Archives par mot-clé : France

Alain Resnais, l’art plastique et la peinture

Alain Resnais, l’art plastique et la peinture

Figure incontournable du cinéma français, Alain Resnais signait son dernier film encore en début 2014, quelques semaines à peine avant sa mort. Le 10 juin dernier a eu lieu au Forum des Images une rétrospective importante des premières œuvres du cinéaste, au travers d’une carte blanche offerte par Documentaire sur grand écran à l’écrivain Hervé Gauville. L’occasion de revisiter les tous débuts d’une grande filmographie unique et engagée, de rares perles tombées dans l’oubli du grand public.

Cambodia 2099 de Davy Chou

Cambodia 2099 de Davy Chou

Après « Le Sommeil d’or » bouleversant long métrage documentaire sorti il y a deux ans, le nouveau film de Davy Chou va cette fois-ci explorer les terres de la fiction, celles-là mêmes auxquelles il rendait un hommage saisissant dans son film sur l’âge d’or du cinéma cambodgien avant l’arrivée des Khmers rouges. « Cambodge 2099 » est un court léger et grave sur la jeunesse cambodgienne qui vient d’être présenté à la Quinzaine des Réalisateurs.

C comme Canada

C comme Canada

Jessica traîne sa solitude et la rage de ses 20 ans entre son travail à la supérette et ses visites au parloir de la prison de Brest. Elle y retrouve Sami, son amoureux, emprisonné pour un petit larcin. Il sortira un jour, bientôt, pour l’emmener au Canada. Jessica a du courage. Elle en aura besoin lorsqu’elle tombera dans les griffes de Simone…
Réal. : Sophie Thouvenin, Nicolas Leborgne
Fiction, 16′, 2013
France

A comme Aïssa

A comme Aïssa

Aïssa est congolaise. Elle est en situation irrégulière sur le territoire français. Elle dit avoir moins de dix-huit ans, mais les autorités la croient majeure. Afin de déterminer si elle est expulsable, un médecin va examiner son anatomie.
Réal. : Clément Tréhin-Lalanne
Fiction, 8′, 2014
France

Arthur Harari, Prix Format Court au Festival de Brive 2014

Arthur Harari, Prix Format Court au Festival de Brive 2014

En avril dernier, Format Court a décerné un prix lors de la onzième édition des Rencontres du moyen-métrage de Brive au film « Peine perdue » de Arthur Harari. Ce conte d’été moite et solaire avait convaincu notre jury par l’intelligence de sa mise en scène, l’élégance de son écriture et la justesse de ses interprètes. Dans le cadre de ce prix, le film fut projeté en présence de l’équipe (le réalisateur, les comédiens (Lucas Harari, Emilie Brisavoine) et le producteur (Nicolas Anthomé/Bathysphère Productions), le jeudi 10 mai dernier.

P comme Le Printemps d’Hana

P comme Le Printemps d’Hana

Le 11 février 2011, après 18 jours de manifestations populaires, le président égyptien Hosni Moubarak démissionne et décide de remettre le pouvoir entre les mains du conseil suprême des forces armées. Du haut de ses 18 ans, Hana décide de participer activement à ce mouvement révolutionnaire. Elle cherche, avec la grande spontanéité qui la caractérise, un moyen de s’impliquer dans les changements politiques et sociaux de son pays. Elle essaie de faire entendre sa voix auprès de sa famille, au sein d’un nouveau parti politique, dans son groupe d’amis, ou encore dans la rue.
Réal. : Sophie Zarifian, Simon Desjobert
Documentaire, 55′, 2013
France

Jonathan Vinel, Caroline Poggi : « On se rejoint dans notre envie de ne pas faire des films réalistes, de construire à notre manière des univers fonctionnant comme des cocons qui isolent des éléments de la réalité »

Jonathan Vinel, Caroline Poggi : « On se rejoint dans notre envie de ne pas faire des films réalistes, de construire à notre manière des univers fonctionnant comme des cocons qui isolent des éléments de la réalité »

Jonathan Vinel est étudiant à la Fémis en département montage. Il a réalisé une poignée de courts-métrages expérimentaux qui lui ont valu d’être remarqué par Les Cahiers du Cinéma. Caroline Poggi, étudiante à Paris 8, a réalisé « Chiens », un premier court-métrage qui a fait le tour des festivals. Ensemble, ils ont tourné « Tant qu’il nous reste des fusils à pompes », évoquant l’envie de suicide d’un jeune homme Joshia, lauréat du très convoité Ours d’Or lors de la dernière Berlinale.

Jiminy de Arthur Môlard

Jiminy de Arthur Môlard

Citation documentaire, filtre vert, musique classique. Les premiers moments du film de Arthur Môlard ressemblent à beaucoup de propositions plus ou moins adroites du cinéma de science-fiction, notamment françaises. Mais, à l’instar de « Juke-box » de Ilan Klipper et de « L’homme qui avait perdu la tête » de Fred Joyeux, deux autres films de la sélection du dernier Festival de Clermont-Ferrand, « Jiminy », propose une vision décalée de la folie face à une normalité défaillante.

Arthur Môlard : « Ce qu’on voulait faire, c’était se réapproprier la pauvreté de nos moyens, en enlevant une part du décorum technologique de la science fiction et en faisant du corps humain le gadget lui-même. »

Arthur Môlard : « Ce qu’on voulait faire, c’était se réapproprier la pauvreté de nos moyens, en enlevant une part du décorum technologique de la science fiction et en faisant du corps humain le gadget lui-même. »

L’humain et la machine entretiennent des relations particulières dans « Jiminy », un court métrage de science-fiction avec notamment Denis Lavant. Le film réussit le tour de force de rendre crédible un univers de science-fiction avec les moyens actuels du court-métrage. Comment y parvient-il ? Quelles ont été ses sources d’inspiration ? Voici quelques réponses d’Arthur Môlard, son réalisateur.