Oh Willy… d’Emma de Swaef et de Marc Roels

Oh Willy… d’Emma de Swaef et de Marc Roels

« Oh Willy… », ce titre, à prononcer comme un soupir, évoque le surgissement du souvenir, et la mélancolie qui caractérise le personnage éponyme du film d’Emma de Swaef et Marc Roels. Projeté en avant-première en compétition nationale au Festival International de Clermont-Ferrand, « Oh Willy… » nous plonge dans un univers délicat et poétique, une véritable quête des origines.

O comme Oh Willy…

O comme Oh Willy…

À la mort de sa mère, Willy retourne dans la communauté de naturistes au sein de laquelle il a grandi. Rendu mélancolique par ses souvenirs, il décide de fuir dans la nature où il trouve la protection d’une grosse bête velue.
Réal. : Emma de Swaef et Marc Roels
Animation, 16’52 », 2011
Belgique, France, Pays-Bas

W comme We’ll become oil

W comme We’ll become oil

Des étendues désertiques portent les stigmates d’un méta-conflit, au delà des controverses politiques ou idéologiques visibles. Un état de crise continue et inexplicable envahit l’espace, transformant des paysages minéraux en scènes de guerre. L’histoire du pétrole prend le dessus sur l’Histoire.
Réal. : Mihai Grecu
Animation, Expérimental, 8′, 2011
Roumanie

Kazak x 3

Kazak x 3

Le cru 2012 de la 34e édition du Festival International de Clermont-Ferrand a un goût de Kazak. Lauréat du Prix Procirep 2011 du meilleur producteur, Kazak Productions s’est vu en effet offrir une carte blanche lors du plus grand festival de court métrages. À l’image de leur « ligne éditoriale » qui se veut contemporaine, hétéroclite et osée voire radicale, ils nous proposent ici une sélection diversifiée et tranchée.

C comme Ce qu’il restera de nous

C comme Ce qu’il restera de nous

Une histoire tragique, celle de deux frères qui font face à la mort de leur père. L’un a été aimé et l’autre injustement délaissé par le père qui ne lui laisse rien. Le favori, celui qui en a le moins besoin et qui est le plus désintéressé par l’argent, hérite de tout.
Réal. : Vincent Macaigne
Fiction, 40′, 2011
France

Noise de Przemysław Adamski

Noise de Przemysław Adamski

On effleure la beauté d’un film non seulement dans sa propension à offrir une vision transparente du monde mais également dans la valeur donnée à l’imaginaire des personnages, c’est-à-dire à la possibilité de voir figurer l’univers mental du protagoniste à l’écran. Dans le cas de “Noise” (littéralement “Le bruit”), un court-métrage inclassable mêlant les techniques du stop-motion, du dessin, et de l’incrustation virtuelle, il s’agit de laisser poindre visuellement les sensations d’un homme isolé dans une chambre.

N comme Noise

N comme Noise

Un travail audiovisuel où le son tient le rôle principal. Les bruits qui s’immiscent dans l’appartement du protagoniste font l’objet de son interprétation, générant des images aléatoires qui entrent en interaction. Privés de leur corrélation visuelle, les sons évoquent des images qui sont souvent à cent lieues de leur source réelle.
Réal. : Przemyslaw Adamski
Animation, 7′, 2011
Pologne

N comme Natpwe, le festin des esprits

N comme Natpwe, le festin des esprits

Taugbyon, minuscule village du centre de la Birmanie. Lieu de pèlerinage annuel pour des dizaines de milliers de croyants. Pendant cinq jours, fidèles et médiums célèbrent le culte des nats, les esprits du panthéon birman. Cinq jours d’offrandes, de cérémonies, de rituels de possession. Cinq jours de liberté, dans une société verrouillée à l’extrême.
Réal. : Tiane Doan na Champassak et Jean Dubrel
Documentaire, 30′, 2011
France

T comme Le temps de quelques jours

T comme Le temps de quelques jours

Ce film est l’une des rares expériences d’une rencontre avec des moniales cloîtrées, dans l’abbaye de Bonneval, dans l’Aveyron. Il se présente sous la forme d’une déambulation contemplative. Le film esquisse quelques portraits de femmes et interroge le spectateur sur son rapport aux autres, à la nature et au temps.
Réal. : Nicolas Gayraud
Documentaire, 62′, 2011
France

A comme l’amour à trois têtes

A comme l’amour à trois têtes

Une exploration des relations amoureuses entre hommes et femmes au travers de trois générations de figures féminines de la même famille: la grand-mère, la mère et la petite-fille – la réalisatrice du film. Ninette, Sylviane et Elsa: trois époques, trois visions, trois expériences qui s’affrontent et se confrontent. Derrière ces histoires d’amour, se dessine un questionnement autour de la transmission intergénérationnelle, de l’image féminine et du rapport mère-fille.
Réal. : Elsa Levy
Documentaire, 26′, 2011
Suisse

D comme Dans l’ombre

D comme Dans l’ombre

La Belgique, au cœur de l’Europe, apparaît pour beaucoup de réfugiés politiques comme la Terre Promise. Mais que faire lorsqu’on est noyé dans un système politique de contradiction et d’apathie et qu’on finit par se retrouver face à l’inverse de la liberté tant souhaitée ?
Réal. : Bart S. Vermeer
Documentaire, 43′, 2011
Belgique

T comme Tiers-paysage

T comme Tiers-paysage

Réalisé avec une famille tsigane vivant dans un bidonville à Montpellier, Tiers-paysage interroge le lieu des marges et ses habitants. Au travers des saisons se déroule le quotidien de cette famille, entre la ferraille, la mendicité, les allers-retours en Roumanie, les moments d’inquiétude et les moments de joie. Trois générations de femmes cohabitent dans ces cabanes précaires, tissent le fil de leurs histoires alors que, derrière elles, les grus étendent l’emprise de la ville.
Réal. : Naïs Van Laer et Yasmine Bouagga
Documentaire, 52′, 2011
France

L comme Un long cri mêlé à celui du vent

L comme Un long cri mêlé à celui du vent

À Marseille, il y a ceux qui travaillent sur le port et les autres. Le mythe d’un monde impénétrable et d’une classe ouvrière contestataire est nourri de part et d’autre de cette frontière. Ce film propose une immersion fantastique et fantasmée au cœur de ce monde à part aujourd’hui voué à disparaître.
Réal. : Julie Aguttes
Documentaire, 42′, 2010
France