Archives par mot-clé : Documentaire

Léonore Mercier : « Le son raconte énormément de choses »

Léonore Mercier : « Le son raconte énormément de choses »

Plasticienne, réalisatrice et compositrice, Léonore Mercier a réalisé Sauvage qui vient de remporter le Prix du court métrage au FIPADOC 2023. Le film nous immisce au coeur de la vie de chevaux sauvages en Espagne et notamment d’une pratique surprenante : “le rasage des bêtes” lors de laquelle ces chevaux sont rassemblés dans une arène afin de leur couper les crins. L’homme impose sa force sur l’animal devant une foule qui acclame un spectacle des plus troublants. Léonore Mercier propose avec ce documentaire une immersion sensorielle où questionner la place du vivant dans notre société devient une nécessité.

Jakub Gomółka. La relation entre l’esprit et l’image

Jakub Gomółka. La relation entre l’esprit et l’image

Jakub Gomółka est étudiant au département de réalisation de l’École nationale polonaise de cinéma de Lodz. Son court-métrage, Father.Son, est sélectionné dans la catégorie Jeune Création au FIPADOC 2023. On y rencontre Mariusz et son fils qui sortent tous deux de prison. C’est avec sincérité qu’il tente de montrer l’impact que le système carcéral porte sur leur vie, sur leur relation père-fils.

Ondine Novarese : « C’est le micro qui fait le cadre »

Ondine Novarese : « C’est le micro qui fait le cadre »

Dans Radiadio, on découvre les joies des retrouvailles d’une famille autour de la traditionnelle fête juive de Pessah. Depuis des générations, les gestes se transmettent, se perdent mais gardent leur sincérité. Ondine Novarese, la réalisatrice de Radiadio, a peur de voir ces gestes traditionnels disparaître mais elle aime sa famille, même si le Pessah sur Zoom est un sacré bazar !

Radiadio de Ondine Novarese

Radiadio de Ondine Novarese

Le « Seder » est un repas de Pessah, une fête, se déroulant à Pâques, célébrant la libération du peuple juif et la sortie d’Egypte. Après un parcours son à la Fémis, Ondine Novarese nous invite avec ce film à participer au Seder de sa famille et notamment à celui de son grand-père en 1959. Le film est en ce moment diffusé dans la thématique Jeune création au FIPADOC 2023 qui met à l’honneur des films de réalisateur.ice.s produits dans le cadre de leurs formations. À l’ère du numérique et du Covid, le film nous montre comment tentent de survivre traditions religieuses et familiales. Un dialogue entre images d’archives et prises de vues réelles.

After Short spécial Documentaire, mercredi 14.12 à l’ESRA !

After Short spécial Documentaire, mercredi 14.12 à l’ESRA !

Après avoir consacré deux soirées aux courts-métrages de fiction et un événement dédié aux courts d’animation en lice aux César 2023, Format Court vous invite à son After Short dédié au cinéma documentaire, le mercredi 14 décembre prochain à l’ESRA, en présence de nombreuses équipes en sélection officielle aux prochains César. Comme d’habitude, ces soirées de Q&A, animées par les membres de Format Court, sont accessibles aux étudiants de l’ESRA comme au grand public.

Les écritures documentaires aux César du court 2022

Les écritures documentaires aux César du court 2022

La 47e Cérémonie des César, qui se tient ce vendredi, le 25 février, voit le retour d’une récompense qui n’avait pas été décernée depuis 1991 : le César du meilleur court-métrage documentaire. Ce César a été remis, de 1977 à 1991, à des cinéastes comme Agnès Varda, Chris Marker, Marceline Loridan et Joris Ivens, Georges Rouquier ou encore Raymond Depardon, à deux reprises.

Virgil Vernier : « Je cherche un état où les choses sont à la fois sublimes et dérisoires, triviales et mythologique »

Virgil Vernier : « Je cherche un état où les choses sont à la fois sublimes et dérisoires, triviales et mythologique »

Le dernier court-métrage de Virgil Vernier, Kindertotenlieder, était en compétition la semaine dernière au Cinéma du réel. À cette occasion, Format Court s’est entretenu avec le réalisateur des deux longs-métrages Mercuriales (2014) et Sophia Antipolis (2018) et de nombreux courts-métrages, parmi lesquels Pandore (2010), Orléans (2012) ou, Sapphyre Cristal (2019).

L’Usine de Sergueï Loznitsa

L’Usine de Sergueï Loznitsa

Le réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa hante depuis quelques années les festivals. Depuis Dans la Brume, en 2012, nous le retrouvons régulièrement à Cannes, que ce soit pour Une Femme Douce en 2017 ou Donbass en 2018. Pourtant, sa filmographie ne saurait se limiter à quelques films primés. En parallèle de ses ambitieux films de fiction, Loznitsa ne se plaît parfaitement que dans le documentaire à tendance expérimental, que ce soit via le court ou le long-métrage, genre dont il ne semble jamais vouloir se lasser.

U comme L’Usine

U comme L’Usine

Une fonderie où l’on recycle le métal, une briqueterie. Les gestes du travail, la répétition. Diptyque : masculinité et féminité, continuité et interruption, intégralité et fragmentation. Contemplation impressionniste d’un monde industriel qui disparaît.
Réal. : Sergueï Loznitsa
Documentaire, 29’58 », 2004
Russie

Carrière de Pissy de Eliott Chabanis

Carrière de Pissy de Eliott Chabanis

Des paysages meurtris de roches morcelées, des étendues de cendre, des graviers, des débris, le tout semblant sans vie, et, pourtant, quelques flammes isolées qui se consument au loin. Des tentes brunes se gonflent et se dégonflent sous l’effet du vent, presque aussi anciennes, presque aussi immobiles que des monuments antiques.