Présenté récemment au Festival Côté Court de Pantin en sélection Panorama, le film « Helix Aspersa » de Grégoire Graesslin, suit un père et ses deux filles se rendant dans une décharge forestière, pour faire de la récupération.
La pratique du skateboard renvoie assez naturellement aux rampes et autres obstacles tels des trottoirs, des tubes, des escaliers repérables dans les grandes villes, peut-être aussi à des graffitis, assurément à du béton et aux sons urbains.
Loin des lignes classiques au « fisheye », des spots de béton lisses et parfaits, « le skate moderne » nous présente un groupe de skaters qui n’hésitent pas à mettre leurs boards dans la boue et rouler sur un environnement insolite et atypique, celui de nos campagnes.
Réal. : Antoine Besse
Documentaire, fiction, 6’43’’, 2013
France
Le 37ème Festival du Film Court en plein air de Grenoble s’est achevé ce weekend. Format Court y a récompensé pour la première fois un film en compétition. Le Jury Format Court (Katia Bayer, Camille Monin, Mathieu Lericq) a décerné son prix (dossier spécial & projection dans le cadre des soirées Format Court) au film « Le Skate moderne » réalisé par Antoine Besse et a attribué une Mention spéciale à « (T.I.A) THIS is Africa » de Matthieu Maunier-Rossi.
Lors de la dernière édition du festival de Vendôme, Format Court avait décerné son prix annuel à « Pour la France » de Shanti Masud. Son dernier opus « Métamorphoses » nous a également tapé dans l’œil lorsque nous l’avons découvert aux Rencontres du moyen-métrage de Brive cette année. Voici notre entretien avec Shanti Masud, jeune réalisatrice ultra-prolifique qui revient pour nous sur son parcours, sur sa cinéphilie transversale et sur ses méthodes de travail.
Adèle, une jeune trentenaire, décide de rentrer en contact avec Vidal, un musicien qu’elle admire. À sa grande surprise, celui-ci lui répond. Quelques messages sont échangés et une date de rendez-vous est fixée. Avec beaucoup d’enthousiasme, Adèle va à la rencontre de Vidal. Mais il y a une chose qu’elle n’a pas précisée : elle est enceinte.
Tout ce qu’il fait en rentrant du boulot, c’est regarder la télé en changeant de chaîne sans arrêt, toute la nuit – et sa femme en est malade. Jusqu’au jour où les chaînes refusent de changer…
Après « Le Sommeil d’or » bouleversant long métrage documentaire sorti il y a deux ans, le nouveau film de Davy Chou va cette fois-ci explorer les terres de la fiction, celles-là mêmes auxquelles il rendait un hommage saisissant dans son film sur l’âge d’or du cinéma cambodgien avant l’arrivée des Khmers rouges. « Cambodge 2099 » est un court léger et grave sur la jeunesse cambodgienne qui vient d’être présenté à la Quinzaine des Réalisateurs.
Phnom Penh, Cambodge. Sur Diamond Island, joyau de modernité du pays, deux amis se racontent les rêves qu’ils ont faits la veille.
Réal. : Davy Chou
Fiction, 21′, 2014
France
Leidi vit avec sa mère et son bébé. Le père de l’enfant, Alexis, n’est pas réapparu depuis quelques jours. Dehors, un ami lui dit qu’il a vu Alexis avec une autre fille. Elle ne rentrera pas à la maison tant qu’elle ne l’aura pas retrouvé.
Réal. : Simon Mesa Soto
Fiction, 15′, 2013
Colombie, Royaume-Uni
Le jury court-métrage du Festival de Cannes, présidé par Abbas Kiarostami, a remis il y a quelques jours la Palme d’or du court-métrage 2014 à « Leidi », film d’école de Simón Mesa Soto, jeune réalisateur colombien faisant ses études à la London Film School. Initalement sélectionné à la Cinéfondation, programme cannois consacré aux films d’écoles, « Leidi » s’est finalement retrouvé dans la tant convoitée sélection officielle.
À la Quinzaine des Réalisateurs, nous avons aimé cette année « Guy Moquet », une chronique sympathique sur le regard de l’autre et le désir de cinéma tournée dans la banlieue de Grenoble. À Cannes, Demis Herenger, son réalisateur, nous a parlé de son travail intérieur/extérieur. Rencontre.
Jessica traîne sa solitude et la rage de ses 20 ans entre son travail à la supérette et ses visites au parloir de la prison de Brest. Elle y retrouve Sami, son amoureux, emprisonné pour un petit larcin. Il sortira un jour, bientôt, pour l’emmener au Canada. Jessica a du courage. Elle en aura besoin lorsqu’elle tombera dans les griffes de Simone…
Réal. : Sophie Thouvenin, Nicolas Leborgne
Fiction, 16′, 2013
France
Tout commença sur un canapé. Il la regarda enlever ses vêtements et ils firent l’amour pour la première fois.
Réal. : Marie-Elsa Sgualdo
Fiction, 15′, 2013
Suisse
Le 7 février 1944, jour du vernissage d’une importante exposition de ses œuvres, le photographe hongrois Oskar Benedek, disparait.Plus de soixante ans plus tard, une enquête révèle son étrange destin.
Réal. : Olivier Smolders
Fiction/documentaire, 28′, 2013
Belgique
Meryll Hardt est née en 1984 dans l’Est de la France et finit bientôt ses études au Fresnoy. Contrairement à beaucoup d’auteurs de sa génération, elle veut prendre le temps d’explorer et de se poser pour mieux créer. C’est ce qu’on ressent lorsqu’on découvre son court-métrage « Une vie radieuse », sélectionné à la Cinéfondation : un voyage et une réflexion à travers plusieurs disciplines artistiques, au fil de plusieurs époques. Rencontre avec la réalisatrice sur la terrasse du Palais du Festival, un jour de grand vent.
Rémi St-Michel est réalisateur. Eric K. Boulianne est scénariste, comédien à ses heures. Ils ont travaillé ensemble sur « Petit Frère », une pastille comique québecoise auto-produite, sélectionnée cette année à la Semaine de la Critique. Le film nous a plu pour sa liberté de ton, son énergie et ses bonnes idées visuelles et sonores. Rendez-vous pris avec ses auteurs.
« Stone Cars » captive notre attention dès la première image qui nous est donnée, sans introduction aucune. On y est confronté, en plan très serré, à une main masculine se faufilant sous une jupe d’écolière, aussitôt repoussée.