Metronomic & co : courts métrages d’animation #1

Metronomic & co : courts métrages d’animation #1

Metronomic est une société de production parisienne qui adore insérer de l’animation dans ses clips, pubs et courts métrages délirants (live, 2D, 3D, stop motion, …). Plusieurs titres de son catalogue se sont attirés la bienveillance des sélections et des palmarès de festivals (Annecy, Bruxelles, Lille, Clermont-Ferrand, Cannes, Ottawa …) et des grilles télé (Canal + Arte, Be TV, …). Parmi eux, les facétieux « La Révolution des crabes » (Arthur de Pins) et « Les Oiseaux en cage ne peuvent pas voler » (Luis Briceno) ont été édités par Lowave il y a 10 ans en compagnie farfelue de 9 autres courts et de bonus surprise.

Human Frames

Human Frames

Fondée en 2002, la maison Lowave propose un véritable point de vue sur le cinéma expérimental et la vidéo contemporaine. Si aujourd’hui, elle a développé de multiples activités autour de ces genres, le label continue à éditer des DVD qui demeurent des socles solides pour la diffusion de films innovants trop peu vus par les publics.

Chema García Ibarra : « Un jour, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de possibilités à raconter des histoires avec une caméra »

Chema García Ibarra : « Un jour, j’ai senti qu’il y avait beaucoup de possibilités à raconter des histoires avec une caméra »

Découvert au festival de Brest, « Misterio » y a remporté notre Prix Format Court fin 2013. Le film mêle naturel et surnaturel, étouffement et soif de liberté, personnages hors normes et situations cocasses. Depuis dix ans, son auteur, Chema García Ibarra, intéressé par l’humour, la science-fiction et les acteurs non professionnels, fait des films sans beaucoup de moyens dans son coin, à Elche, une petite ville d’Alicante.

El ataque de los robots de nebulosa-5 de Chema García Ibarra

El ataque de los robots de nebulosa-5 de Chema García Ibarra

À quoi ressemble le monde enfermé dans un handicap ? À celui de quelqu’un qui attend la fin du monde répond le réalisateur Chema García Ibarra. Mieux, ce monde pourrait être le nôtre, le temps des sept minutes de son second court-métrage (après « Protoparticulas »), sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2009 et Méliès d’or au festival de Sitges en 2010.

Prochaine projection Format Court, jeudi 8 mai 2014

Prochaine projection Format Court, jeudi 8 mai 2014

Notre prochaine soirée de courts métrages (l’avant-dernière de l’année) aura lieu le jeudi 8 mai 2014, à 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Ce rendez-vous sera marqué par la présence de Sébastien Bailly, Délégué général des Rencontres du moyen-métrage de Brive, Yassine Qnia, Carine May, Mourad Boudaoud (co-réalisateurs de « Molii »), Arthur Harari (réalisateur de « Peine perdue »), Tom Harari (chef opérateur), Lucas Harari, Emilie Brisavoine (comédiens) et Nicolas Anthomé (producteur/Bathysphère Productions).

Jonathan Vinel, Caroline Poggi : « On se rejoint dans notre envie de ne pas faire des films réalistes, de construire à notre manière des univers fonctionnant comme des cocons qui isolent des éléments de la réalité »

Jonathan Vinel, Caroline Poggi : « On se rejoint dans notre envie de ne pas faire des films réalistes, de construire à notre manière des univers fonctionnant comme des cocons qui isolent des éléments de la réalité »

Jonathan Vinel est étudiant à la Fémis en département montage. Il a réalisé une poignée de courts-métrages expérimentaux qui lui ont valu d’être remarqué par Les Cahiers du Cinéma. Caroline Poggi, étudiante à Paris 8, a réalisé « Chiens », un premier court-métrage qui a fait le tour des festivals. Ensemble, ils ont tourné « Tant qu’il nous reste des fusils à pompes », évoquant l’envie de suicide d’un jeune homme Joshia, lauréat du très convoité Ours d’Or lors de la dernière Berlinale.

Sébastien Bailly : « L’intermédiaire 30 à 60 minutes est aujourd’hui le plus grand espace de liberté artistique pour les cinéastes »

Sébastien Bailly : « L’intermédiaire 30 à 60 minutes est aujourd’hui le plus grand espace de liberté artistique pour les cinéastes »

Sébastien Bailly a créé les Rencontres du Moyen Métrage de Brive en 2004 avec la réalisatrice Katell Quillévéré (« Un poison violent », « Suzanne »). Depuis dix ans, il assure la fonction de Délégué général du festival. En parallèle, il a réalisé des courts et moyens métrages remarqués, comme « Douce » en 2011 et plus récemment « Où je mets ma pudeur » qui connaît un beau parcours en festivals. Après cette onzième édition du festival de Brive (8-13 avril 2014), il cédera sa place à un nouveau délégué. Il revient avec nous sur ces dix années de travail, sur sa vision du moyen métrage et sur ses nouveaux projets.

