Arte. Culture court

Arte. Culture court

Après s’être baladé il y a un mois du côté de 6nema.com, le virtuel s’est pris au goût des films en ligne. Du côté de chez Arte, la chaîne culturelle européenne, quelques courts restent visibles au-delà de leur date de diffusion, que ce soit dans le magazine « Court-circuit », dans la collection « Caméra de poche » ou dans la série « 10 courts contre le sida ».

Concours Spécial Court-circuit 500ème, les résultats

Concours Spécial Court-circuit 500ème, les résultats

A l’occasion du 500ème numéro de Court-circuit, le magazine hebdomadaire du court métrage, qui sera diffusé en septembre prochain sur ARTE, la chaîne et le producteur Trois Fois Plus ont lancé un concours online, ouvert à tous. Pour rappel, les internautes avaient jusqu’au 2 juillet 2010 pour envoyer un court métrage de 2 minutes maximum, utilisant au moins 2 des 4 mots suivants : « court-circuit », « 500 », « fête », « arte ». Bande-annonce, clip, fiction, documentaire, animation … tous les genres étaient acceptés. Voici les résultats du concours à découvrir en ligne.

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Alternant le jeu, la réalisation et la production, Serge Avédikian nourrit un intérêt pour des mots-impacts tels que le court, l’animation, la pulsation, la mémoire, le fragment et la bonne distance. En mai, il obtient à Cannes la Palme d’Or du court métrage pour « Chienne d’histoire ». En juin, le film fait l’ouverture du festival Côté court à Pantin et est programmé dans son Panorama. Rencontre hors-lieu et hors-temps.

« Ich bin ein Berliner! » : L’Allemagne se dévoile au Brussels Short Film Festival

« Ich bin ein Berliner! » : L’Allemagne se dévoile au Brussels Short Film Festival

À l’heure où Kennedy prononçait son célèbre discours, un mur de béton séparait Berlin depuis presque deux ans et un rideau idéologique déchirait le monde d’Ouest en Est. 47 ans plus tard, pour sa treizième édition, le Brussels Short Film Festival, en collaboration avec le Goethe Institut et Inter Film Berlin (organisateur du Festival de Court métrage de la capitale allemande) a voulu célébrer les 20 ans de la réunification en proposant quatre programmes de films courts, une séance « Best of » et un spécial « Grands réalisateurs » entièrement consacrés au plus peuplé des pays de l’Union européenne. Découverte de six affinités électives.

Hagar Ben-Asher : « Israël est un pays de cinéma mais les cinéastes ne s’en rendent pas encore compte »

Hagar Ben-Asher  : « Israël est un pays de cinéma mais les cinéastes ne s’en rendent pas encore compte »

En novembre, Hagar Ben-Asher était de passage à Paris pour représenter Minshar for Art, l’école tel-avivienne dont elle est sortie il y a trois ans, avec « Pathways » sélectionné à la Cinéfondation. En pleine préparation de son premier long métrage « The Slut », cette jeune femme proche de la caméra (devant/derrière) déboutonne ses intérêts : Caméra Obscura, la rédemption, la représentation de la sexualité, et son pays de cinéma.

Ecole Sam Spiegel de Jérusalem : L’envol du désir

Ecole Sam Spiegel de Jérusalem : L’envol du désir

Figure de proue dans le paysage visuel israélien, la célèbre école de cinéma « The Sam Spiegel Film & Television school of Jerusalem » a fêté ses 20 ans en 2009. A cette occasion, en octobre dernier, le FIDEC, Festival International des films d’écoles, à Huy (Belgique), la mettait à l’honneur en lui offrant une carte blanche composée de cinq courts d’une rare intensité en même temps qu’elle programmait « Himnon », lauréat du Premier Prix de la Cinéfondation en 2008, également originaire de l’école hiérosolymite.

Sarah Cox : “Il ne faut pas traiter son sujet de façon triviale. Même s’il peut paraître léger ou comique, il faut toujours avoir quelque chose de vrai derrière.”

Sarah Cox : “Il ne faut pas traiter son sujet de façon triviale. Même s’il peut paraître léger ou comique, il faut toujours avoir quelque chose de vrai derrière.”

