Tornike Bziava. La mélancolie de l’histoire

Tornike Bziava. La mélancolie de l’histoire

Tornike Bziava est un cinéaste habitué des festivals. Si, dans certains cas, on pourrait mettre ce fait au compte d’un constat fâcheux, l’exemple du cinéaste géorgien peut en permettre une lecture bienveillante. Car de la fidélité, il en est question dans sa filmographie déjà riche : intérêt constant porté à sa culture d’origine, regard lucide envers l’histoire récente et trouble de son pays, inclination inflexible envers la liberté contre les diverses formes d’oppression subies par les populations civiles, et enfin inscription stylistique dans le puissant héritage cinématographique arméno-géorgien.

Clément Cogitore : « Notre rêve à tous, réalisateurs/trices, c’est de faire des prototypes dans l’industrie du Cinéma »

Clément Cogitore : « Notre rêve à tous, réalisateurs/trices, c’est de faire des prototypes dans l’industrie du Cinéma »

Clément Cogitore cinéaste et vidéaste plasticien, très présent dans l’actualité de ce début d’année, était membre du jury des longs-métrages au festival d’Angers le mois dernier. Il présente au Festival de Clermont plusieurs courts-métrages dont Braguino, western sibérien alternant entre douceur et rigueur ou encore Les Indes Galantes, oeuvre théâtrale qui mêle danse urbaine et musique baroque.

Short Screens #77: @ Le Jour le plus court : Belgitude

Short Screens #77: @ Le Jour le plus court : Belgitude

Pour sa quatrième participation au Jour le plus court ( Le jour le plus Court.be), Short Screens vous convie le jeudi 21 décembre à sa 77ème séance de courts métrages autour de la « Belgitude ». Ne vous étonnez donc pas d’y retrouver une touche de mélancolie, des questionnements identitaires, un brin de surréalisme absurde sur fond de dénonciation sociale, de l’autodérision et une ambiance chaleureuse et décontractée!

L’Etrange Festival 2017, dix courts en colère !

L’Etrange Festival 2017, dix courts en colère !

Temps fort du début de rentrée cinématographique, L’Etrange Festival s’est acquitté pour la vingt-troisième fois de son lot de sensations et d’émotions fortes. Cette année, le festival comptait pas moins d’une soixantaine de courts métrages au compteur, toute(s) séances confondues ! Les “envoyés spéciaux” de Format Court, délégués en terre étrange lors du festival, vous en ont ramenés une petite dizaine à se mettre sous la dent.

Tal Kantor : « On refait encore et encore toujours le même film »

Tal Kantor : « On refait encore et encore toujours le même film »

Tal Kantor est une jeune réalisatrice israélienne, avec plusieurs films d’animation déjà son actif. In Other Words est son film de fin d’études réalisé à l’Académie Bezalel de Jérusalem. Ce film ayant récolté, plus d’une dizaine de prix et diffusé dans de nombreux festivals à travers le monde (Annecy, Stuttgart, Zagreb, Encounters…) est en ligne depuis fin octobre.

Étranges discussions autour du court

Étranges discussions autour du court

À l’occasion de la 23ème édition de L’Etrange Festival, en septembre dernier, quatre cinéastes confirmés étaient invités d’honneur de la manifestation pour divers hommages et cartes blanches : Álex de la Iglesia, Jaume Balagueró, Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet. Dans les couloirs et salles obscures à l’atmosphère unique du Forum des Images, nous avons croisé et rencontré ce quatuor magique pour discuter de forme courte et de leurs débuts au cinéma.

Gros Chagrin de Céline Devaux

Gros Chagrin de Céline Devaux

Remarquée dès son court-métrage de fin d’étude, Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine récompensé du Prix du Meilleur Film d’Animation francophone (SACD) au Festival de Clermont-Ferrand 2013, et retrouvée avec ferveur pour Le Repas dominical (2015) en sélection au festival de Cannes la même année et lauréat du César de Meilleur Court Métrage d’Animation en 2016, Céline Devaux, sans renier ses pré-acquis de mise en scène, intègre la prise de vue réelle dans l’univers tout en expansion de son Gros Chagrin, son nouveau court-métrage.

Madara Dišlere : « Après la chute de l’Union soviétique, il n’y avait pas d’écoles de cinéma. Ceux qui voulaient étudier le cinéma devaient aller à Moscou »

Madara Dišlere : « Après la chute de l’Union soviétique, il n’y avait pas d’écoles de cinéma. Ceux qui voulaient étudier le cinéma devaient aller à Moscou »

Après le festival du court métrage européen de Brest où le jury Format Court a remis un prix à Madara Dišlere en novembre dernier pour son film « The Gardener », nous avons rencontré cette réalisatrice lettone nourrie au cinéma dès son plus jeune âge. Alors que Madara est actuellement en préparation de son premier long-métrage, « Paradise 89 », cet interview propose un retour sur cette nouvelle expérience et sur les perspectives de diffusion et de carrière cinématographique en Lettonie.

Roxana Stroe, entre confinement et exutoire

Roxana Stroe, entre confinement et exutoire

En trois films à peine, Roxane Stroe s’est imposée comme l’une des figures incontournables de la nouvelle génération du court-métrage roumain. En primant « O noapte in Tokoriki » (« Une Nuit à Tokoriki ») au Festival international du film francophone de Namur 2016, le Jury Format Court a découvert un chemin le long duquel se lovait un cinéma incisif, empreint d’une nostalgie tantôt absurde tantôt sentimentale.