A iucata de Michele Pennetta

A iucata de Michele Pennetta

Présenté à Brive ces jours-ci, « A iucata » s’ouvre avec cette image assez improbable : celle d’un cheval attelé à un sulky, qui galope sous la pluie, en pleine nuit, suivi par quantité d’automobiles et de scooters qui éclairent la route de leurs phares et font gronder leur moteur. À première vue, on hésite entre une scène grotesque ou à l’inverse, à un film de guerre futuriste voire apocalyptique. En tout les cas, ce lent et long travelling nous hypnotise totalement et nous plonge au plus près de l’univers de ces courses clandestines.

Brive 2014

Brive 2014

Les 11e Rencontres du Moyen Métrage de Brive ont débuté ce mardi 8 avril. Elles fêtent le cinéma jusqu’au 13 avril prochain. La Société des Réalisateurs de Films, organisatrice de ce festival, met en valeur un format ayant peu de visibilité, autrement dit des films d’une durée comprise entre 30 et 60 minutes.

Short Screens #37: Frontières

Short Screens #37: Frontières

Physiques ou psychologiques, symboliques ou littérales, les frontières sont des délimitations artificielles et floues vouées à se transformer sans cesse. Quand elles ne sont pas source de conflits, elles sont une invitation au voyage, une découverte de l’autre côté du miroir. Le temps d’une séance, Short Screens a rassemblé sept courts métrages témoignant de belles traversées aux lisières des genres et des réalités.
Jeudi 24 avril à 19h30 au Cinema Aventure, Bruxelles.

Paul Wenninger : « Je ne suis pas comédien mais danseur. L’animation est pour moi ce qui se rapproche le plus de ma pratique artistique, la chorégraphie »

Paul Wenninger : « Je ne suis pas comédien mais danseur. L’animation est pour moi ce qui se rapproche le plus de ma pratique artistique, la chorégraphie »

C’est au festival Premiers Plans d’Angers que nous avons rencontré Paul Wenninger qui est venu présenter son premier film « Trespass », présenté dans la catégorie Plans Animés. Membre du collectif Kabinett ad Co., ce chorégraphe et musicien autrichien est un artiste à la recherche de nouvelles expériences visuelles et sensorielles que nous avons interviewé afin de mieux appréhender son travail autour du mouvement.

Trespass de Paul Wenninger

Trespass de Paul Wenninger

Avant ce premier court métrage d’animation auquel nous avons attribué le Prix Format Court au festival Premiers Plans d’Angers, en compétition dans la section Plans Animés, l’Autrichien Paul Wenninger n’était pas vraiment un cinéaste, mais un metteur en scène, un chorégraphe et un musicien. Ces pratiques sont toutes réunies dans « Trespass », film qui associe la technique du stop-motion à une mise en scène soignée où chaque détail compte.

Projection Format Court, jeudi 10 avril 2014, à 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème)

Projection Format Court, jeudi 10 avril 2014, à 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème)

Notre prochaine projection de courts, organisée le jeudi 10 avril à 20h30 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), s’articule autour de deux Prix Format Court, « Pour la France » de Shanti Masud, primé au dernier Festival de Vendôme et « Trespass » de Paul Wenninger, récompensé au Festival Premiers Plans d’Angers. Deux autres films complètent notre programmation : « La fugue » de Jean-Bernard Marlin, l’un des cinq finalistes aux César et « A Story for the Modlins », un docu-fiction ayant fait sensation à Clermont-Ferrand l’an passé. Comme toujours, la séance sera accompagnée d’une rencontre avec les équipes présentes.

Retour en images sur la séance Format Court de mars

Retour en images sur la séance Format Court de mars

Jeudi 13 mars 2014, notre séance mensuelle au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) accueillait une programmation « Spécial Brest » consacrée au Festival Européen du Film Court de Brest. La projection fut suivie d’une rencontre avec Fabienne Wipf, directrice du festival, de Gudmundur Arnar Gudmundsson (réalisateur islandais de « Hvalfjordur »), de Chema García Ibarra et Leonor Díaz (réalisateur et directrice artistique/coproductrice espagnols de « Misterio », Prix Format Court à Brest) et de Bérenger Thouin (réalisateur français de « Guillaume le Désespéré »).

Jiminy de Arthur Môlard

Jiminy de Arthur Môlard

Citation documentaire, filtre vert, musique classique. Les premiers moments du film de Arthur Môlard ressemblent à beaucoup de propositions plus ou moins adroites du cinéma de science-fiction, notamment françaises. Mais, à l’instar de « Juke-box » de Ilan Klipper et de « L’homme qui avait perdu la tête » de Fred Joyeux, deux autres films de la sélection du dernier Festival de Clermont-Ferrand, « Jiminy », propose une vision décalée de la folie face à une normalité défaillante.