Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages présidé par Jane Campion et composé de Maji-da Abdi, Nicoletta Braschi, Nandita Das et Semih Kaplanoğlu, a décerné vendredi après-midi les prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie salle Buñuel, suivie de la projection des films primés. La sélection comprenait 18 films d’étudiants en cinéma choisis parmi près de 1 550 candidats en provenance de 277 écoles dans le monde.
Bonne info. Le Cinéma du Panthéon organise la semaine prochaine la reprise des courts métrages en compétition au Festival de Cannes 2013. La projection aura lieu le jeudi 30 mai à 20h30, en présence des réalisateurs et des membres du jury. Elle sera suivie d’un verre au Salon du Panthéon.
Après avoir récompensé « The Curse » de Fyzal Boulifa l’an passé, la marque Illy profite à nouveau de la visibilité de Cannes pour remettre un nouveau prix à la Quinzaine des Réalisateurs : le Prix Illy du court métrage. Deux films de la sélection ont ainsi été récompensés par le Jury composé de Leïla Kilani, Isabelle Régnier, Lucia Dore-Ivanovitch, Carlo Bach et Louis Garrel (president).
En attendant de découvrir la Palme d’Or demain, les différentes sections cannoises ont sorti leurs palmarès respectifs. Commençons avec la Semaine de la Critique qui a dévoilé ses deux prix du court. Pour rappel, le Jury était composé de Mia Hansen-Løve (Présidente), Brad Deane, Savina Neirotti, Johannes Palmroos & Lorna Tee.
« Swimmer » est un film réalisé par Lynne Ramsay (« We need to talk about Kevin »), qui a signé par le passé trois autres courts métrages dont deux ont remporté le Prix du Jury (Court métrage) au Festival de Cannes : « Small Deaths » (1996) et « Gasman » (1998). Elle revient au format court en tournant un des quatre films célébrant les Jeux Olympiques de Londres de 2012. Déjà récompensé par le BAFTA 2013 du meilleur court métrage, « Swimmer » vient d’être sélectionné à la 44ème Quinzaine des Réalisateurs.
Sous l’apparence de la sagesse se cache parfois une vitalité surprenante, une précieuse énergie prête à rompre avec l’ordre des choses. Au fond, ce n’est pas seulement au personnage d’Olena qu’on pourrait appliquer cette puissance dissimulée, mais au court métrage éponyme d’Elżbieta Benkowska dans son ensemble, tout premier film polonais à concourir à la Palme d’or dans sa catégorie courte.
Sélectionné à la 52e Semaine de la Critique, « Océan » d’Emmanuel Laborie montre la fin d’une enfance. Période si précieuse de notre vie, moment d’innocence et de découverte qu’Emmanuel Laborie réussit si bien à décrire à travers ce film qui mêle la douceur des souvenirs de vacances à la violence de la prise de conscience de l’âge adulte.
Martha a vécu toute sa vie dans un ranch des hautes plaines canadiennes. Maintenant que sa mère n’est plus là et que son ivrogne de père a vendu son cheval, il ne reste plus grand chose pour la retenir. « Going South » (Vers le Sud), le film de Jefferson Moneo, en compétition à la Cinéfondation 2013, dresse le portrait d’une nation en mouvement, et d’une jeune femme au regard triste, un regard tourné vers l’horizon.
« Inseki to impotence » de Omoi Sasaki est présenté en compétition du Festival de Cannes. Ce court métrage japonais explore un thème assez rarement abordé, l’impuissance, et enrobe la narration autour d’un phénomène surnaturel, l’apparition d’une météorite dans le ciel nippon… De l’audace donc, dans cette création qui paraît atypique dans une pareille sélection !
Cette année, la sélection des courts métrages à la Quinzaine des Réalisateurs offre à la fois un panorama de films très différents les uns des autres et des thèmes traités plutôt similaires. C’est le cas des courts « Solecito » d’Oscar Ruiz Navia, « Man kann nicht alles auf einmal tun, aber man kann alles auf einmal lassen » de Marie-Elsa Sgualdo et « Pouco mais de un mês » d’André Novais Oliveira qui se penchent tous trois de manière intime sur la complexité des relations amoureuses.
