Archives par mot-clé : France

Je suis une ville endormie de Sébastien Betbeder

Je suis une ville endormie de Sébastien Betbeder

« Je suis une ville endormie » deviendra bientôt « Les nuits avec Théodore » dans une version agrémentée de 7 minutes supplémentaires qui sortira au cinéma le 22 mars prochain. Présenté pour la première et unique fois à Clermont-Ferrand dans sa version courte (59 minutes tout de même), le film de Sébastien Betbeder – à mi-chemin entre le conte et le documentaire – est un essai passionnant et libre. L’histoire d’un homme, Théodore, qui tombe amoureux d’une femme, Anna, et d’un parc, les Buttes Chaumont.

Benjamin Parent : « J’ai mis en place l’idée d’un mec un peu dur à cuire, qui tout à coup est ému par une histoire d’amour entre deux hommes »

Benjamin Parent : « J’ai mis en place l’idée d’un mec un peu dur à cuire, qui tout à coup est ému par une histoire d’amour entre deux hommes »

Sélectionné au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en compétition nationale, « Ce n’est pas un film de cow-boys » poursuit sa belle carrière. Ce huis clos, mettant en scène deux paires d’adolescents parlant du film « Brokeback Mountain », évoque la façon dont ces jeunes communiquent entre eux sur le thème de l’homosexualité. Benjamin Parent revient sur la réalisation de son film, de l’écriture au tournage.

Nicolas Jacquet : « À l’inverse de l’animation classique qui joue sur les contours et sur les formes, je cherche l’animation à l’intérieur du sujet animé. Je veux qu’on sente un poids, qu’il y ait une existence palpable, un défaut »

Nicolas Jacquet : « À l’inverse de l’animation classique qui joue sur les contours et sur les formes, je cherche l’animation à l’intérieur du sujet animé. Je veux qu’on sente un poids, qu’il y ait une existence palpable, un défaut »

Film d’anticipation d’une noirceur troublante sur les difficultés de la survie en temps de crise, le film « Peau de Chien » était ces derniers jours en compétition dans le programme national du 35ème Festival de Clermont-Ferrand. L’auteur, Nicolas Jacquet, nous parle de son travail, un cinéma d’animation en photos découpées.

Le Livre des Morts d’Alain Escalle

Le Livre des Morts d’Alain Escalle

Près de dix ans après « Le conte du monde flottant » où il abordait le drame d’Hiroshima, Alain Escalle revient cette année dans le programme national du Festival de Clermont-Ferrand avec un nouveau film d’animation de 35 minutes. Version apocalyptique du Bardo Thödol tibétain, « Le Livre des Morts » est une œuvre troublante qui raconte le voyage métaphysique d’un homme au crépuscule de sa vie, confronté aux démons de sa mémoire.

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux

Tout le monde a déjà entendu parler de ce bon vieux Raspoutine, conseiller du Tsar de Russie que l’on qualifia bien souvent de sorcier. Mais connaissez-vous réellement son histoire ? C’est en tout cas celle-là que souhaite nous conter le narrateur de « Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine », film de fin d’études de Céline Devaux, récompensé du Prix du Meilleur Film d’Animation francophone (S.A.C.D.) au dernier Festival de Clermont-Ferrand et présenté ces jours-ci au Festival Anima à Bruxelles.

Avant que de tout perdre de Xavier Legrand

Avant que de tout perdre de Xavier Legrand

Une maison de quartier résidentiel, un supermarché, des personnages plus vrais que nature, une bonne dose de tension, tels sont les ingrédients réunis ici pour créer « Avant que de tout perdre », véritable film à suspens, réalisé par Xavier Legrand et récompensé du Grand Prix National, du Prix du Public, du Prix de la Jeunesse et du Prix de la Presse Télérama au tout dernier Festival de Clermont-Ferrand.

