Même si la Quinzaine des Réalisateurs est une section non compétitive, certains de ses partenaires attribuent des prix lors de la cérémonie de clôture, ayant eu lieu hier soir à Cannes. Sur les différents prix remis, l’un est consacré au court métrage via la marque de café illy.
Le Colombien Simón Mesa Soto, évoqué il y a quelques jours sur notre site, n’est pas le seul court-métragiste à revenir en compétiton officielle à Cannes cette année. L’auteur de « Leidi » (Palme d’Or il y a 2 ans) et de « Madre » (en lice cette année) se retrouve en effet dans la même catégorie qu’Ali Asgari, un auteur iranien que nous avions repéré il y a trois ans à Cannes avec le très beau « Bishtar Az Do Saat » (More than two hours). Depuis cette première sélection en 2013, Ali Asgari a réalisé un autre court-métrage remarqué, « The Baby » avant d’opter pour la co-réalisation avec sa compagne Farnoosh Samadi Frooshani avec qui il a signé « La Douleur » avant de tourner « Il silenzio », retenu à l’officielle cette année.
Deux ans après avoir reçu la Palme d’or du court-métrage pour « Leidi », Simón Mesa Soto concourt de nouveau dans la même sélection au festival de Cannes 2016, avec son court-métrage « Madre ».
Comment la réalisatrice d’origine bosniaque Ena Sendijarevic a-t-elle perdu l’accent sur la dernière lettre de son nom ? C’est à cette question que semble faire écho son troisième film intitulé « Import » (après « Travellers into the Night » en 2103 et « Fernweh » en 2014).
Comme chaque année, Format Court vous parle de Cannes. Depuis le 11 mai, le festival le plus médiatique du monde déroule son traditionnel tapis et accueille des films, des stars, des anonymes, des pros, des curieux, mais aussi des films, bons et mauvais, courts et longs. Format Court suit le mouvement, met ses tongs et son parapluie dans sa valise et vous propose d’en savoir plus dans les prochains jours sur les courts sélectionnés.
La 48ème édition de la Quinzaine des Réalisateurs (12-22 mai) a dévoilé ce mardi 19 avril sa sélection 2016, lors de sa conférence de presse au Forum des Images. Voici les onze courts métrages en compétition.
La Cinéfondation a choisi, pour sa 19e édition, 18 films (14 fictions et 4 animations) parmi les 2300 qui ont été présentés cette année par des écoles de cinéma du monde entier. Quinze pays venus de trois continents y sont représentés dont des écoles de Bosnie-Herzégovine et du Venezuela qui voient pour la première fois l’un de leurs films retenu en sélection.
C’est officiel. Les 10 courts en lice pour la Palme d’Or 2016 sont désormais connus. Pour la petite histoire, pas moins de 5008 courts métrages ont été soumis au comité de sélection.
En 2015, la section Un Certain Regard ouvrait ses portes avec « Les Délices de Tokyo » (An) de Naomi Kawase. La réalisatrice japonaise retrouvera Cannes en mai prochain à la tête du Jury de la Cinéfondation et des Courts métrages pour sa 69e édition.
Place aux filles. Après Chloé Mazlo et avant Sarah Van Den Boom et Rosana Urbes, Format Court s’intéresse aux nanas de l’animation. Chapitre 2 : Céline Devaux. Repérée avec son film de fin d’études à l’ENSAD, « Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine », la jeune réalisatrice a terminé cette année « Le Repas dominical », son premier projet professionnel. Entre dérision, amour et mélancolie, cette chronique portant sur les réunions familiales a fait partie des 9 courts retenus en compétition à Cannes cette année.
« Kung Fury », c’est un peu comme si l’ADN des années 80 avait été isolé dans un laboratoire top secret, puis avait été dérobé par un savant fou et nostalgique de cette période bien connue de tous les amateurs de fantaisie capillaire.
En sélection officielle, cette année, au festival de Cannes, « Copain », des frères Roosens traite de la difficulté adolescente de se construire. Après un premier court métrage, « Rotkop », centré sur le quotidien difficile d’un jeune garçon, malmené par ses camarades, ce deuxième film a pour sujet la double vie d’un adolescent, écartelé entre une vie familiale douloureuse et des amis avec lesquels il n’est pas tour à fait sincère.
Comme tous les ans, la Cinémathèque reprend la sélection (courts et longs métrages) de la Semaine de la critique du Festival de Cannes. Pour accompagner cette reprise et vous permettre de voir les courts de Cannes, nous vous offrons 5 places pour chaque séance de courts métrages prévues le weekend prochain. Intéressé(e)s ? Contactez-nous !
Cannes, encore… Aujourd’hui et demain soir, la Cinéfondation, la section consacrée aux films d’écoles, débarque à la Cinémathèque française au détour du cycle Cinéma de poche. L’occasion de découvrir les films des réalisateurs sélectionnés cette année, en présence de Georges Goldenstern et Dimitra Karya (représentants de la Cinéfondation).
L’apparition d’un curieux présent lors d’une soirée d’anniversaire est à l’origine des questionnements hétéronormatifs et identitaires déployés dans « Presente Imperfecto », nouvel opus de l’Argentin Iair Said, ayant brigué ces jours-ci la convoitée Palme d’Or du court métrage au festival de Cannes. Comédien à la base et déjà reconnu pour son premier film « 9 Vacunas » (2013), toujours présent dans le circuit des festivals, Said apparaissait cette année comme le seul représentant latino-américain à la compétition officielle.
Plus de mystère. La Palme d’or des courts métrages du Festival de Cannes a été attribuée hier soir à « Waves’98 », du metteur en scène libanais Ely Dagher. Le film a été choisi par Abderrahmane Sissako et son jury parmi les 9 films sélectionnés (7 fictions et 2 animations) sur les 4 550 courts-métrages soumis cette année au festival.
Le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages présidé par Abderrahmane Sissako et composé de Cécile de France, Joana Hadjithomas, Daniel Olbrychski et Rebecca Zlotowski, a décerné ce vendredi les prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie salle Buñuel, suivie de la projection des films primés. La Sélection comprenait 18 films d’étudiants en cinéma choisis parmi 1 593 candidats en provenance de 381 écoles dans le monde.