fiche technique

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Synopsis : La valse de vie des derniers moments d’une femme, condamnée à la chaise électrique.

Genre : Expérimental

Durée : 7’

Pays : Canada

Année : 2009

Réalisation : Guy Maddin, Isabella Rossellini

Scénario : George Toles, Guy Maddin

Image : W. James Meagher, Guy Maddin

Montage : John Gurdebeke

Interprétation : Isabella Rossellini, Louis Negin, Darcy Fehr, Brent Neale, David, Stuart Evans, Jesse Fraser, Rei Hotoda, Michelle Henderson, Stephanie Graham, Timna Ben-Ari

Production : Simon Field, Keith Griffiths, Lindsay Hamel

Article associé : la critique du film

This Way up d’Alan Smith & Adam Foulkes

Requiescat in pace

Il faut tout dire. Adam Foulkes et Alan Smith sont deux enfants de pubs… coupables de l’abominable (et interminable) campagne « Happiness Factory » que nous inflige Coca-Cola depuis des mois sur nos jolis écrans de cinéma ! Mais pour prouver que certains artistes sont capables du pire comme du meilleur, Foulkes & Smith (pour les intimes) sont aussi les auteurs de « This way up », un court métrage d’animation en 3D à l’humour noir très noir.

On ne s’y attardera pas, les deux jeunes animateurs britanniques Adam Foulkes et Alan Smith se sont distingués, ces dernières années, par leurs vidéoclips, sketches, pubs et autres spots télé… Mais parlons cinéma.  Produit par Nexus et la BBC, le célèbre duo signe le décapant « This Way up » un court métrage d’animation de 8 minutes d’une fluidité exemplaire.

Deux croque-morts, père et fils, se rendent dans une petite maison de campagne pour emporter le corps d’une bonne vielle dame et le conduire gentiment dans son trou… pour l’éternité. Amen. Seulement voilà, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait, et par un enchaînement de causes à effets des plus invraisemblables, voici qu’un énorme rocher vient transformer leur corbillard en crêpe dentelle en moins de deux. Le coeur à l’ouvrage et le haut-de-forme plus ou moins bien fixé sur la tête, nos deux compères ne se laissent pas abattre et  partent à pied, cercueil en main, bien décidés à mener leur mission jusqu’au bout… Jusqu’au bout ???? C’est le moins que l’on puisse dire.

Après une série de mésaventures dignes de celles du célèbre Coyote bravant explosions, falaises abruptes et terrible loi de la pesanteur, les  consciencieux et funèbres employés se retrouvent embarqués avec ce qui reste de mère-grand vers un au-delà gothique que ne désavoueraient pas Tim Burton et Henry Selick : cercueil sur pattes, squelettes-clowns déjantés, éléphants psychédéliques…Tout y est !  D’autant que la musique de John Greswell et Christopher Taylor déroule ses accords entre harmonium onirico-cauchemardesque et folles échappées jazzy… Certains y verront un clin d’œil malicieux à « The Nightmare Before Christmas » (« l’Etrange Noël de Monsieur Jack »), d’autres, peut-être, un pillage douteux. Quoi qu’il en soit, « This way up » affiche sa jolie impertinence en se jouant des tabous et enchaîne les gags sur un rythme parfaitement maîtrisé, gags purement visuels puisque pas un mot ne s’échange. Et pourtant, par de simples jeux de regards, de mimiques et de mouvements des corps, Foulkes & Smith parviennent à donner à leurs personnages une réelle dimension psychologique. Il ne reste plus qu’à souhaiter qu’ils mettent désormais leur talent au service du cinéma d’animation et que la pub les laisse, à jamais, reposer en paix.

Sarah Pialeprat

Consulter la fiche technique du film

T comme This Way up

Fiche technique

Synopsis : Un cercueil récalcitrant donne du fil à retordre à deux employés des pompes funèbres. Donner le repos aux morts n’a jamais été aussi difficile.

