Les courts primés aux César 2025

Ce vendredi 28 février 2024, trois courts-métrages de fiction, d’animation et documentaire ont été primés lors de la 50ème cérémonie des César, organisée à l’Olympia. Les voici.
Ce vendredi 28 février 2024, trois courts-métrages de fiction, d’animation et documentaire ont été primés lors de la 50ème cérémonie des César, organisée à l’Olympia. Les voici.
Après avoir consacré les années précédentes des focus à Cannes, Locarno, Berlin et Venise, le Festival Format Court consacre cette année une séance à un nouveau festival de catégorie A : le Festival International de cinéma de Rotterdam.
Dans les années 90, quelque part en Bosnie-Herzégovine, en pleine guerre, un train s’arrête en pleine campagne. Des miliciens, dirigés par Alexis Manenti, montent à bord, ils se mettent à vérifier les papiers des 500 passagers et à débusquer les « ennemis » d’Etat. Dans une rame, un peu comme dans la vie, chacun se met à réagir à la menace imminente : certains se taisent, d’autres protestent mollement, un seul agit. Voici l’histoire de « The Man Who Could Not Remain Silent », un film passionnant, inspiré d’une histoire vraie, sur les utopies, la lâcheté et les gestes qui font la différence.
Son film « Queen Size », comédie romantique autour d’un matelas s’est fait une place dans la compétition des César. Tout en simplicité, Avril Besson y raconte la rencontre inopinée de India Hair et Raya Martigny, deux femmes aux caractères décalés dans un moment de passage à vide avec sensibilité et humour. Réalisatrice mais aussi monteuse et ancienne étudiante de la Fémis, elle prépare maintenant son premier long-métrage « Les Matins Merveilleux ». Entre deux deux moments de pré-production, Avril Besson a répondu à nos questions sur sa double casquette et sa manière d’écrire en restant proche des acteurs et de la vie quotidienne.
Appel à scénarios ! Après l’annonce de la Masterclass avec Boris Lojkine, le Festival Format Court envisage un nouveau rendez-vous : le Lab !
Des garçons plongent, des chats gémissent, une vieille dame fume, des jeunes gens dansent, un gardien des morts soupire. Ils sont le peuple d’une ville fantôme : Beyrouth, qui n’existe plus qu’en rêve.
Réal. : Maya Abdul-Malak
Documentaire, 36′, 2023
France, Liban
En lice pour le César du meilleur court métrage documentaire de l’édition 2025, « Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth » confronte les vestiges parcellaires des témoignages anonymes et les images d’une ville qui, après la guerre, le sang et les décombres retrouve une apparente tranquillité, spectrale. Que reste-il de nos récits, des corps meurtris, de nos autres rêves ? Dans quelle rue, quelle vague, quelle promenade de Beyrouth subsistent-ils ?
Avec impétuosité, la réalisatrice Mansi Maheshwari propose un film d’animation malicieux et rock and roll. Présenté à Clermont-Ferrand et lauréat du troisième prix de la Cinef à Cannes en 2024, son film d’animation Bunnyhood est un court métrage fougueux dans lequel l’adolescente Bobby découvre les vices du mensonge. Quelle pire trahison que celle d’une mère qui représente jusqu’alors l’honnêteté ? Suite à un guet-apens pour l’emmener à l’hôpital sans qu’elle le sache afin de subir une opération, le film de Mansi Maheshwari suit Bobby qui perd petit à petit confiance en sa mère. Elle ne comprend pas ce qu’il se passe, la panique s’empare d’elle et les personnages autour d’elles se transforment alors en lapins maléfiques. Rencontre.
C’est en conclusion d’une année 2024 marquée par des propositions fortes et l’émergence de nouveaux talents que l’édition 2025 des César se dessine avec l’ouverture du premier tour de vote. Une présélection riche d’œuvres ayant fait le tour des festivals, allant de l’œuvre queer (« Queen Size ») aux films politiques contemporains (« L’Orange de Jaffa »), en passant par le voyeurisme parisien (« Montsouris »). En attendant la cérémonie, qui se tiendra le 28 février prochain, Format Court vous propose de revenir sur ses coups de cœur parmi les 48 films en lice.
« Ni Dieu ni père », court métrage primé par le prix du public labo à la 47e édition du festival de Clermont-Ferrand questionne le rôle de l’intelligence artificielle. Peut-elle remplacer une personne, créer une relation et du lien affectif ? Dans ce film, Paul Kermarec cherche la présence d’un père, il finit par se tourner vers ChatGPT pour combler cette présence. Dans un rapport algorithme/humain, le film parle avec intelligence et humour de cette technologie qui devient de plus en plus présente dans notre quotidien et à laquelle nous ne pouvons échapper.