Sélectionné à la Cinéfondation au Festival de Cannes, le court métrage « Exil » dépose des traces. Les traces d’un homme échoué sur une plage, contraint à une errance infinie, défait des origines et dans l’incertitude de l’après. Il n’est pas question ici de récit ou même de développement d’une trajectoire. Seulement de quelques murmures, de bruissements, de temporalités rompues, et de mouvements aléatoires.
Modération et tempérance ne sont habituellement pas les qualificatifs attribués au Festival de Cannes. Au contraire, l’événement prend ses quartiers dans les apparences les plus foisonnantes. Tout est prévu pour attirer et séduire. Le long tapis rouge est installé devant le palais. Les longs métrages réalisés par de grands cinéastes recouvrent la plupart des écrans, diamants officiels attendus par des centaines de spectateurs attroupés dans des fils interminables. Les longues robes aguicheuses des actrices se déploient sous les regards affamés des photographes.
Ce matin, la conférence de presse de la prochaine Quinzaine des Réalisateurs s’est tenue au Forum des images. À cette occasion, les titres des neuf courts métrages retenus ont été dévoilés par Edouard Waintrop, le Délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs. Parmi les noms cités, on retrouve avec intérêt ceux de João Nicolau (« Cançao de amor e saúde – Chanson d’amour et de bonne santé », de Marie-Elsa Sgualdo (« On The Beach ») et d’Eduardo Williams (« Pude ver un puma »).
La Semaine de la Critique a dévoilé hier après-midi sa 52ème sélection de courts et de longs-métrages sur son site internet. Voici les titres des 10 courts de la Semaine qui seront présentés le mois prochain, pendant le Festival de Cannes.
La sélection Cinéfondation a choisi 18 films (14 fictions et 4 animations) parmi les 1550 qui ont été présentés cette année par 277 écoles du monde entier. La Sélection reflète la diversité de l’enseignement du cinéma en mettant l’accent sur la qualité du travail d’écoles moins reconnues que les références traditionnelles. Cet élargissement du champ d’investigation est significatif cette année, avec un tiers d’écoles en sélection pour la première fois et un pays, le Chili, jamais encore représenté.
Alors que la sélection officielle des longs métrages du 66e Festival de Cannes sera présentée ce jeudi 18 avril, celle des courts métrages a été dévoilée en avant-première hier soir. Cette année, le comité de sélection a reçu 3500 courts métrages, représentant 132 pays de production différents. Neuf films retenus vont concourir pour la Palme d’or du court-métrage, qui sera remise par Jane Campion, Présidente du Jury, lors de la Cérémonie de clôture du 66e Festival de Cannes, le 26 mai prochain. Pour la première fois, un film palestinien participe à la compétition des courts métrages.
Les infos cannoises commencent à tomber avant les différentes conférences de presse prévues ce mois-ci. Si Jane Campion sera à la tête du Jury des courts métrages et de la Cinéfondation, Mia Hansen-Løve présidera les Jurys du Prix Découverte du court métrage et du Prix Révélation France 4 à la Semaine de la Critique.
L’info a été largement répandue hier : Steven Spielberg présidera le Jury du 66ème Festival de Cannes (15-26 mai). Mais il y a moins d’un mois, on entendait parler d’une autre présidence, moins médiatisée : Jane Campion présidera le Jury des courts métrages et de la Cinéfondation du prochain Festival de Cannes, succédant dans ce rôle à Jean-Pierre Dardenne, Michel Gondry, Hou Hsiao Hsien, Martin Scorsese ou John Boorman.
La Semaine de la Critique présentera cette année (16-24 mai) une compétition de 7 longs métrages (premiers et seconds films) issus du monde entier. Un nombre réduit de films pour de nombreuses projections (7 par film) : la Semaine offre une excellente visibilité publique, critique et professionnelle à Cannes. Elle tient à conserver un esprit d’ouverture en présentant également des oeuvres originales et inédites dans le cadre de 3 séances spéciales longs métrages (premiers et seconds films).
Natalia Garagiola, jeune réalisatrice argentine, était à Cannes cette année pour présenter son deuxième court métrage, « Yeguas y cotorras », un film intime et sensible, lors de la 52e Semaine de la Critique.