Formats Longs

Tengo Sueños Eléctricos de Valentina Maurel

Tengo Sueños Eléctricos de Valentina Maurel

Le premier long-métrage de Valentina Maurel, Tengo Sueños Eléctricos, sort en salles le 8 mars avec Geko Distribution. Un film qui nous plonge dans les errances adolescentes de la jeune Eva et qui fut repéré en 2022 à Locarno, où il a décroché les Prix de la Meilleure Réalisation, de la Meilleure actrice (Daniela Marín Navarro) et du Meilleur Acteur (Reinaldo Amien Gutiérrez).

Nayola de José Miguel Ribeiro

Nayola de José Miguel Ribeiro

Le premier long-métrage de José Miguel Ribeiro, distribué par Urban Distribution, sort le 8 mars et nous plonge dans l’histoire terrible de l’Angola. Avec une animation magnifique et une histoire touchante, le réalisateur portugais signe un film saisissant sur la guerre civile qui a secoué le pays pendant près de 25 ans.

Will my parents come to see me ? de Mo Harawe

Will my parents come to see me ? de Mo Harawe

Grand Prix de la compétition internationale du Festival de Clermont, Mo Harawe nous emmène en Somalie dans son dernier court-métrage de 28 minutes, Will My Parents Come To See Me ?. On suit une policière qui, dans sa voiture, enfile son uniforme avant d’accompagner un prisonnier, Farah, qui s’apprête à être exécuté. Si le court-métrage adopte d’abord la posture du condamné à mort en plaçant la caméra derrière les barreaux ou encore en décomposant par un montage méticuleux sa visite médicale, on suivra subtilement le sort de la policière à sa charge, que le système va lentement affecter.

Aftersun de Charlotte Wells

Aftersun de Charlotte Wells

La sortie nationale ce mercredi de Aftersun – dont la visibilité en salles est longtemps restée incertaine en tant que film estampillé MUBI jusqu’à ce que Condor se positionne officiellement dessus – nous permet de revenir vers la plus belle révélation de la Semaine de la Critique 2022. La britannique Charlotte Wells s’était construite une réputation au Royaume-Uni grâce à ses réalisations étudiantes, Yesterday (2016), Laps (2017), et Blue Christmas (2017), tout en restant confidentielle en France. Tous trois visibles en ligne (https://charlotte-wells.com/), ces films tiennent en germe la singularité thématique et la visée de mise en scène de son autrice, et un visionnage rétroactif permet de souligner la prise en puissance de la cinéaste lors de son passage brillant au long métrage.

L’Ascenseur de Dong Jiang

L’Ascenseur de Dong Jiang

Premier court du jeune réalisateur chinois Dong Jiang, L’Ascenseur, en compétition nationale à Clermont-Ferrand, met en scène la réunion syndicale des copropriétaires d’un immeuble au sujet de l’installation d’un ascenseur. Dans un huis-clos sans artifice, Dong Jiang dénonce de manière implacable l’indifférence et l’individualisme qui se dissimulent trop souvent derrière la politesse et les bonnes intentions de chacun.

Aaaah ! de Osman Cerfon

Aaaah ! de Osman Cerfon

Osman Cerfon, repéré avec ses précédents courts Je sors acheter des cigarettes, Chroniques de la poisse et Comme des lapins, refait parler de lui ! Son nouveau court s’appelle Aaaah ! (et oui) et croque en 4 minutes des cris divers et variés commençant par la première lettre de l’alphabet. Le film, une dinguerie absolue dans la lignée farfelue de son travail entamé en 2007 avec Tête-à-tête (son film d’école de La Poudrière), est en compétition nationale à Clermont et sera présentée d’ici quelques jours dans la section Génération de la Berlinale.

Ovan Gruvan de Lova Karlsson et Théo Audoire

Ovan Gruvan de Lova Karlsson et Théo Audoire

Des maisons de poupées grandeur nature glissent, comme posées sur d’imposants rails, dans un décor d’une neige presque trop propre pour être prise au sérieux. On comprend que nous sommes en Suède – grâce à la langue si on a l’oreille, et sinon grâce à une carte placardée dans une chambre d’enfants pour nous ôter de tous doutes -, et dans une ville minière grâce à une splendide succession de plans panoramiques sur celle-ci.