La 6ème édition du Festival Format Court se tiendra du 2 au 6 avril prochain au Studio des Ursulines (Paris 5). Une compétition de 18 court-métrages et différents programmes thématiques, dont un focus dédié à la Ville Paris, seront proposés au public et aux professionnels.
À l’occasion de notre prochaine édition (2-6 avril, Studio des Ursulines), nous sommes ravis de partager avec vous un tout nouveau rendez-vous : les Master Class de Format Court. La toute première Master Class aura comme invité Boris Lojkine, réalisateur et co-scénariste de « L’Histoire de Souleymane », qui a obtenu deux prix à Cannes dans la section Un Certain Regard (Prix du jury, prix du meilleur acteur pour Abou Sangaré) et est nominé huit fois pour les César, dont le César du meilleur film. Cette rencontre exceptionnelle, organisée en collaboration avec UniversCiné, aura lieu le samedi 5 avril, de19h à 20h30.
Son film « My Brother, My Brother » diffusé à Rotterdam et primé à Clermont-Ferrand n’est en fait pas tout à fait le sien. Il avait été entamé avec son frère Saad Dnewar malheureusement décédé en cours de production. Alors Abdelrahman Dnewar a repris le flambeau et mené jusqu’au bout ce projet autobiographique qui retrace leur enfance et un fragment de leur âge adulte via un mélange de réel et d’animation. Aujourd’hui étudiant en cinéma à Berlin, Abdallharam Dnewar revient sur la genèse de ce projet, son enfance entre médecine et religion et ce qu’a signifié terminer ce film en l’absence de son jumeau. En avril prochain, son film sera diffusé au Studio des Ursulines, à Paris, au sein de notre Festival Format Court dans le cadre du focus que nous consacrons au Festival de Rotterdam.
Vous avez entre 18 et 25 ans et vous êtes passionné·e de cinéma, et surtout de courts-métrages !? Devenez membre du Jury Étudiant de la 6ème édition du Festival Format Court qui aura lieu du mardi 2 au dimanche 6 avril 2025 au Studio des Ursulines (Paris, 5e).
Tout commence assez simplement : une petite blonde, combinaison fleurie vient acheter un matelas Queen Size à une grande brune élancée dans son jean. Mais lorsque les imprévus d’organisation s’enchaînent, la banale transaction se transforme en un mini-périple qui dépasse vite le cadre de l’ameublement. Dans ce film qui s’est frayé un chemin jusqu’aux nomination des César, une sensation d’improvisation, d’urgence de vie nous prend au vol.
Fiche technique Synopsis: Ce matin, Marina a rendez-vous avec Charlie pour lui vendre un matelas. Ce soir, elle annulera son avion pour la Réunion. Mais ça, elles ne le savent pas encore. Genre : Fiction Durée : 19’ Pays : France Année : 2023 Réalisation : Avril Besson Scénario : Avril Besson Interprétation : Raya […]
Après Lucrèce Andreae, Agnès Patron, Marie Larrivé, Marine Laclotte et Vadim Alsayed, c’est au tour de Balthazar Lab, lauréat du Prix de l’Image pour son travail sur Après L’aurore de Yohann Kouam primé lors de notre dernière édition, de signer l’image de notre 6ème Festival Format Court !
Ce film d’animation autofictionnel explore les complexités d’un passé partagé par deux jumeaux identiques : Omar et Wesam. Un récit parallèle présente les deux versions de leurs souvenirs – depuis les instants de leur vie fusionnelle in utero, au moment où ils sont séparés par la mort de l’un d’entre eux ; brouillant les lignes entre leurs identités, la réalité et la fiction, le présent et le passé.
Réal. : Abdelrahman Dnewar, Saad Dnewar
Animation, 15′, 2024
Égypte, Allemagne, France
Un contexte de création difficile entoure ce film qui raconte la vie en Égypte de deux frères jumeaux Omar et Wessam. Ces deux personnages sont la transcription à l’écran de leurs réalisateurs Abdelrahman et Saad Dnewar, également jumeaux et cinéastes.
Microphones à bonnettes, tables de mixage, casques et perches ont envahi récemment le festival de Clermont-Ferrand dans le cadre d’une rétrospective autour du son, qui n’a rien du parent pauvre du cinéma. La désarticulation de l’image et du son est source de comique et de quiproquos. Le travail sonore permet l’établissement d’un hors-champ contaminateur qui […]