Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Réalisateur du sublime « The Weatherman and the Shadowboxer », Prix Format Court au Festival du Nouveau Cinéma 2014, Randall Lloyd Okita est un jeune auteur de Toronto ayant déjà réalisé plusieurs courts. Son dernier film, projeté ce soir aux Ursulines dans le cadre de la séance spéciale autour du FNC, évoque avec mystère et émotion le parcours de deux frères ayant mené deux vies différentes, séparés par un événement survenu dans leur enfance.

Retour sur la carte blanche à Envie de tempête Productions à Clermont-Ferrand

Retour sur la carte blanche à Envie de tempête Productions à Clermont-Ferrand

Dans le cadre de son Prix Procirep du Producteur de Court-Métrage, Frédéric Dubreuil a bénéficié d’une carte blanche lors de la 37e édition du Festival de Clermont-Ferrand. Il y a présenté une sélection de courts-métrages produits au sein de sa société Envie de tempête Productions ainsi que des films qu’il apprécie particulièrement.

The Weatherman and the Shadowboxer (Des ombres et des ondes) de Randall Lloyd Okita

The Weatherman and the Shadowboxer (Des ombres et des ondes) de Randall Lloyd Okita

Présenté au sein du focus Québec du Festival Nouveau Cinéma (FNC) de Montréal, le film d’animation « The Weatherman and the Shadowboxer », de Randall Lloyd Okita, a séduit l’équipe de Format Court par son style personnel et novateur, et la maîtrise de sa narration. Le film, lauréat de notre Prix Format Court au festival, présente deux personnages, deux frères qui ont pris des chemins séparés, suite à une enfance bafouée dont les faits restent ambigus : l’un, un présentateur de météo, entretient une image publique mondaine qu’il porte comme un masque, l’autre devient un « shadowboxer », un combattant de l’ombre qui refuse de fuir la vérité et la violence qui est en lui.

Les courts primés aux Bafta

Les courts primés aux Bafta

Hier soir, tout le monde était aux Bafta (équivalent des César/Oscars au Royaume-Uni) : Julianne Moore, Léa Seydoux, David Beckam, Richard Linklater & tous leurs copains. Mais aussi Daisy Jacobs (son interview réalisée à Clermont sera bientôt en ligne) et Michael Lennox et Ronan Blaney, les réalisateurs de courts-métrages primés.

Son Seul de Nina Maïni

Son Seul de Nina Maïni

Prix de la Meilleure Première Œuvre de Fiction (SACD) au dernier Festival de Clermont-Ferrand, le court-métrage « Son Seul » de Nina Maïni fait partie des films de fin d’études du dernier cru de la prestigieuse Fémis. La jeune cinéaste, issue du département son, livre un court-métrage humble, émouvant et drôle dont la qualité première est de prendre pour sujet le cinéma comme artisanat et pour héros deux figures discrètes et connues des plateaux de tournages : l’ingénieur du son et son perchman.

Prix France Télévisions du court-métrage 2015

Prix France Télévisions du court-métrage 2015

Lors du 37ème Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand, Tony Gatlif et les membres du Jury ont remis jeudi 5 février, le Prix France Télévisions du Court-métrage 2015 ex aequo à « La Maison de Poussière » de Jean-Claude Rozec et « Une Chambre Bleue » de Tomasz Siwinski. Le jury a également attribué une mention spéciale pour l’interprétation féminine à Laure Calamy pour « La Contre-Allée » de Cécile Ducrocq.

T comme Tehran-Geles

T comme Tehran-Geles

Le film nous projette dans un paysage fantastique, une transposition architecturale de deux villes, Téhéran et Los Angeles, dans laquelle les néons grésillants de la capitale iranienne s’incrustent de façon anarchique sur les vues aériennes des quartiers de la Cité des Anges.
Fiction, 18’09 », 2014
France

La Légende Dorée de Olivier Smolders

La Légende Dorée de Olivier Smolders

Grand habitué des sélections Labo du Festival de Clermont-Ferrand, Olivier Smolders présente cette année « La Légende Dorée », un nouveau projet qui adopte la forme du portrait documentaire pour mieux explorer la psyché d‘un patient d’institut psychiatrique à travers un livre de collages d’images, dont il est l’auteur et qui se trouve rempli d’histoires violentes et de personnages décadents.

L comme La Légende dorée

L comme La Légende dorée

Collectionneur de musiciens maudits, d’assassins déraisonnables, de monstres de foire, de révolutionnaires paranoïaques, de pétomanes ou d’anachorètes suicidaires, un patient en institution psychiatrique présente une galerie de personnages historiques qui le hantent.
Réal. : Olivier Smolders
Expérimental, 25′, 2015
Belgique