Genre : Animation

Durée : 8’30’’

Pays : Royaume-Uni

Année : 2008

Réalisation : Alan Smith, Adam Foulkes

Scénario : Chris O’Reilly, Alan Smith, Adam Foulkes

Musique : Christopher Taylor, John Greswell

Son : Andre Jecquemin

Production : Nexus Production

Article associé : la critique du film

Focus L’Etrange Festival

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Du 4 au 13 septembre, des cinématographies en marge et à contre-courant se sont offertes sur les grands écrans de l’Etrange Festival, au Forum des Images, à Paris. Pendant dix jours, la quinzième édition de l’étrange a honoré un cinéma qui “dérange, irrite, surprend, blesse, réjouit, révolte parfois, motive souvent, mais ne laisse jamais indifférent”.

Au programme : plusieurs cartes blanches (offertes à l’allemand Uwe Boll, au français Mario Mercier, à l’américain Norman  Spinrad, au canadien Bruce LaBruce, et aux belges Patar & Aubier), un workshop avec l’animateur japonais Satoshi Tomioka, une soirée avec Franco Néro, figure emblématique du western-spaghetti, une séance “Retour de flamme” concoctée par Serge Bromberg et Eric Lange, restaurateurs de l’image et gardiens du patrimoine cinématographique mondial, …

L’Etrange Festival a également offert des bouts d’écrans au court métrage à travers une compétition internationale et quatre programmes spéciaux issus de tous horizons. Place au trash, au décalé, à l’humour, et au non conventionnel, à notre plus grande joie et à nos pires frayeurs.

Retrouvez dans ce Focus :

Nos anciens articles en lien avec l’Etrange Festival :

Festival International du court métrage de Lille : la compétition

festival-lille

-Le jury : Francis Gavelle, Bert Gottschalk, Frank Lambert, Annette Scholz et Jacqui Davies

-Les films sélectionnés :

Fiction

Amoklove – Julia C. Kaiser / Allemagne / 2008 / 9’20

La Battue – Guy Édoin / Canada, Québec / 2008 / 19’54

Short Term 12 -Destin Daniel Cretton / États-Unis / 2008 / 22’

Cantor Dust Man -Sebastien Loghman / France / 2009 / 6’

Beyond The Mexique Bay -Jean-Marc Rousseau Ruiz / France, Mexique / 2008 / 15’

Marker – Susanna Wallin / Royaume-Uni / 2009 / 12’

Die Leiden des Herrn Karpf (Les Souffrances de M. Karpf) : Der Besuch (La Visite) – Rainer Egger, Lola Randl / Allemagne / 2009 / 9’

The Two Teams Team – Manuel Saiz / Royaume-Uni / 2008 / 10’

Carretera del Norte – Rubén Rojo Aura / Mexique / 2008 / 10’

Varde (Cairn) – Hanne Larsen / Norvège / 2008 / 15’30

Dix – BIF / France, Royaume-Uni / 2008 / 7’

The Ground Beneath – René Hernandez / Australie / 2008 / 20’

De Tres Cuerpos (Three Bodies’ Sofa) – Alex Piperno / Argentine / 2009 / 15’

Slitage (Seeds of the Fall) – Patrik Eklund / Suède / 2009 / 17’

L’Arbitro (L’Arbitre) – Paolo Zucca / Italie / 2008 / 15’

Echo – Magnus Von Horn / Pologne / 2009 / 14’

Um Dia Frio (A Cold Day) – Cláudia Varejão / Portugal / 2009 / 27’

Dead Dog – Edward Jeffreys / Royaume-Uni / 2008 / 8’05

Tulum (La Virée) – Dalibor Mataniò / Croatie / 2009 / 15’

Albert’s Speech (Le Discours d’Albert) – Richard Fenwick / Royaume-Uni / 2008 / 14’23

Animation

A dada ! – Hélène Astier, Jia Jun Shen, Mathilde Le Moal, Bruno Pontiroli / France / 2008 / 5’

Sam’s Hot Dogs – David López Retamero / Royaume-Uni / 2009 / 9’30

Seemannstreue (Sea Dog’s Devotion) – Anna Kalus / Autriche, Allemagne / 2008 / 11’

Horn Dog – Bill Plympton / États-Unis / 2009 / 4’30

Muto – Blu / Italie / 2008 / 7’

Lögner (Lies) – Jonas Odell / Suède / 2008 / 13’

The Black Dog’s Progress – Stephen Irwin / Royaume-Uni / 2008 / 3’15

Malban – Elodie Bouedec / France / 2008 / 8’

