De nos jours, à Tristan da Cunha : 270 personnes vivent sur cette petite île perdue au milieu de l’Océan Atlantique. Nick et Anne, deux adolescents, se connaissent depuis toujours, et sont amoureux depuis l’enfance. Mais Anne a choisi de partir étudier en Angleterre, à 6152 miles de Tristan.
Réal. : Adriano Valerio
Fiction, 12′, 2013
France
Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes, lauréat depuis hier d’une Mention Spéciale, « 37°4S » est un court métrage tourné au bout du monde, sur une île où deux adolescents amoureux se confrontent aux questions de l’attachement et du départ. Adriano Valerio est parti sur l’île de Tristan Da Cunha pour tourner ce film et revient sur cette expérience inédite et bouleversante.
Sélectionné à la 52e Semaine de la Critique, « Océan » d’Emmanuel Laborie montre la fin d’une enfance. Période si précieuse de notre vie, moment d’innocence et de découverte qu’Emmanuel Laborie réussit si bien à décrire à travers ce film qui mêle la douceur des souvenirs de vacances à la violence de la prise de conscience de l’âge adulte.
À travers le regard de Jean, un enfant d’une dizaine d’années, nous partageons le quotidien d’une famille en vacances à l’océan. Cet été-là, à la fin des années 70, Jean réalise que son père et sa mère ne s’aiment plus. Soudain, la famille est confrontée à la mort. Jean découvre l’ambivalence de la vie, sa violence, la faiblesse des hommes. Dans la voiture qui roule de nuit, la fin des vacances est chargée de nouvelles questions, d’angoisses, de quelque chose comme la fin de l’enfance.
Réal.: Emmanuel Laborie
Fiction, 31′, 2013, France
Présenté lors de la dernière édition du festival Silence on Court !, le court métrage d’animation « Comme des lapins » d’Osman Cerfon a reçu des mains du jury le troisième prix de la compétition. L’occasion de revenir sur ce petit bijou d’humour noir à l’univers graphique riche et soigné qui révèle un jeune réalisateur plus que prometteur.
Second volet des Chroniques de la Poisse. L’homme à tête de poisson poursuit sa balade mélancolique dans une fête foraine, distribuant aux hasard, ses bulles de malheurs.
Réal. : Osman Cerfon
Animation, 8′, 2012
France
Récompensé d’une Mention aux Rencontres du moyen-métrage de Brive, « L’âge adulte » de Eve Duchemin dresse le portrait cinglant d’une jeunesse à la dérive en manque de repères existentiels et sociaux. Tout comme dans son précédent film documentaire « Avant que les murs tombent », Eve Duchemin récidive avec une thématique qu’elle connaît bien, celle des difficultés de survie sociale d’une génération en proie à l’insécurité et à l’instabilité face à la faiblesse des modèles d’inclusion.
Vivant en colocation dans une maison inachevée, Sabrina, 20 ans, enchaîne les petits boulots non qualifiés pour essayer de garder la tête hors de l’eau. Inscrite à une formation pour tenter de reprendre l’école et avoir un jour un diplôme, elle commence parallèlement la nuit un job de strip-teaseuse, sur le Vieux Port de Marseille. Vouloir « devenir adulte » n’est ni une quête vaine, ni chose facile. Mais personne ne pourra lui dire que 20 ans, c’est le plus bel âge de la vie.
Réal. : Eve Duchemin
Documentaire, 56′, 2011
France
Découvert au Festival de Brive parmi les films en compétition, le moyen-métrage des soeurs Laura et Clara Laperrousaz « Retenir les Ciels » nous emmène dans les steppes et les forêts ensoleillées du Sud de la France pour nous raconter l’été d’un jeune couple et de leur enfant. Cette cellule familiale tente de s’épanouir dans un cadre paradisiaque mais leur harmonie sera progressivement menacée par le surgissement des fantômes d’un passé douloureux.
L’été dans le Sud de la France, la chaleur s’étire sur la famille d’Ezéchiel. Iris, qui est enceinte, est prête à tout détruire. Elle veut abandonner sa fille Luna, à la veille de ses 4 ans, parce qu’elle a peur de la perdre.
Réal. : Laura et Clara Laperrousaz
Fiction, 40′, France
2013
En début de mois, Bertrand Bonello, parrain du festival Silence, on court !, présentait aux Voûtes parisiennes un court métrage documentaire iranien méconnu « La Maison est noire », réalisé par la poétesse Forough Farrokhzad. À cette occasion, nous avions rencontré le réalisateur de « Cindy : The Doll Is Mine » et de « L’Apollonide : Souvenirs de la maison close » pour parler d’enjeux, de contraintes, de légèreté et de rêverie.
Début avril, Silence on court ! proposait pendant une semaine une compétition de 24 films courts internationaux projetés dans six salles parisiennes. Depuis six ans, ce festival – dont nous sommes partenaires pour la première année – s’intéresse au travail de jeunes réalisateurs tous âgés de moins de trente ans. Après Claire Denis, c’est Bertrand Bonello a soutenu et parrainé, cette année, l’initiative mise en place par d’anciens et d’actuels étudiants.
May El Hossamy est une artiste complète. Peintre, photographe et vidéaste, elle se met en scène dans « Défense d’aimer », un court métrage interpellant. Pour ce film, sélectionné au Cinéma du Réel, elle a choisi de questionner ses proches au sujet de l’amour et de l’une de ses multiples facettes.
La Patrona, Mexique. A chaque passe d’un train de migrants, l’épicière Norma et ses amies se précipitent pour leur fournir des vivres à la volée.
Réal. : Jérémie Reichenbach
Documentaire, 30′, 2013
France
« Quand passe le train » est l’un des cinq courts français présentés en compétition internationale au Cinéma du Réel. Pourtant, l’histoire de ce documentaire nous emmène loin, bien loin de la France, au cœur du Mexique dans l’État de Veracruz.
Du 21 au 31 mars 2013, le Cinéma du Réel explore la diversité de la création documentaire sur les écrans du Centre Georges Pompidou à Paris. Au programme, une sélection de films documentaires internationaux qui parcourt sans concession les problématiques sociales du monde contemporain dans un cinéma dont la richesse et la multiplicité sont toujours renouvelées. Au cœur de cette programmation conséquente, Format Court se penche sur la sélection internationale de courts métrages, ainsi que sur les films des séances « Pays rêvés, pays réels ».
23 films, parmi les 525 soumis à la sélection, seront en compétition aux 10èmes Rencontres européennes du moyen métrage de Brive (2-7 avril 2013). Parmi eux, figurent le grand gagnant du dernier Festival de Clermont, « Avant que de tout perdre » de Xavier Legrand et le prix Format Court au dernier Festival de Vendôme, « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous.
Nous avons rencontré le réalisateur du film « Solitudes » lors du dernier Festival de Clermont-Ferrand où il a remporté le Prix Adami de la meilleure interprétation féminine, une Mention du Jury Télérama ainsi qu’une Mention « Pialat » du jury officiel. Le jeune homme était pour la première fois au festival, et conscient que son film (mettant en relation une prostituée roumaine violée et un traducteur pour les services de police) n’est pas simple, il n’a pas lésiné en explications et argumentations sur ce qu’il a cherché à raconter.