Salif Cissé : « Si on ne se nourrit pas de la vie, on devient vite creux, vide »

Salif Cissé : « Si on ne se nourrit pas de la vie, on devient vite creux, vide »

Entre introspection, sincérité et lucidité, Salif Cissé parle du métier d’acteur comme d’un exercice de vérité. Formé au Conservatoire, révélé par « À l’abordage » de Guillaume Brac et désormais tenté par la réalisation, il présentait ces derniers jours au Festival de Namur « Météors » de Hubert Charuel. L’occasion de revenir sur son parcours, son intérêt pour l’identité et l’émotion, et l’envie d’inventer ses propres récits.

Les filles du ciel de Bérangère McNeese

Les filles du ciel de Bérangère McNeese

La future fille du ciel vole. Dans un supermarché. Seule, elle se fait attraper. En plein vol. Ce n’est que par l’entremise d’une jeune femme inconnue, qui fait diversion, qu’elle peut s’échapper. Voilà comment débute le premier long-métrage de Bérangère McNeese, film de sororité, d’une bande de filles, dans lequel la débrouille et l’entraide font communauté, à la marge.

Lucile Hadžihalilović : « Ce qui me plaît au cinéma, c’est d’entrer dans un univers »

Lucile Hadžihalilović : « Ce qui me plaît au cinéma, c’est d’entrer dans un univers »

Cette semaine sort en salles le nouveau long-métrage de Lucile Hadžihalilović, « La Tour de glace ». Le film a reçu l’Ours d’argent de la meilleure contribution artistique à la Berlinale 2025. Une rétrospective lui était également dédiée ce week-end à la Cinémathèque française, en sa présence. Une occasion pour Format Court de partir à la rencontre de la réalisatrice, qui nous a parlé de son parcours, de son rapport entre son cinéma et l’enfance, et de son travail sur les atmosphères dans ses films.

Aliocha Schneider : « Je cherche la vie dans l’image »

Aliocha Schneider : « Je cherche la vie dans l’image »

Aliocha Schneider, au casting de « Family Therapy » de Sonja Prosenc, présenté au Jeu de Paume fin août dans le cadre de nos rendez-vous « Format Court/Formats Longs », pioche tour à tour du côté du jeu, de la chanson, du mannequinat et de la réalisation. Du court-métrage qu’il tourne à 17 ans à ses clips où il s’implique derrière la caméra, en passant par ses albums nourris de folk et de pop, il construit une œuvre plurielle, où l’authenticité occupe une place importante.

Altay Ulan Yang : « Je rends à mes films ce qu’ils m’apportent »

Altay Ulan Yang : « Je rends à mes films ce qu’ils m’apportent »

Réalisateur sino-mongol, Altay Ulan Yang vient de remporter à Locarno le Pardino d’or de la compétition internationale pour son court-métrage de fiction « Hyena ». Le film, orné d’un très beau noir et blanc et d’un goût assumé pour le fantastique, s’intéresse à un groupe d’étudiants en art confronté à l’arrivée d’un nouveau venu, « 90 », esthète et bien meilleur élève qu’eux. Âgé de 27 ans, ultra ambitieux, le jeune réalisateur conçoit son parcours comme une série d’épreuves. Passé par la Beijing Film Academy, mais marqué par une enfance nomade et un séjour en monastère, il revendique un cinéma empruntant à la vie, la peur, l’instinct et les mots-clés.

Pardi di Domani, retour sur les films primés de la compétition internationale de Locarno

Pardi di Domani, retour sur les films primés de la compétition internationale de Locarno

Le festival de Locarno s’est achevé ce week-end. Du côté du Concorso Internazionale, deux films ont été primés du Pardino d’or et de celui d’argent : « Hyena », un film d’Altay Ulan Yang mettant en scène un internat angoissant en Chine et « Still Playing » de Mohamed Mesbah, le portrait d’un père de famille palestinien en Cisjordanie occupée. Ces deux films ont pour désir de confronter le spectateur aux travers sombres d’une humanité fragile. Avec peur, angoisse ou encore haine, ces deux réalisateurs cherchent à faire réfléchir sur la violence des humains.

