Focus César 2026

Focus César 2026

Chaque année, Format Court accompagne, avec ses articles et entretiens, le parcours des courts métrages sélectionnés aux César. La composition des 3 sélections officielles : animation, documentaire et fiction, fut révélée le mois dernier par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, soit 48 films en lice pour les 3 statuettes réservées aux courts métrages français.

Lucile Hadžihalilović : « Ce qui me plaît au cinéma, c’est d’entrer dans un univers »

Lucile Hadžihalilović : « Ce qui me plaît au cinéma, c’est d’entrer dans un univers »

Cette semaine sort en salles le nouveau long-métrage de Lucile Hadžihalilović, « La Tour de glace ». Le film a reçu l’Ours d’argent de la meilleure contribution artistique à la Berlinale 2025. Une rétrospective lui était également dédiée ce week-end à la Cinémathèque française, en sa présence. Une occasion pour Format Court de partir à la rencontre de la réalisatrice, qui nous a parlé de son parcours, de son rapport entre son cinéma et l’enfance, et de son travail sur les atmosphères dans ses films.

Gabriel Abrantes. L’art, le choc électrique, le déplacement intérieur

Gabriel Abrantes. L’art, le choc électrique, le déplacement intérieur

Figure singulière du cinéma contemporain portugais, Gabriel Abrantes navigue entre l’art plastique, le court-métrage expérimental et les longs-métrages surprenants. En mai dernier, il présentait en compétition à Cannes son nouveau court, « Arguments in Favor of Love » (« Disputes en faveur de l’amour »), un film d’animation émouvant dans lequel un couple de fantômes se disputait autour d’un piano sur le couple, la famille et le deuil.

F comme Une Fugue

F comme Une Fugue

De Frère, Sœur se souvient qu’il avait les yeux noirs, des cheveux semblables aux siens, des épaules fines comme les ailes d’un oiseau et qu’il connaissait par cœur le chemin de la rivière. De Frère, Sœur n’a rien oublié.
Réal. : Agnès Patron
Animation, 15′, 2025
France

Festival d’Annecy 2025

Festival d’Annecy 2025

Le Festival d’Annecy 2025, qui a ouvert ses portes le 8 juin, accueillera une nouvelle fois des milliers de passionnés d’animation du monde entier. L’édition 2024 avait rassemblé plus de 17 000 accrédités issus de 100 pays, confirmant son statut de rendez-vous majeur du secteur. Cette année encore, le festival proposera une semaine de projections, de rencontres professionnelles et d’événements dédiés à l’animation sous toutes ses formes.

I’m Glad You’re Dead Now de Tawfeek Barhom

I’m Glad You’re Dead Now de Tawfeek Barhom

« Quand nous regardons un court métrage, nous sentons bien qu’un univers plus vaste se met en place, un univers qui n’est pas réductible à la somme des plans vus à l’écran. » remarquait le professeur Sébastien Févry. C’est dans cet univers hors-film que la Palme d’or du festival de Cannes a enfoui ses secrets. « I’m Glad You’re Dead Now » est paradoxal, difficile à décrire et pourtant limpide, clair sans rien réellement montrer ou prononcer.

Florence Miailhe : « Ce n’est pas par hasard que l’on choisit un sujet en particulier »

Florence Miailhe : « Ce n’est pas par hasard que l’on choisit un sujet en particulier »

Dans l’effervescence discrète d’un café parisien, entre le tintement des tasses et le murmure des conversations, nous rencontrons Florence Miailhe, figure incontournable du cinéma d’animation. Réalisatrice au style pictural inimitable, elle façonne ses films comme des tableaux en mouvement, jouant avec la matière et la couleur pour donner vie à des récits empreints de poésie et d’humanité. Après le succès de La Traversée, son premier long métrage salué pour sa puissance narrative et son approche visuelle singulière, elle revient avec Papillon, un court métrage déjà remarqué, nommé aux César 2025. Une nouvelle occasion d’explorer son univers onirique et de comprendre ce qui anime son processus créatif.

L’Envoûtement de Nicolas Giuliani

L’Envoûtement de Nicolas Giuliani

Quelques pas dans la nuit, une pierre et une main qui l’enserre, voilà comment débute « L’Envoûtement » de Nicolas Giuliani, réalisateur de trois courts métrages : Petites Vallées, Les Louves et Elio, qui révélaient son affection particulière pour les grands espaces et la ferveur des liens entre les êtres, qu’ils soient familiaux ou amoureux. « L’Envoûtement » présélectionné en vue des César 2025, offre une histoire d’amour déchirante, rarement montrée au cinéma, filmée avec tendresse et pudeur.

