Créé à Bristol en 1972 par David Sproxton et Peter Lord, le studio Aardman a acquis une solide réputation dans le milieu artistique avec les aventures à succès de Wallace et Gromit, un esprit malicieusement anglais et le maniement raffiné de l’animation en pâte à modeler. Rencontrer Peter Peake, animateur chez Aardman, permet de fouiller dans sa besace de DVD et d’en extirper un disque aussi plat qu’un pain azyme, consacré aux chefs-d’oeuvre du célèbre studio de production.
Amérique, années 20 ou folles. Encore muet, le cinéma burlesque faisait beaucoup parler de lui. Les silhouettes et les gags de Buster Keaton, de Charlie Chaplin, de Harold Lloyd, de Stan Laurel et de son associé Oliver Hardy habillaient facétieusement les écrans. Mais les rires naissaient également du talent d’un autre, tour à tour acteur, réalisateur et producteur entre 1920 et 1940 : le très populaire Charley Chase. Oublié aujourd’hui, il était discernable par ses rôles de dandy séducteur à la tronche impayable (fine moustache, oreilles décollées, yeux facétieux, bouche pitre) assortie à ses cheveux coiffés à la brillantine.
C’est en 1998 que débute la fabuleuse aventure des Lutins du court métrage, une association qui vise à promouvoir et à diffuser la forme courte à travers différents évènements, tels que le Tour de France des Lutins ou encore la Nuit des Lutins. En attendant le mois de juin et sa prochaine nuit étoilée, un DVD « Les Lutins du court métrage : 10 ans, 10 films » édité chez DVD Pocket retrace la décennie en 10 films de référence récompensés lors des éditions précédentes. Lumière sur 5 feux follets.
En 2007, les Rencontres Henri Langlois, grandes partisanes de films d’étudiants, enregistraient leur 30ème édition, et éditaient en DVD une sélection de 14 courts métrages primés en interne, pour accompagner cet anniversaire. Après vision, trois d’entre eux s’installent en toute impunité dans cette chronique très marquée par le noir et blanc.
Tout amateur d’animation en a entendu parler ou a vu sa tronche, surmontée d’un n°6, quelque part. « Harvie Krumpet » est un anti-héros en pâte à modeler, porté sur les faits, les clopes, le nudisme et l’affranchissement des poules. Son étoile n’est pas spécialement bonne, mais cela ne l’empêche pas d’attirer la sympathie de ses juges (Prix du Public, du Jury, Fipresci à Annecy, en 2003, et Oscar du meilleur court métrage d’animation en 2004).
Fondée en 1968 par la SRF (la Société des Réalisateurs de Films), la Quinzaine des Réalisateurs est une section parallèle, indépendante, internationale et non compétitive du festival de Cannes. En 69, elle apparaît, sous le nom de « Cinéma en liberté ». Dès sa première édition, la manifestation s’intéresse aux jeunes et nouveaux cinéastes, aux preneurs de risques, aux audacieux, aux avant-gardistes, aux poètes, aux défenseurs d’un cinéma d’auteur indépendant et original.
Récompensé à Clermont-Ferrand, mais aussi à Fréjus ou encore à Angers, le second court métrage d’Antoine Bigeard vient d’être édité en DVD par la Fnac, qui en a fait son « Attention Talent » de l’année 2008. Diffusée dans les magasins de la chaîne de distribution de biens culturels (sic), cette édition, conçue par le réalisateur, permet de découvrir ses deux films et quelques bonus où il se met en scène, pour le meilleur et pour le pire.