Felipe Casanova : « Je vois le film comme une toile vierge »

Felipe Casanova : « Je vois le film comme une toile vierge »

Réalisateur brésilien installé entre Genève et Bruxelles, Felipe Casanova explore les zones floues entre fiction et documentaire. Formé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion), il revendique une pratique libre, intuitive et hybride. Dans cet entretien où il est autant question de création que de responsabilité politique et de spiritualité, il revient sur son parcours cosmopolite et la genèse de son deuxième court, « O Rio de Janeiro Continua Lindo », un film poignant inspiré par la lettre d’une mère brésilienne à son enfant disparu, sur fond de carnaval de Rio.

2ème rendez-vous Format Court / Formats Longs

2ème rendez-vous Format Court / Formats Longs

Après un lancement le samedi 5 juillet dernier autour de Kouté Vwa, le premier long-métrage de Maxime Jean-Baptiste (toujours visible en salles), nous vous invitons à notre deuxième séance « Format Court / Formats Longs » au Jeu de Paume, à Paris. Ce rendez-vous initié par Format Court accompagne en salle un ou une cinéaste venant présenter l’un de ses films, en compagnie d’un festival qui l’a révélé et/ou d’un distributeur ayant accompagné sa sortie.

Lasse Linder : « La clé dans le documentaire, c’est de passer du temps avec des gens intéressants »

Lasse Linder : « La clé dans le documentaire, c’est de passer du temps avec des gens intéressants »

Son nouveau court, « Air Horse One », s’intéressant à Legacy, le meilleur cheval d’obstacle au monde, parcourant la planète pour participer aux plus grands tournois sportifs, entouré mais seul et exploité par les êtres humains, fait partie des 10 titres de la compétition suisse du Festival de Locarno. Son réalisateur, Lasse Linder, avait participé à notre Festival Format Court en 2021 à l’occasion d’un focus consacré au même Festival de Locarno. Il y avait présenté son précédent court, « All Cats Are Grey in The Dark » (« Tous les chats sont gris la nuit »), son film d’école réalisé en 2019 dans le cadre de sa formation à Luzern.

Gabriel Abrantes. L’art, le choc électrique, le déplacement intérieur

Gabriel Abrantes. L’art, le choc électrique, le déplacement intérieur

Figure singulière du cinéma contemporain portugais, Gabriel Abrantes navigue entre l’art plastique, le court-métrage expérimental et les longs-métrages surprenants. En mai dernier, il présentait en compétition à Cannes son nouveau court, « Arguments in Favor of Love » (« Disputes en faveur de l’amour »), un film d’animation émouvant dans lequel un couple de fantômes se disputait autour d’un piano sur le couple, la famille et le deuil.

Locarno 2025

Locarno 2025

Le 6 août, débute le festival de Locarno, une rencontre estivale européenne incontournable pour les festivaliers du monde entier. En cette 78ème édition, le festival présentera 11 sections dont 3 compétitions et remettra 20 prix. Le Concorso Internazionale réunit le meilleur du cinéma d’auteur contemporain international lors d’avants-premières internationales et mondiales.

Rosana Urbes : « Je pars souvent d’un mouvement intérieur que j’essaie de traduire en animation »

Rosana Urbes : « Je pars souvent d’un mouvement intérieur que j’essaie de traduire en animation »

Il y a 10 ans, nous faisions la connaissance d’une animatrice brésilienne engagée, solaire et indépendante : Rosana Urbes. Elle avait réalisé « Guida », un premier court magnifique sur la représentation du corps féminin et vieillissant qui avait obtenu au Festival d’Annecy une Mention spéciale du jury Fipresci et le Prix « Jean-Luc Xiberras » de la première œuvre.

Les courts au Champs-Élysées Film Festival

Les courts au Champs-Élysées Film Festival

Le rideau est tombé sur l’édition 2025 du Festival du cinéma des Champs-Élysées, qui s’est tenue cette année dans une ambiance à la fois festive et engagée. Du glamour des avant-premières aux débats houleux autour du cinéma indépendant, l’événement a une fois de plus transformé la plus célèbre avenue de Paris en un lieu de choix pour le 7ᵉ art.