S comme Soleil gris

S comme Soleil gris

Sous un soleil caniculaire, Charlie s’ennuie ferme et rêve d’aller à la mer. Mais elle est contrainte de garder un motel miteux avec sa cousine Jess qui reste affalée dans son transat. Les deux ados ne s’entendent pas et se chamaillent à la moindre occasion. À la radio, la voix monocorde d’un éminent chercheur en collapsologie prédit une fin du monde imminente. La piscine est vide, le soleil tape, la tension monte : l’apocalypse écologique annoncé sur les ondes fait soudain irruption dans la réalité.
Réal. : Camille Monnier
Animation, 2012, 2024
France

P comme Papillon

P comme Papillon

Dans la mer, un homme nage. Au fur et à mesure de sa progression, les souvenirs remontent à la surface. De sa petite enfance à sa vie d’homme, tous ses souvenirs sont liés à l’eau. Certains sont heureux, d’autres glorieux, d’autres traumatiques. Cette histoire sera celle de sa dernière nage. Elle nous mènera de la source à la rivière – des eaux des bassins de l’enfance à ceux des piscines – d’un pays d’Afrique du Nord aux rivages de la Méditerranée – des stades olympiques aux bassins de rétention d’eau – des camps de concentration aux plages rêvées de La Réunion. L’homme finira par disparaître dans le bleu infini de la mer.
Réal. : Florence Mihaille
Animation, 14’26, 2024
France

Les Prix Louis Delluc 2024 remis à Alain Guiraudie et Jonathan Millet

Les Prix Louis Delluc 2024 remis à Alain Guiraudie et Jonathan Millet

Le Prix Louis Delluc est une récompense cinématographique française décernée depuis 1936 et nommée en hommage à l’écrivain et réalisateur Louis Delluc. En 1999, a été créé le prix Louis Delluc du premier film. Mercredi 4 décembre, deux réalisateurs, passés par le court, ont reçu ces 2 distinctions honorifiques. Un bon encouragement avant les Lumière et les César.

After Short Animation, jeudi 21.11, 19h à l’ESRA

After Short Animation, jeudi 21.11, 19h à l’ESRA

Après un premier After Short, organisé mardi 12 novembre dernier autour des courts de fiction présélectionnés aux prochains César (en présence de 8 équipes), retrouvez-nous le jeudi 21 novembre prochain dès 19h à l’ESRA pour notre 2ème After Short de l’année centré sur les courts d’animation en lice aux César, auquel participeront 9 équipes de films et 15 professionnels.

Rémi Brachet : « Il faut réfléchir à la manière de casser son regard »

Rémi Brachet : « Il faut réfléchir à la manière de casser son regard »

Scénariste et réalisateur, Rémi Brachet vient de présenter « Chère Louise », un film sur l’histoire imaginée de son arrière grand-mère tuée par son mari en 1949, sélectionné en compétition officielle courts métrages du 13e FIFIB (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux). On y suit Louise en 1968, en vacances dans un camping en Italie avec son fils et ses petits-enfants, et la vie qu’elle aurait eu si elle n’avait pas été assassinée vingt ans plus tôt. Retour sur son travail et son approche, en regard de son film documentaire « La Fin des Rois » qui se penche sur la condition des habitantes dans la ville Clichy-sous-Bois en 2019.

Guil Sela : « Le cinéma, c’est l’art de montrer et non de juger »

Guil Sela : « Le cinéma, c’est l’art de montrer et non de juger »

Originaire d’Israël, Guil Sela émerge comme un talent au style et au point de vue uniques, lui qui a déjà œuvré en tant que photographe avec son exposition « La Note Bleue ». Avec Montsouris, lauréat du Prix Découverte Leitz Cine du court métrage à la Semaine de la Critique, il interroge la place du filmeur dans notre société, le tout avec un humour qui nous met dans un immense malaise. Le temps d’un entretien, il revient sur les origines de son projet ainsi que ses envies pour la suite.

M comme Montsouris

M comme Montsouris

Un beau jour d’automne, au Parc Montsouris, Jacques et Nathan cherchent des gens intéressants à filmer pour leur documentaire. Ils tombent par hasard sur Pierre et Martin, deux drôles d’oiseaux qui s’apprêtent à vivre un moment inattendu.
Réal. : Guil Sela
Fiction, 14′, 2024
France

Montsouris de Guil Sela

Montsouris de Guil Sela

Au milieu du brouhaha et du chaos de la vie parisienne, les parcs se révèlent comme des endroits à part dans le temps, où chaque plaine est remplie de pique-niques et d’histoires cachées. C’est dans ce décor du quotidien que Guil Sela décide de poser les cadres de son court-métrage Montsouris, Prix Découverte Leitz Cine du court-métrage à la Semaine de la Critique 2024, qui nous raconte l’histoire de Jacques et Nathan et de leur recherche désespérée de gens intéressants à filmer pour leur documentaire.