Archives par mot-clé : France

Joachim Lafosse : Avant (et après) les longs

Joachim Lafosse : Avant (et après) les longs

Cette année, Joachim Lafosse sera présent au 63e Festival de Locarno avec pas moins de deux films, deux courts métrages plus précisément. Le premier, « Tribu » (2001), est son film d’école réalisé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) et aussi son coup d’essai. « Avant les mots », c’est le titre du deuxième court que viendra présenter l’auteur de « Nue Propriété » (2006) et d’« Elève Libre » (2008).

A comme Avant les mots

A comme Avant les mots

« En filmant le quotidien d’un enfant d’une crèche de Genneviliers, je souhaite tenter de faire naître du cinéma avec un acteur de moins de trois ans. Je désire tenter de faire apparaître un récit sans discours sur le temps de la petite enfance. Juste tenter de filmer ce qui se passe quand nous ne sommes pas là. »
Réal. : Joachim Lafosse
Documentaire, 25′, 2010
France

L comme Lulu

L comme Lulu

Quatre heures dans la vie de Lulu, une call girl. Elle croise trois clients, un chauffeur de taxi, une jeune fille dont c’est la première nuit de travail et un homme qui lui offre un amour authentique.
Réal. : Keren Yedaya
Fiction, 25′, 2001
France

E comme Eternelles

E comme Eternelles

Un petit village dans le centre de la France. Denis, 20 ans exerce le métier de maçon dans la petite entreprise de son père. On devine une vie happée trop tôt par le travail, dominée par la raison paternelle. Un jour la grand-mère de Denis, une très vieille dame, ne se réveille plus…
Réal. : Erick Zonca
Fiction, 35′, 1994
France

Bastien Dubois : “J’ai passé un an et demi à chercher de l’argent pour faire un film sur Madagascar sans jamais y avoir mis les pieds”

Bastien Dubois : “J’ai passé un an et demi à chercher de l’argent pour faire un film sur Madagascar sans jamais y avoir mis les pieds”

La première fois, c’était à Anima, dans les couloirs de l’Espace Flagey. Après, il y eut la séance des Lutins où il récupéra son prix du meilleur film d’animation, assis sur scène. La dernière rencontre fut la bonne : Bastien Dubois, réalisateur de « Madagascar, carnet de voyage », se pointa aux Grands Boulevards, boucle d’oreille à droite, rendez-vous à gauche et t-shirt illustré au centre.

Madagascar, carnet de voyage de Bastien Dubois

Madagascar, carnet de voyage de Bastien Dubois

Voici un petit film à l’univers captivant. Dans ce récit qui relève avant tout de l’envie de partager la passion du voyage, Bastien Dubois s’essaye à un exercice de style très original. Il nous absorbe, nous emprisonne dans un récit animé, pieds et poings liés par des images et des sons pittoresques. L’auteur ne se contente pas de nous raconter son expérience malgache, il nous la fait vivre.

Focus Bastien Dubois

Focus Bastien Dubois

C’est l’histoire d’un mec. Qui fait de l’auto-stop à Lille pour rejoindre Istanbul. Qui entre en contact avec les autres en dessinant. Qui n’avait pas prévu de devenir réalisateur. Qui se pointe à Valenciennes pour étudier l’infographie. Qui ne pense qu’à repartir, avec un but en tête. Qui arrive à Madagascar avec 10 kg de matériel de dessin. Qui recueille sur place des anecdotes, des scènes de vie, des sons d’ambiance. Qui en revient avec un film, « Madagascar, carnet de voyage », lauréat de plusieurs prix en festival et un Lutin aux Lutins. C’est l’histoire d’un mec nommé Bastien Dubois.

U comme Un beau matin

U comme Un beau matin

Dans une petite ville, un étudiant et un photographe acceptent de sacrifier leurs animaux domestiques qui ne correspondent plus aux normes édictées par l’Etat. Mais ces normes s’étendent bientôt au-delà des chiens et des chats…
Réal. : Serge Avédikian
Animation, 12’20 », 2005
France

L comme Ligne de vie

L comme Ligne de vie

Un camp de concentration. Des bourreaux et des victimes. Présence de la mort. Jeux de concurrence pour combler le vide. Un chronomètre pour mesurer la vitesse d’exécution des travaux. L’un des prisonniers se surpasse. Il gagne et il meurt. Un autre le remplace. Il dessine en cachette. Les autres l’admirent. Le gardien est pendu. Le prisonnier perd ses mains. Il trace malgré tout, la ligne de vie, aux yeux de tous.
Réal. : Serge Avédikian
Animation, 12′, 2002, France

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Alternant le jeu, la réalisation et la production, Serge Avédikian nourrit un intérêt pour des mots-impacts tels que le court, l’animation, la pulsation, la mémoire, le fragment et la bonne distance. En mai, il obtient à Cannes la Palme d’Or du court métrage pour « Chienne d’histoire ». En juin, le film fait l’ouverture du festival Côté court à Pantin et est programmé dans son Panorama. Rencontre hors-lieu et hors-temps.

E comme En rachâchant

E comme En rachâchant

Un petit garçon têtu et sérieux comme un pape derrière de grosses lunettes de myope réalise le rêve de tous les enfants en âge d’aller à l’école primaire : celui de dire une bonne fois pour toutes ‘merde’ au professeur et à ce qu’il représente.
Réal. : Danièle Huillet, Jean-Marie Straub
Fiction, 1982, 7′
France