Reizegers in de nacht de Ena Sendijarević

Reizegers in de nacht de Ena Sendijarević

Si Muybridge et Marey, tous deux nés et morts aux mêmes dates (1830-1904), décomposent le mouvement des corps humains et des animaux, c’est avant tout pour comprendre scientifiquement, mais non sans conséquence poétique, la subtilité invisible d’un déploiement. Et puis les démarches du cinématographe naissant entérinent la possibilité de restituer par le défilement, à l’aide de perforations, le temps donné d’un geste. S’ensuit un triple étirement : celui du cadre (dévoyant la profondeur pour l’horizontalité), puis celui du temps filmé (substituant au plan fixe la menace d’un travelling infini) et enfin celui de l’expérience du spectateur (passant de la série enchaînant les sketchs spectaculaires à l’exploration d’une intimité vécue dans sa continuité). Mais il ne faut pas voir dans cette généalogie une quelconque résolution des contrastes.

A comme L’Amour bègue

A comme L’Amour bègue

Tim a 23 ans. Il est intelligent, plutôt beau garçon mais il est bègue. Séduire une fille est un calvaire pour lui. Poussé par son ami, il va tenter de décrocher le graal – Victoria, une jolie fille qu’il croise à la boxe. Mais Tim est incapable d’aligner deux mots correctement.
Réal. : Jan Czarlewski
Fiction, 20′, 2012
Suisse

Babelle/ trois courts métrages/au Balzac

Babelle/ trois courts métrages/au Balzac

Trois films, trois histoires, trois femmes perdues dans la ville. Voici Babelle, un projet né d’une rencontre entre trois courts métrages : “Ata”, de Cagla Zencirci et Guillaume Giovanetti (2007, 26′) “Taxi Wala”, de Lola Frederich (2007, 16′), et “Corps étrangers”, de Naël Marandin (2007, 20′). Individuels à l’origine, ils sont réunis le temps d’une projection à Paris. Plus qu’une juxtaposition de trois métrages, ils se répondent, par leurs côtés intimes, personnels, et féminins.

Les Lutins du court métrage

Les Lutins du court métrage

Les Lutins du court métrage (France) œuvrent depuis 1998 pour la promotion et la diffusion du court métrage auprès du grand public. Les Lutins ont ainsi participé à l’émergence de réalisateurs et comédiens tels que François Ozon, Jérémie Rénier, Ludivine Sagnier, Sylvie Testud, Elodie Bouchez, Gabriel Le Bomin, Jean-Marc Moutout, et bien d’autres. Chaque année, la Nuit des Lutins récompense, en juin, les professionnels du court métrage. Pour cette 12è édition, 28 courts métrages ont été sélectionnés. Pour la première fois, Les Lutins invitent le public à participer au vote, aux côtés des professionnels.