Archives par mot-clé : Film d’école

Jessi de Mariejosephin Schneider

Jessi de Mariejosephin Schneider

« Jessi » de l’Allemande Mariejosephin Schneider suit la fugue et les yeux de chat d’une môme de 11 ans, dont la mère purge une peine de prison et dont la sœur a quitté l’ancienne demeure familiale. Lauréat du Grand Prix du Jury dans la catégorie films d’écoles européens à Angers, et projeté également aux Rencontres Henri Langlois, le film figure parmi les 21 titres de la compétition européenne du festival de Brive.

J comme Jessi

J comme Jessi

Pendant que sa mère purge sa peine en prison, la petite Jessi, 11 ans, vit dans une famille d’accueil. Sa quête d’identité la mène jusqu’au village où elle a grandi. Là, elle découvre que sa recherche doit aller bien au-delà des limites de son ancienne vie.
Réal. : Mariejosephin Schneider
Fiction, 33′, 2010
Allemagne

Trait scolaire sur l’écran Anima

Trait scolaire sur l’écran Anima

Les films d’écoles offrent un intérêt particulier pour l’amateur de l’animation – ce genre à potentiel illimité où toute représentation imaginable semble réalisable –, dans la mesure où ils montrent à la fois une certaine fragilité chez ces artistes en bourgeon et une fraicheur désinhibée résultant d’une imagination riche. Ce n’est donc guère étonnant qu’Anima, le premier festival belge de l’animation, ait consacré deux séances de courts aux films d’écoles internationaux. Coup d’œil sur quatre coups de cœur.

Contre, tout contre de Yoann Stehr

Contre, tout contre de Yoann Stehr

Déjà remarqué et apprécié lors de la sortie en festivals de « Espèce(s) de patate(s) », Yoann Stehr, étudiant à la Cambre, nous revient en force avec un petit film bien plus audacieux. Sélectionné à Anima cette année, « Contre, tout contre » ou le credo de la solitude et de la volupté puise dans le filet des images cinématographiques qui nous habitent et qui nous construisent pour traiter, non sans une mordante ironie, de la solitude contemporaine.

B comme Because We Are Visual

B comme Because We Are Visual

Cette narration documentaire est montée uniquement à partir de vidéos sur internet. Nullement moqueuse, elle présente le monde des vidéos blogs, où des adolescents livrent leurs corps et leurs âmes au regard de la communauté virtuelle, via webcam. Les vidéos choisies sont diverses et poétiques. Il en ressort pourtant avec force des angoisses, des craintes et des solitudes qui se font échos. Et un nouvel usage de l’image se confirme.
Réal. : Olivia Rochette, Gerard Jan-Claes
Documentaire expérimental, 2010, 47′, Belgique

Itt Vagyok (Here I am) de Bàlint Szilmer

Itt Vagyok (Here I am) de Bàlint Szilmer

Bàlint Szilmer a réalisé « Itt Vagyok » lors de sa troisième année d’étude à l’Université d’Art du Spectacle de Budapest. Le film raconte l’errance de Viktor (Viktor Vida) dans la capitale : ses rencontres, ses sorties, ses visites… En voyant la qualité tant esthétique que scénaristique de ce troisième court-métrage, on ne peut qu’être impatient de voir aboutir le nouveau film que le réalisateur a en projet : son premier long-métrage. En effet, déjà avec « Itt Vagyok », le jeune réalisateur prouve qu’il est capable de bien s’entourer.

Unfinished Italy de Benoît Felici

Unfinished Italy de Benoît Felici

Trop peu de documentaires retiennent l’attention des programmateurs de festivals bien implantés. Parfois, pourtant, ce triste état des choses change grâce à quelques films. A Angers, par exemple, seulement deux documentaires apparaissent parmi les 41 films en compétition. Comme il y en a peu, on les traque, on les repère, on les regarde. Et on aime, et on s’émeut pour « Unfinished Italy » de Benoît Felici.

Recardo Muntean Rostas de Stan Zambeaux

Recardo Muntean Rostas de Stan Zambeaux

Parmi les films proposés ces jours-ci par le festival virtuel pointdoc, figure le portrait d’un enfant rom formidable, « Recardo Muntean Rostas ». Agé de 7 ans, Recardo pétille, gribouille, aime le foot et fréquente l’école. C’est aussi un adulte immergé dans les difficultés financières et l’instabilité quotidienne qui fait office de trait d’union entre sa famille et les étrangers.

H comme Hideaway

H comme Hideaway

Fin septembre, à l’intérieur de la demeure familiale. Les enfants jouent à cache-cache pendant que les adultes jouent aux cartes ou répètent une valse. Dorothy se cache derrière les tentures de la chambre de la grand-mère. Elle observe par la fenêtre et est témoin d’étranges comportements.
Réal. : Szocs Petra
Fiction, 7′, 2009
Hongrie

C comme Cold Grow

C comme Cold Grow

La situation sociale de ceux qui vivent en marge de la société, après l’avènement du troisième millénaire, vue à travers le quotidien de deux gamins des rues à l’âge ado. Un village d’épaves de voitures, de sacs en plastique, de cabanes de planches et de zinc, où vivent les sans-abri.
Réal. : Mihaly Schwechtj
Fiction, 16′, 2009
Hongrie

Territoire(s) européen(s)

Territoire(s) européen(s)

En dehors des réjouissances davantage remarquées (compétition officielle, panorama européen, focus dédié au cinéma danois), le Festival de Cinéma Européen des Arcs 2010 propose au Village des Ecoles une sélection non moins remarquable de quinze courts métrages réalisés dans les écoles de cinéma en Europe dont neuf (cinq films hongrois, deux britanniques, un croate et un français) sont visibles en ligne.