Mostra de Venise 2010

La Mostra internazionale d’arte cinematografica di Venezia, le doyen des festivals de films, célèbre sa 67ème édition cet été, du 1er au 11 septembre.
La Mostra internazionale d’arte cinematografica di Venezia, le doyen des festivals de films, célèbre sa 67ème édition cet été, du 1er au 11 septembre.
En janvier festivalier, « Zeitriss » nous avait troublés par la beauté de son noir et blanc, par l’originalité de son cadre et par l’éclatement de sa structure narrative. En septembre, son réalisateur, Quimu Casalprim i Suárez, débarquait à Paris, à l’occasion du festival Silhouette. Rendez-vous virtuel avec cet étudiant catalan à l’école KHM de Cologne.
Dimanche, Silhouette a esquissé sa neuvième révérence au Parc des Buttes-Chaumont. En attendant 2011 et les dix ans du festival, découvrez le palmarès de cette dernière édition.
« Dounouia, la vie », le second film d’Olivier Broudeur et Anthony Quéré, conte avec acuité l’histoire d’un jeune Malien apatride qui atterrit dans une cité française.
Un nouveau film de Bill Plympton, c’est toujours un événement. Format Court s’est donc précipité au Festival Silhouette pour découvrir la dernière œuvre du plus charnel des cinéastes d’animation.
« Ceci est notre héritage »
Mercredi, le plus parisien des Festivals de courts métrages affichait « Monsieur l’Abbé », le dernier né de Blandine Lenoir. Bien différent de ses précédents courts, celui-ci s’impose par sa mise en scène et son sujet peu catholique.
« À coup sûr, ça c’est un film mexicain ». « Je ne sais pas où est Kim Basinger mais ce qui est sûr, c’est qu’elle ne vit pas à Ringis, ça, je le saurais ! ». « Il est sous-titré, ce film ? » Et oui, chers spectateurs, face à un tel titre, toutes les suppositions, intellos ou non, sont bonnes à prendre.
Cette année, Format Court suit de près le festival de courts métrages Silhouette tout au long de sa neuvième édition. Durant neuf jours, le rendez-vous parisien de fin août-début septembre proposera des projections en plein air et en salle, aux Buttes Chaumont, au Ciné 104 et au Goethe Institut. Au rendez-vous : des films en compétition internationale, une séance spéciale axée autour du travail de la réalisatrice Dyana Gaye, une profusion de bons documentaires, un focus consacré à l’Allemagne et une séance Cut Up sur le sexe.s
Après s’être baladé il y a un mois du côté de 6nema.com, le virtuel s’est pris au goût des films en ligne. Du côté de chez Arte, la chaîne culturelle européenne, quelques courts restent visibles au-delà de leur date de diffusion, que ce soit dans le magazine « Court-circuit », dans la collection « Caméra de poche » ou dans la série « 10 courts contre le sida ».
Un aperçu des titres hors compétition, programmés à la neuvième édition du festival Silhouette.
Pour sa neuvième édition, le festival Silhouette programmera du 28/8 au 5/9 des films de partout comme de France. Voici les 44 titres en compétition cette année.
« T’as décidé de m’emmerder ce soir ? »
Bien avant « Ressources humaines » et « Entre les murs », Laurent Cantet a conçu « Jeux de plage », un court centré sur le rapport au père, les préoccupations générationnelles, le non-dit et le sentiment de honte, présenté cette semaine au festival de Locarno.
À l’occasion de la Biennale de Venise, la 67ème édition de la Mostra Internazionale d’arte cinematografica se déroulera entre le 1er et le 11 septembre 2010. Ci-dessous, un aperçu des courts métrages présentés cette année.
Cette année, Joachim Lafosse sera présent au 63e Festival de Locarno avec pas moins de deux films, deux courts métrages plus précisément. Le premier, « Tribu » (2001), est son film d’école réalisé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) et aussi son coup d’essai. « Avant les mots », c’est le titre du deuxième court que viendra présenter l’auteur de « Nue Propriété » (2006) et d’« Elève Libre » (2008).
Joseph Pierce, réalisateur anglais, auteur de « Stand Up » et « A Family Portrait » parle, de l’autre côté de la Manche, de ses inspirations, de ses projets de films et de sa propension pour l’humour à deux balles.
L’animation de Joseph Pierce est singulière. Simple en apparence, elle dissimule un côté mordant, tendant vers la caricature, le laid, la déformation, la fêlure et le déchirement. Le résultat, « Stand Up » et « A Family Portrait », a valu à son auteur, diplômé de la National Film and Television School, plusieurs prix et maintes accolades, ainsi qu’une balade aux quatre coins du monde festivalier, ses croquis sous le bras. (G)rotoscopiques et souvent dérangeants, ses courts nous confrontent à des réalités sombres (infidélité, alcoolisme, meurtre, paranoïa, …) avec une bonne dose d’humour noir. Joseph Pierce ? Un jeune animateur anglais à suivre.
Drôle de nom que ce 6nema.com. Vous pensez cinéma. Vous y êtes presque, il vous faut juste revoir la première syllabe. Le jeu de mots prend, la curiosité s’installe, vous devenez un visiteur potentiel de ce site dédié au court métrage. Une fois connecté, vous vous comportez un peu comme au supermarché sauf qu’en vous baladant entre les rayons (animation, fiction, documentaire, ovni), vous prenez plus parti pour des films reconnus ou discrets que pour du thon en boîte ou des éponges qui grattent.
Cinq courts métrages provenant de France, Angleterre, Norvège, Suède et Estonie sont en compétition pour le Cartoon d’Or 2010, le prix pan-européen du meilleur court métrage d’animation de l’année. Le jury, composé des réalisateurs Joanna Quinn (GB) et Geza M. Toth (Hongrie), ainsi que de la productrice Valérie Schermann (Prima Linea, France), a sélectionné les finalistes parmi 29 courts métrages en lice pour ce prix européen. Pour participer au Cartoon d’Or, les films devaient avoir été primés à l’un des 10 plus prestigieux festivals d’animation européens, partenaires de CARTOON.
La première fois, c’était à Anima, dans les couloirs de l’Espace Flagey. Après, il y eut la séance des Lutins où il récupéra son prix du meilleur film d’animation, assis sur scène. La dernière rencontre fut la bonne : Bastien Dubois, réalisateur de « Madagascar, carnet de voyage », se pointa aux Grands Boulevards, boucle d’oreille à droite, rendez-vous à gauche et t-shirt illustré au centre.
C’est l’histoire d’un mec. Qui fait de l’auto-stop à Lille pour rejoindre Istanbul. Qui entre en contact avec les autres en dessinant. Qui n’avait pas prévu de devenir réalisateur. Qui se pointe à Valenciennes pour étudier l’infographie. Qui ne pense qu’à repartir, avec un but en tête. Qui arrive à Madagascar avec 10 kg de matériel de dessin. Qui recueille sur place des anecdotes, des scènes de vie, des sons d’ambiance. Qui en revient avec un film, « Madagascar, carnet de voyage », lauréat de plusieurs prix en festival et un Lutin aux Lutins. C’est l’histoire d’un mec nommé Bastien Dubois.