La sélection de la Cinef (ex-Cinéfondation) a été dévoilée ce vendredi en fin de journée. Cette section officielle de Cannes a été créée en 1998 pour identifier des jeunes talents. Elle sélectionne chaque année une quinzaine de courts et moyens métrages en provenance d’écoles de cinéma du monde entier.
C’est une légende : la salamandre ne résiste pas au feu, elle brûle comme tout autre amphibien et préfère même les zones humides à la chaleur. Pourtant, le garçon mi-homme mi-salamandre de L’enfant-salamandre brûle, lui, de vraies flammes. Le film de Théo Degen enflamme le nitrate de la pellicule pour nous transporter loin de notre monde.
À 15 ans, Florian pense pouvoir communiquer avec les morts par l’intermédiaire du feu. Cette obsession en fait la risée de son village, perdu dans la campagne belge. Un jour, à force de s’entendre dire qu’il est un monstre, Florian en devient un.
Réal. : Théo Degen
Fiction, 26′, 2020
Belgique
Pour sa 24ème édition, la Sélection Cinéfondation du Festival de Cannes a invité cette année 17 réalisateurs : 8 femmes et 9 hommes. 13 fictions et 4 animations ont été choisies parmi les 1 835 courts métrages présentés par des écoles de cinéma du monde entier. Le jury attribuera les Prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie précédant la projection des films primés le jeudi 15 juillet en salle Buñuel.
Le Jury des courts métrages et de la Cinéfondation composé de Damien Bonnard, Rachid Bouchareb, Claire Burger, Charles Gillibert, Dea Kulumbegashvili et Céline Sallette a décerné ce mercredi soir les prix du concours des films d’école de la Cinéfondation sur la scène du Grand Théâtre Lumière dans le cadre de « Spécial Cannes 2020 ». La sélection comprenait 17 films d’étudiants en cinéma choisis parmi 1952 candidats en provenance de 444 écoles de cinéma dans le monde.
Après vous avoir présenté la sélection officielle des courts de Cannes 2020, voici celle de la Cinéfondation, la section dédiée aux écoles de cinéma du monde entier.
En 2007, The Guardian fait un classement des 40 meilleurs réalisateurs vivants. En douzième position, juste au-dessus de Béla Tarr, Wong Kar-Wai, Perdo Almodovar, Todd Haynes et Quentin Tarantino, nous trouvons Lynne Ramsay.
En 1967, David Lynch est étudiant à la Pensylvania Academy of Fine Arts. Artiste plasticien et peintre comme il convient, il possède déjà un patte artistique notable, identité torturée qui le conduit à envisager une série de variations picturales, autour du thème de la fusion des corps et des machines (notamment, des corps de femmes).
Hasard du web. La Table, réalisé par Eugène Boitsov, film d’école de la Poudrière, vient de rejoindre la Toile. Le film a reçu le Prix Format Court au Festival Premiers Plans d’Angers 2017 dans la catégorie des « Plans animés ».
Peu d’auteurs ont autant influencés la vie et le travail de Lars von Trier que Pauline Réage (alias Dominique Aury) et son sulfureux roman, digne successeur des écrits de Sade, Histoire d’O (1954). Le livre sera adapté sur grand écran en 1975 par Just Jaeckin, réalisateur, l’année précédente, du désormais culte Emmanuelle.
Un mort gît près d’une rivière. Sous la peau en décomposition, au milieu des organes en putréfaction, une âme humaine se cache encore… Une fois sortie du cadavre, elle décide de s’aventurer dans une contrée désolée.
Réal. : Barbara Rupik
Animation, 9′, 2019
Pologne
Le XIXème siècle est fasciné par la mort. Du romantisme sinistre de Goethe à la poésie gothique de Poe, en passant par les tables tournantes de Victor Hugo ou Le Vampire de Polidori, la littérature de ce temps est imbibée de revenants et d’ectoplasmes.
Des paysages meurtris de roches morcelées, des étendues de cendre, des graviers, des débris, le tout semblant sans vie, et, pourtant, quelques flammes isolées qui se consument au loin. Des tentes brunes se gonflent et se dégonflent sous l’effet du vent, presque aussi anciennes, presque aussi immobiles que des monuments antiques.
Au cœur de la ville de Ouagadougou, un immense cratère de granite emprisonne des hommes qui tentent tant bien que mal de s’en extirper. Finalement, seule leur image en sortira.
Réal. : Eliott Chabanis
Docu-fiction, 19′, 2019
France, Burkina Faso
Les Pardi di Domani du Festival de Locarno couvrent deux compétitions : l’une, internationale, l’autre, nationale, suisse. Cette année, 11 films suisses figurent dans ce programme. À Format Court, nous avons par le passé déjà repéré plusieurs courts suisses ayant concouru à Locarno. C’est le cas de Kwa Heri Mandima (Good Bye Mandima) de Robert-Jan Lacombe, un film ayant remporté le Pardino d’or du meilleur court métrage suisse à Locarno en 2010.
Elu Pardino d’or à Locarno en 2014, The Mass of Men réalisé par Gabriel Gauchet a été projeté lors de nos séances Format Court à l’occasion d’une carte blanche consacrée au Festival de Grenoble où le film avait remporté le Grand prix, le Prix du jury presse et une Mention spéciale du jury jeune.
Louise Courvoisier est une jeune réalisatrice sortant de la Cinéfabrique, une école de cinéma à Lyon pour les 18-25 ans. En ce 72ème festival de Cannes, Mano a Mano, un film de fin d’étude a gagné le premier prix de la Cinéfondation, une section à Cannes favorisant les talents sortant des écoles de cinéma du monde entier.
En 2017, le court-métrage Paul est là de Valentina Maurel avait reçu le premier prix de la Cinéfondation, la section consacrée aux films d’écoles à Cannes. Un film écrit, tourné et monté à l’INSAS, une école de cinéma belge. Cette année, Valentina Maurel est de retour à Cannes, à la Semaine de la Critique cette fois, avec son nouveau court, Lucia en el Limbo. L’occasion pour nous de revenir sur son film de fin d’études apparu à Cannes il y a 2 ans.