Solitudes de Liova Jedlicki

Solitudes de Liova Jedlicki

D’un côté, il y a lui, un immigré roumain vivant à Paris, marié avec une française et travaillant comme traducteur pour les services de police. De l’autre côté, il y a elle, une jeune prostituée roumaine qui vient d’être victime d’un viol collectif. Elle ne parle pas français et elle a par conséquent besoin de lui pour faire le lien avec l’administration au fil des différentes procédures; mais il a également besoin d’elle puisqu’elle lui permet d’avoir du travail. Les deux individus sont amenés à passer la nuit ensemble; une nuit qui se résume à un enfer.

S comme Solitudes

S comme Solitudes

Tudor, un immigré roumain, vit à Paris. Marié à une Française et père de deux enfants, il arrondit ses fins de mois comme traducteur pour la police. Un soir, il sert d’interprète à une prostituée roumaine violée. Cette rencontre va le hanter…
Réal. : Liova Jedlicki
Fiction, 17′, 2012
France, Roumanie

La femme qui flottait de Thibault Lang-Willar

La femme qui flottait de Thibault Lang-Willar

Avec un premier film complètement décalé, Thibault Lang-Willar, réussit à provoquer une tension nerveuse drolatique autour d’une morte étrangement tombée du ciel et d’un duo de comédiens à qui le bizarre et l’absurde siéent à merveille. « La femme qui flottait » est une comédie douce-amère. Le film nous emmène dans un drame étrange va conduire à un bouleversement des relations de voisinage entre deux quarantenaires hirsutes et enclins à des troubles aussi banals que gênants… très gênants.

J comme La Jetée

J comme La Jetée

L’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance. La scène qui le troubla par sa violence, et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard la signification, eut lieu sur la grande jetée d’Orly, quelques années avant le début de la Troisième Guerre mondiale.
Réal. : Chris Marker
Fiction, 28′, 1962
France

La Jetée de Chris Marker

La Jetée de Chris Marker

Modestement qualifié de photo-roman par son auteur, « La Jetée » est une œuvre unique, profonde et mystérieuse qui a marqué les esprits et inspiré plusieurs générations de réalisateurs. Projeté en ouverture du 35e Festival de Clermont-Ferrand plus de 50 ans après sa réalisation, ce film continue toujours autant de fasciner le public et la critique au point de prêter son nom au bâtiment qui abrite l’association « Sauve qui peut le court métrage ». Cet hommage rendu par le Festival de Clermont-Ferrand rappelle l’importance donnée au patrimoine cinématographique et par la même occasion à la mémoire du Cinéma.

Rodri de Franco Lolli

Rodri de Franco Lolli

Avec « Rodri », Franco Lolli renoue des liens avec son film de fin d’études de la fémis, « Como todo el mundo » : même équipe de tournage, même regard sociologique porté sur la société colombienne, même recours aux comédiens non professionnels. Le premier film avait déjà bien circulé en festival (à Clermont-Ferrand, entre autres, où il avait remporté le Grand Prix en 2008). « Rodri » lui emboîte le pas (Quinzaine des Réalisateurs, Festival Côté Court de Pantin, Premiers Plans d’Angers et maintenant, Clermont-Ferrand).

Patricia de Sabine Massenet

Patricia de Sabine Massenet

En 2008, l’artiste vidéaste Sabine Massenet cachait au hasard des livres de dix-sept bibliothèques de Seine-Saint-Denis une petite carte qui disait « Si vous trouvez cette carte veuillez écrire à l’adresse suivante ». Pendant deux ans, elle a ainsi correspondu avec des lecteurs et des lectrices ayant découvert cette missive étrange. Dix-neuf ont accepté d’être filmés et d’évoquer leur rapport aux livres et à la lecture. Patricia, qui donne son nom à ce court métrage étonnant présenté en sélection à Clermont-Ferrand, a été la première.

P comme Patricia

P comme Patricia

Début 2010, Sabine Massenet glissait plusieurs centaines de cartes anonymes dans les livres de 17 bibliothèques de Seine-Saint-Denis, invitant ceux qui les trouvaient à lui écrire par email. Patricia est la première des 19 correspondants qui ont accepté d’être filmé.
Réal. : Sabine Massenet
Documentaire, 10′, 2012
France