Silhouette, les autres programmes
Un aperçu des titres hors compétition, programmés à la neuvième édition du festival Silhouette.
Un aperçu des titres hors compétition, programmés à la neuvième édition du festival Silhouette.
Pour sa neuvième édition, le festival Silhouette programmera du 28/8 au 5/9 des films de partout comme de France. Voici les 44 titres en compétition cette année.
Les 26, 27 et 28 août 2010, à Tourtour (Provence), aura lieu la première édition du festival Courtscourts. 21 courts métrages sélectionnés y seront projetés pendant trois jours. Loin des circuits de diffusion commerciaux, ce festival a le désir de récompenser la jeune création et de transporter le public dans des univers multiples, passionnés et originaux.
En sortant de La Femis (section Son) en 2009, Grégoire Letouvet a réalisé et composé un film-opéra intitulé « Surgir ! (l’Occident) ». Présenté cette année à Hors Pistes et sélectionné en compétition internationale à Locarno, ce court métrage pose un regard sensible sur le rêve et la désillusion de l’immigration tout en proposant un nouveau genre hybride.
Un couple d’immigrés arrive par bateau sur le sol français. Pleins d’espoirs en l’avenir, ils devront affronter la violence des sophismes et les chimères sociales de leur temps.
Réal. Grégoire Letouvet
Fiction, 36′, 2009
France
Une villa isolée dans les calanques de Cassis. Eric a dix huit ans et supporte mal de passer des vacances en famille. Un soir du 15 août, il décide d’aller faire la fête seul.
Réal. : Laurent Cantet
Fiction, 27’18’’, 1995
France
« T’as décidé de m’emmerder ce soir ? »
Bien avant « Ressources humaines » et « Entre les murs », Laurent Cantet a conçu « Jeux de plage », un court centré sur le rapport au père, les préoccupations générationnelles, le non-dit et le sentiment de honte, présenté cette semaine au festival de Locarno.
À l’occasion de la Biennale de Venise, la 67ème édition de la Mostra Internazionale d’arte cinematografica se déroulera entre le 1er et le 11 septembre 2010. Ci-dessous, un aperçu des courts métrages présentés cette année.
Cette année, Joachim Lafosse sera présent au 63e Festival de Locarno avec pas moins de deux films, deux courts métrages plus précisément. Le premier, « Tribu » (2001), est son film d’école réalisé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) et aussi son coup d’essai. « Avant les mots », c’est le titre du deuxième court que viendra présenter l’auteur de « Nue Propriété » (2006) et d’« Elève Libre » (2008).
« En filmant le quotidien d’un enfant d’une crèche de Genneviliers, je souhaite tenter de faire naître du cinéma avec un acteur de moins de trois ans. Je désire tenter de faire apparaître un récit sans discours sur le temps de la petite enfance. Juste tenter de filmer ce qui se passe quand nous ne sommes pas là. »
Réal. : Joachim Lafosse
Documentaire, 25′, 2010
France
C’est l’histoire de la rigidité et du mouvement au sein d’une famille qui se désagrège.C’est l’histoire d’un fils qui n’a qu’une langue maternelle (le français) et qui découvre la langue paternelle (le néerlandais). C’est l’histoire d’une famille qui cesse d’être un boulet que l’on traîne malgré soi tout au long de sa vie, dans la dépendance et le rejet.
Réal. : Joachim Lafosse
Fiction, 24′, 2001, Belgique
Depuis 1946, Locarno organise un festival de type A et met en lumière les auteurs indépendants, inconnus comme confirmés, ainsi que les films inédits et les nouvelles tendances. Le court métrage y est également mis à l’honneur, notamment à travers les compétitions nationale et internationale et la sélection « Pardi di Domani » consacrée aux courts et aux moyens métrages de réalisateurs n’ayant pas encore percé dans le long, sélection qui fête ses 20 ans cette année.
Du 27 au 30 septembre, les Nuits Méditerranéennes du court métrage de Corté prendront place en Corse. Durant ces quatre jours, les talents de demain comme les pros du court y seront mis à l’honneur à l’occasion de cette quatrième édition.
Joseph Pierce, réalisateur anglais, auteur de « Stand Up » et « A Family Portrait » parle, de l’autre côté de la Manche, de ses inspirations, de ses projets de films et de sa propension pour l’humour à deux balles.
Les inscriptions pour la prochaine session de l’Aide au film court sont ouvertes jusqu’au 10 septembre 2010.
À travers un simple numéro de one-man-show, John J Jones se produit devant un public impitoyable. Tandis qu’il perd l’attention du public, son corps se rebiffe, et la vérité se fait progressivement jour derrière les petites phrases bien senties.
Réal. : Joseph Pierce
Animation, 06’50’’, 2008
Royaume-Uni
Avec « Stand Up », son film de fin d’études à la NFTS, l’animateur anglais Joseph Pierce peint un véritable cauchemar existentiel dans un clair-obscur grotesque qui confronte l’espace intime et la société, tout en se dissimulant derrière l’aspect bénin d’un one-man-show humoristique.
L’animation de Joseph Pierce est singulière. Simple en apparence, elle dissimule un côté mordant, tendant vers la caricature, le laid, la déformation, la fêlure et le déchirement. Le résultat, « Stand Up » et « A Family Portrait », a valu à son auteur, diplômé de la National Film and Television School, plusieurs prix et maintes accolades, ainsi qu’une balade aux quatre coins du monde festivalier, ses croquis sous le bras. (G)rotoscopiques et souvent dérangeants, ses courts nous confrontent à des réalités sombres (infidélité, alcoolisme, meurtre, paranoïa, …) avec une bonne dose d’humour noir. Joseph Pierce ? Un jeune animateur anglais à suivre.
Le 63è festival du film de Locarno, actif du 4 au 14 août, a lui aussi sa section de courts, Pardo di domani, ouverte aux jeunes réalisateurs indépendants de courts et moyens métrages n’ayant pas encore fait de longs métrages. La section est séparée en deux volets compétitifs, l’un international, l’autre national. D’autres films courts sont prévus pendant ces 10 jours : Corti d’autore (un programme spécial) et 20 anni di Pardi di domani (une rétrospective de films présentés à Locarno).
Depuis 5 jours, une vidéo fait le tour de la Toile. En un peu plus de 2 minutes, 35 films, simplifiés à l’extrême, revisitent l’histoire du cinéma. Réalisé par trois gars et une fille, ce très court porte bien son nom : « 35 mm ».