Depuis un certain temps, Format C. suit les films et les aventures d’une maison de production d’animation au curieux nom, spécialisée dans « tout ce qui bouge ». Arthur Cox, co-fondée en 2002 par Sally Arthur et Sarah Cox, mise sur la diversité thématique et technique et s’offre en catalogue des bons films tels que « 3 Ways To Go », « Don’t Let It All Unravel », « John and Karen », « Operator », « The Surprise Demise of Francis Cooper’s Mother », et plus récemment « Mother of Many ». Rendez-vous pris à Lille avec Sarah Cox, lors de la dernière fête de l’animation.

Peter Peake : « Il est important d’essayer de nouvelles choses à chaque fois, de sortir de sa zone de confort. »

Peter Peake : « Il est important d’essayer de nouvelles choses à chaque fois, de sortir de sa zone de confort. »

En authentique autodidacte, Peter Peake s’est formé sans l’aide de quiconque à l’animation avant de rejoindre il y a 18 ans les studios Aardman, où il a réalisé, entres autres, « Pib and Pog », nommé aux BAFTA, et « Humdrum », nommé aux Oscars. Invité cette année à la fête de l’animation de Lille, il représentait les studios réputés de Bristol lors des quatre séances qui leur étaient consacrées. Tête-à-trois dans la « capitale de Flandre ».

Rencontres européennes du moyen métrage de Brive : la sélection officielle

Rencontres européennes du moyen métrage de Brive : la sélection officielle

Créées en 2004 au sein de la Société des Réalisateurs de Films, les Rencontres du moyen métrage de Brive constituent un espace de rencontre entre le public et les professionnels autour d’un format encore trop peu diffusé : le moyen métrage. Pour sa 7ème édition (21-26 avril), le Festival accueillera pour la première fois une compétition européenne avec des films venus de France, du Danemark, des Pays-Bas, d’Autriche, du Portugal, du Sénégal, du Royaume-Uni, de Pologne, et de Serbie.

Europa Film Treasures : bonds & rebonds dans le temps

Europa Film Treasures : bonds & rebonds dans le temps

Lancée en 2008 par Lobster Films, l’enseigne Internet « Europa Film Treasures » regroupe à ce jour une collection de 123 films de référence empruntant à plusieurs genres, nationalités et périodes. Fruit d’une collaboration entre 30 fonds d’archives européens publics et privés, cette plate-forme offre en accès libre et en streaming de véritables bonds et rebonds dans le temps entre 1894 et 1999.

Charley Bowers, bonimenteur et cinéaste

Charley Bowers, bonimenteur et cinéaste

Le cinéma burlesque est une inépuisable source de découvertes et de redécouvertes. Les conditions déplorables de conservation des films n’ont permis qu’aux réalisateurs les plus célèbres d’être encore visibles aujourd’hui. C’était sans compter le travail de Lobster Films et de Serge Bromberg, toujours prompts à rechercher dans les caves et les greniers quelques mètres de pellicule en nitrate. Une découverte de taille leur est due : Charley Bowers, cinéaste burlesque étonnant, à la fois héritier de Méliès et des Keystone Cops.

Serge Bromberg : « C’est la marque du temps qui fait la poésie des images »

Serge Bromberg : « C’est la marque du temps qui fait la poésie des images »

« Youpi ! J’attends cette caisse depuis longtemps…Vous allez peut-être assister à une découverte. J’attends un film de 1926, « There ain’t no Santa Claus » (Il n’y a pas de Père Noël), un film de James Parrott avec Charley Chase. C’est l’histoire d’un type qui se déguise en Père Noël pour faire une surprise à ses enfants et il se trompe de cheminée ». En exhumant d’un colis de vieilles bobines enveloppées dans du papier journal, dont une réduite en poussières, Serge Bromberg vient d’introduire avec malice notre rencontre sous le signe d’un certain cinéma et du plaisir partagé.

Stéphane Saint-Martin : “Le milieu du court est parfois fermé sur lui-même. Il imagine que ce format n’est pas destiné à un public non éclairé. Moi, je pense totalement le contraire.”

Stéphane Saint-Martin : “Le milieu du court est parfois fermé sur lui-même. Il imagine que ce format n’est pas destiné à un public non éclairé. Moi, je pense totalement le contraire.”

Sur la porte d’entrée, une pancarte dévoile leur cachette. Installés à proximité de l’arrêt République, les Lutins du court métrage attribuent depuis treize ans différents prix à une sélection de films courts. Stéphane Saint-Martin, son fondateur et directeur, revient sur son histoire, son évolution et ses obstacles.