Festival Format Court #1, 12 courts à (re)voir en ligne du 22 au 26 avril 2020 !

Ce mercredi 22 avril 2020, aurait dû démarrer la 2ème édition de notre Festival Format Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) et ce, jusqu’à ce dimanche.
Ce mercredi 22 avril 2020, aurait dû démarrer la 2ème édition de notre Festival Format Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) et ce, jusqu’à ce dimanche.
En 1981, la bande-dessinée franco-belge connaît son âge d’or. La science-fiction et la fantaisie ont le vent en poupe. Bilal, Bourgeon, ou les frères Schuiten se révèlent les uns après les autres. Mœbius et Jodorowsky publient le premier tome de L’Incal, RanXerox montre enfin le bout de sa carcasse cybernétique, et Loisel planche déjà, avec Le Tendre, sur ce qui deviendra La Quête de l’Oiseau du Temps.
En 2007, The Guardian fait un classement des 40 meilleurs réalisateurs vivants. En douzième position, juste au-dessus de Béla Tarr, Wong Kar-Wai, Perdo Almodovar, Todd Haynes et Quentin Tarantino, nous trouvons Lynne Ramsay.
Au Festival Anima (Belgique), nous avons rencontré Bruno Collet, sculpteur de métier et réalisateur de nombreux courts métrages, réalisés notamment en stop motion. A l’origine de Mémorable, l’un des 2 films français sélectionné aux Oscars 2020 dans la catégorie “Meilleur court métrage d’animation”, le cinéaste rennais revient sur son parcours, son goût pour la sculpture, ses débuts dans l’animation et nous explique comment il a réussi à concilier ses deux passions. Dans cet entretien, Bruno Collet évoque aussi le sujet risqué de son film (la maladie d’Alzheimer), l’animation encore trop étiquetée « jeune public », mais aussi ses doutes et son envie de passer au format long.
Si le réalisateur américain Edmund Elias Merhige s’est illustré par une pincée de thrillers grand publics (deux en réalité : L’Ombre du Vampire en 2000, et Suspect Zero en 2004), sa renommée n’est due qu’à un seul et unique métrage, dont le titre reste pour certains synonyme de « film culte », à l’image d’un Tetsuo (Shin’ya Tsukamoto, 1989) ou d’un Eraserhead (David Lynch, 1977), avec lesquels il partage nombre de caractéristiques : Begotten, sorti en 1991.
La fin des années soixante, et le début de la décennie soixante-dix furent, au Japon comme ailleurs, mouvementées. Les traumatismes de la guerre et l’invasion américaine ont laissées des meurtrissures profondes dans la population. Les mœurs changent. La modernité, économique et idéologique, est en train de transformer le pays.
Garant d’un cinéma particulièrement acéré et décapant depuis le milieu des années 80, Olivier Smolders a toujours occupé une place de choix au sein de la rédaction de Format Court.
Samedi 8 février 2020, le palmarès du 42ème Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand a été rendu public, l’occasion de dresser un état des lieux de la production internationale. Pour cette nouvelle édition, nous avons choisi d’orienter nos regards vers la compétition Labo, censée regrouper à elle seule les œuvres les plus audacieuses et les plus étonnantes, toutes ces pépites un peu trop rebelles incapables de rentrer dans la moindre case.
Actrice et réalisatrice, Bérangère McNesse est habituée des caméras depuis son enfance. Il y a une semaine, elle a remporté en Belgique le Magritte du meilleur court-métrage pour Matriochkas, un très beau film porté par le trio formé par Héloïse Volle, Victoire du Bois et Guillaume Duhesme. Film qu’elle présente en ce moment au Festival de Clermont-Ferrand, sélectionné en compétition internationale. À l’occasion de cet entretien, elle aborde la surprise de la composition, l’auto-production, les plans de carrière et la confiance des réalisateurs de courts.
Dans son deuxième court-métrage, La Veillée, en sélection nationale à Clermont-Ferrand, Riad Bouchoucha raconte le malaise de Salim qui étouffe dans le petit appartement familial et ne trouve pas le calme et l’intimité auxquels il aspirait pour veiller le corps de sa mère.
Il y a un an, nous avons rencontré Damien Bonnard au Carreau du Temple, à Paris. Parrain de la première édition du Festival Format Court (avec Philippe Rebbot), il nous a parlé avec générosité de peinture, de mini mondes, de bons scénarios, de rôles de composition, de ses débuts, de piliers (Bertrand Blier, Alain Guiraudie) comme de la relève (Ladj Ly, Sylvain Desclous). Aujourd’hui, il est nommé aux César 2020 comme meilleur acteur pour Les Misérables. Nous publions son long entretien autour de son parcours, de son métier et de sa vision du cinéma.
À la faveur de l’exposition Démons et Merveilles, Critique de la raison pure – Olivier et Quentin Smolders, le Centre Wallonie-Bruxelles (46, rue Quincampoix, 75004 Paris) propose un cycle Pleins feux sur Olivier Smolders, du 23 au 26 janvier 2020, qui présente l’intégrale de ses films, avec une lecture-concert le 23 janvier et une classe de cinéma le 25 janvier.
La société de conservation et restauration de films anciens Lobster Films a édité le mois dernier un coffret réunissant trois courts-métrages d’un réalisateur quelque peu oublié de l’histoire du cinéma : André Chotin.
Depuis plusieurs années, on croise Enrico Vannucci, conseiller en programmation à la Biennale de Venise. Depuis 2014, il officie à la Mostra et fait remonter ses coups de cœur auprès du comité de sélection du festival. Maîtrisant le format court, il vient d’être juré au Festival du Nouveau Cinéma à Montréal. Avant cela, on l’a attrapé à Venise pour parler courts, sélection, frissons, partis pris et paris sur l’avenir.
Le Chant d’Ahmed raconte la rencontre d’Ahmed, un employé des bains-douches proche de la retraite, avec Mike, un adolescent à la dérive qui rêve de devenir rappeur. Après sa sélection dans la compétition nationale du dernier Festival de Clermont-Ferrand, le cinquième court-métrage de Foued Mansour vient d’être présélectionné aux Cesar 2020.
À l’heure du digital où tout file et se perd dans les méandres des bandes passantes et de la 5G bientôt naissante, raconter et faire découvrir n’est plus seulement une passion, c’est aussi une nécessité. Car l’histoire du Cinéma n’est-elle pas également un témoin de l’Histoire ?
Petit rappel au sujet de la soirée After Short de lundi prochain, le 24 juin au Point Éphémère, consacré aux courts présentés cette année à Cannes.
En ce 72ème festival de Cannes, parmi les courts métrages sélectionnés, on découvre trois réalisateurs israéliens : Yona Rozenkier, Yarden Lipshitz Louz et Dekel Berenson.
Cinq jours de courts, cinq jours de découvertes et de surprises. Du 3 au 7 avril dernier, avait lieu le premier festival de Format Court au Studio des Ursulines, dans le 5e arrondissement de Paris. La richesse de cette édition tenait notamment au fait qu’elle n’était pas compétitive mais s’organisait selon une logique rétrospective.
L’affiche du Festival de Cannes 2019, tirée de La Pointe courte, le premier long-métrage d’Agnès Varda. Il s’agit de la 2ème collaboration de la graphic designer Flore Maquin avec le festival après un premier essai réussi et bleuté l’an passé (d’après une photo de George Pierre prise sur le tournage de Pierrot le Fou).