Archives par mot-clé : Laure Calamy

Iris et les hommes de Caroline Vignal

Iris et les hommes de Caroline Vignal

Iris a la quarantaine et elle mène une vie des plus admirables : elle habite un bel appartement parisien, son mari et elle forment l’archétype du Power Couple moderne et, par-dessus le marché, ses filles sont sages et brillantes. Seulement voilà, pour Iris, son exemplarité ne pallie pas à son besoin d’être désirable. C’est juste avant une réunion parents-profs (expéditive, sa fille a 17,8 de moyenne) qu’elle avoue à son amie qu’elle et son mari ne couchent plus ensemble. Une autre maman va lui faire une suggestion : prendre un amant. Il ne faut pas le lui dire deux fois.

Une femme du monde de Cécile Ducrocq

Une femme du monde de Cécile Ducrocq

Le premier long-métrage de Cécile Ducrocq Une femme du monde, sorti au cinéma le 8 décembre dernier, est disponible en DVD chez M6 vidéo. Bouleversant et touchant, le film nous plonge dans le quotidien d’une travailleuse du sexe. Porté par la formidable performance de Laure Calamy qui lui a valu d’ailleurs une nomination aux César 2022 pour la meilleure actrice, le film nous fait vivre 95 minutes intenses de révolte, de dégoût, de tristesse, et de joie.

Laure Calamy : « C’est fascinant de voir à quel point au cinéma, on ne maîtrise rien. Au théâtre, c’est plus moi qui choisis la prise ! »

Laure Calamy : « C’est fascinant de voir à quel point au cinéma, on ne maîtrise rien. Au théâtre, c’est plus moi qui choisis la prise ! »

Si Laure Calamy est encore peu présente dans des longs-métrages, on ne peut que se souvenir d’elle dans les courts-métrages « Ce qu’il restera de nous » (Vincent Macaigne) ou encore « Un Monde sans femmes » (Guillaume Brac) tant son jeu passe aussi bien par le texte que par le corps. Dans « La Contre-allée » de Cécile Ducroq en compétition à la Semaine de la Critique, elle est Suzanne, une prostituée qui connaît la crise. Nous l’avons rencontrée à Cannes pour un échange tout en rires et en bonne humeur.

Vincent Macaigne : « Ce que j’écris, ce ne sont pas des rôles, mais plutôt ce que j’ai envie de dire. J’ai une sorte de parole qui m’est personnelle »

Vincent Macaigne : « Ce que j’écris, ce ne sont pas des rôles, mais plutôt ce que j’ai envie de dire. J’ai une sorte de parole qui m’est personnelle »

Récemment, le MK2 Beaubourg semblait très attaché au format du moyen-métrage. Exercice de style extrêmement intéressant et surtout loin des exigences commerciales, le moyen-métrage est souvent trop peu visible sur les écrans, petits ou grands ou dans les festivals malheureusement. Ce cinéma permet par conséquent de (re)découvrir le double travail de Vincent Macaigne dans deux moyens-métrages. On le connaissait certes déjà comme comédien, on aura toujours le même plaisir à le voir ou à le revoir dans « Un monde sans femmes » de Guillaume Brac, récemment nominé aux César.

Un Monde sans femmes de Guillaume Brac

Un Monde sans femmes de Guillaume Brac

Présenté à Brive dans la même séance que « Pandore » de Virgil Vernier, autre moyen métrage stimulant de la compétition européenne, « Un Monde sans femmes » de Guillaume Brac succède intelligemment au « Naufragé », son film précédent, également tourné en Picardie avec l’étonnant Vincent Macaigne dans le rôle de Sylvain.