Logorama – François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain / France / 2009 / 16’05

Facteur Mineur – Marc Czerwiec, Arnaud Joli, François Ruiz, Geoffrey Skrajewski / France / 2008 / 6’20

Touchdawn of the dead – Marc-Antoine Deleplanque, Pierre Mousquet, Hubert Seynave / Belgique / 2008 / 5’

Je criais contre la vie. Ou pour elle – Vergine Keaton / France / 2008 / 9’10

O’Moro (Le Maure) – Christophe Calissoni, Eva Offredo / France / 2009 / 10’55

Bendito Machine III – Jossie Malis / Espagne / 2009 / 6’33

Nice day for a picnic – Monica Gallab / Belgique / 2008 / 4’

Le Cœur d’Amos Klein – Michal et Uri Kranot / France, Israël / 2009 / 14’

Codswallop – The Brothers McLeod / Royaume-Uni / 2008 / 3’42

Thé noir – Serge Elissalde / France / 2008 / 5’

Beyond the Hole – Tzu-Yi Huang / Taiwan / 2009 / 5’27

L’Homme à la Gordini – Jean-Christophe Lie / France / 2009 / 10’

Mémoire Fossile – Arnaud Demuynck, Anne-Laure Totaro / France / 2009 / 10’

Le Petit Dragon – Bruno Collet / France, Suisse / 2009 / 8’15

Passages – Marie-Josée Saint-Pierre / Canada, Québec / 2008 / 24’30

The Surprise Demise of Francis Cooper’s mother – Felix Massie / Royaume-Uni / 2008 / 7’30

La Peste – Olivier Dubocage, Michal Firkowski, Benoît Galland, Gildas Le Franc / France / 2008 / 5’10

Mei Ling – Stéphanie Lansaque, François Leroy / France / 2009 / 15’

Volgens de Vogels (According to birds) – Linde Faas / Pays-Bas / 2008 / 5’26

For Sock’s Sake – Carlo Vogele / France / 2008 / 4’47

Expérimental

TAR – Jérôme Oudot (Trëz) / France / 2008 / 4’12

1 to 8 – Amy Schwartz / Canada / 2008 / 4’30

Dropping Furniture – Harald Hund, Paul Horn / Autriche / 2008 / 5’

Zurückbleiben bitte ! (Please stand back !) – Stadtmusik / Autriche / 2007 / 7’38

Teaching the Alphabet – Volker Schreiner / Allemagne / 2007 / 3’34

A Necessary Music – Beatrice Gibson / États-Unis/ 2008 / 29’09

Doxology – Michael Langan / États-Unis / 2007 / 6’10

Without you – Tal Rosner / Royaume-Uni / 2008 / 4’50

In The Mix – Jan Machacek / Autriche / 2008 / 4’

Between – Tim Bollinger / Allemagne / 2008 / 5’

Alone – Gerard Freixes Ribera / Espagne / 2008 / 3’06

Domenica 6 Aprile, ore 11:42 (Dimanche 6 avril, 11h42) – Flatform / Italie / 2008 / 6’12

Das ist sehr gut (C’est très bien) – Jakub Vrba / Autriche / 2009 / 4’

Zeitriss – Quimu Casalprim i Suárez / Allemagne / 2009 / 11’

LoopLoop – Patrick Bergeron / Canada / 2008 / 5’

Hot Dogs At The Met – Ken Jacobs / Étas-Unis / 2009 / 10’19

Idyll – Astrid Busch / Allemagne / 2009 / 3’

Strata #2 – Quayola / France / 2009 / 7’20

Freude (Delight) – Thomas Draschan / Autriche / 2009 / 3’

12 Explosionen – Johann Lurf / Autriche / 2009 / 6’

Extension of Human Sight – Andreas Zingerle / Autriche / 2008 / 3’10

Danse Macabre – Pedro Pires / Canada / 2009 / 8’30

Ground Control – Siegfried A. Fruhauf / Autriche / 2008 / 2’

Pole, Klouny, Yabloko… (A Field, Clowns, Apple…) – Shota Gamisonia / Russie / 2008 / 12’

Infos : www.festivalducourt-lille.com