48 hours de Azadeh Moussavi

48 hours de Azadeh Moussavi

Programmé en compétition internationale à Clermont-Ferrand, 48 Hours de la réalisatrice iranienne Azadeh Moussavi traite du difficile retour d’un père emprisonné à Téhéran chez lui, dans sa famille, pendant 2 jours. Seul, il se retrouve face à sa femme et sa petite fille et tente de retrouver les gestes du quotidien et de reprendre sa place dans son foyer.

Radiadio de Ondine Novarese

Radiadio de Ondine Novarese

Le « Seder » est un repas de Pessah, une fête, se déroulant à Pâques, célébrant la libération du peuple juif et la sortie d’Egypte. Après un parcours son à la Fémis, Ondine Novarese nous invite avec ce film à participer au Seder de sa famille et notamment à celui de son grand-père en 1959. Le film est en ce moment diffusé dans la thématique Jeune création au FIPADOC 2023 qui met à l’honneur des films de réalisateur.ice.s produits dans le cadre de leurs formations. À l’ère du numérique et du Covid, le film nous montre comment tentent de survivre traditions religieuses et familiales. Un dialogue entre images d’archives et prises de vues réelles.

L’étrange histoire du coupeur de bois de Mikko Myllylahti

L’étrange histoire du coupeur de bois de Mikko Myllylahti

Il était une fois, dans la campagne finlandaise enneigée, un bûcheron du nom de Pepe. Il vivait paisiblement avec ses proches jusqu’au jour où la situation se dégrade brutalement pour lui. Pepe doit alors faire face aux différents drames de la vie. Voici L’étrange histoire du coupeur de bois, le premier long-métrage du réalisateur et poète Mikko Myllylahti entièrement tourné en 35mm.

La Passagère de Héloïse Pelloquet

La Passagère de Héloïse Pelloquet

Dans Les Faux Monnayeurs (1925), André Gide écrivait qu’”On ne découvre pas de terre nouvelle sans consentir à perdre de vue, d’abord et longtemps, tout rivage”. Cette métaphore résume magnifiquement le thème du nouveau film de la réalisatrice, scénariste et chef-monteuse Héloïse Pelloquet, La Passagère, en salles ce mercredi 28 décembre. Format Court, vous conseille d’embarquer sur le navire de la réalisatrice au premier long-métrage distribué par Bac Films…

Les années super 8 de Annie Ernaux et David Ernaux-Briot

Les années super 8 de Annie Ernaux et David Ernaux-Briot

Aujourd’hui, sort en salles « Les Années Super 8 » grâce au distributeur New Story. Présenté en avant-première lors de la 11e édition du Champs-Elysées Film Festival, le premier long-métrage de la femme de lettres française Annie Ernaux résume une décennie de sa vie à partir des pellicules enregistrées par son ex-mari, Philippe Ernaux-Briot. Le film est également signé par leur fils David Ernaux-Briot, et a fait partie de la sélection 2022 de la Quinzaine des Réalisateurs.

Saint Omer de Alice Diop

Saint Omer de Alice Diop

Pour son premier long-métrage de fiction, Alice Diop nous propose d’assister au procès d’une femme coupable d’infanticide. Elle s’inspire pour cela d’un fait divers réel, l’histoire de Fabienne Kabou, qui a déposé son bébé sur une plage du Nord, le laissant à la merci des flots. Saint Omer fut en sélection officielle au Festival de Venise 2022, où il a reçu le Lion d’argent – Grand Prix du Jury et le Lion du Futur – Prix Luigi de Laurentiis du Meilleur premier film. Il représentera la France aux Oscars 2023.

Juste une nuit de Ali Asgari

Juste une nuit de Ali Asgari

Le réalisateur Ali Asgari a l’habitude de révéler les pathologies sociales de la jeunesse iranienne, oppressée par un système impitoyable, étouffée par les interdis, les tabous, l’opinion publique. 
Format Court suit son travail artistique depuis bientôt dix ans, et la découverte de son bouleversant et audacieux court-métrage More than two hours à Cannes en 2013. Son deuxième long-métrage, Juste une nuit, remarqué à la Berlinale et maintenant distribué par Bodega Films, sort en salles ce mercredi 16 novembre 2022.