Archives par mot-clé : moyen-métrage

L’Usine de Sergueï Loznitsa

L’Usine de Sergueï Loznitsa

Le réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa hante depuis quelques années les festivals. Depuis Dans la Brume, en 2012, nous le retrouvons régulièrement à Cannes, que ce soit pour Une Femme Douce en 2017 ou Donbass en 2018. Pourtant, sa filmographie ne saurait se limiter à quelques films primés. En parallèle de ses ambitieux films de fiction, Loznitsa ne se plaît parfaitement que dans le documentaire à tendance expérimental, que ce soit via le court ou le long-métrage, genre dont il ne semble jamais vouloir se lasser.

U comme L’Usine

U comme L’Usine

Une fonderie où l’on recycle le métal, une briqueterie. Les gestes du travail, la répétition. Diptyque : masculinité et féminité, continuité et interruption, intégralité et fragmentation. Contemplation impressionniste d’un monde industriel qui disparaît.
Réal. : Sergueï Loznitsa
Documentaire, 29’58 », 2004
Russie

Menthe – la bienheureuse de Lars von Trier

Menthe – la bienheureuse de Lars von Trier

Peu d’auteurs ont autant influencés la vie et le travail de Lars von Trier que Pauline Réage (alias Dominique Aury) et son sulfureux roman, digne successeur des écrits de Sade, Histoire d’O (1954). Le livre sera adapté sur grand écran en 1975 par Just Jaeckin, réalisateur, l’année précédente, du désormais culte Emmanuelle.

Elephant de Alan Clarke

Elephant de Alan Clarke

En 2003, le cinéaste Gus Van Sant dévoile son dernier-né : Elephant. Inspiré de l’un des faits divers les plus traumatisants de la récente histoire américaine, la fusillade de Columbine, le film se fixe comme objectif de retranscrire le malaise global qui couve toute une génération de lycéens, et, plus universellement, cette période intermédiaire, difficile pour beaucoup, que l’on nomme adolescence.

D comme Dibbuk

D comme Dibbuk

Dan, un homme pieux qui évolue en marge de sa communauté, la communauté juive du XIXe arrondissement de Paris, est convoqué par Sarah pour ausculter son mari Eli, visiblement pas dans son état normal. Dan réunit alors un minian, un office de dix personnes de confession israélite, afin de performer un exorcisme selon un rite précis et éreintant.
Réal. : Dayan David Oualid
Fiction, 33’55″, 2019
France

Foued Mansour : « Aujourd’hui, tu peux faire le court de la décennie, aller aux César et à Berlin, et te retrouver au RMI »

Foued Mansour : « Aujourd’hui, tu peux faire le court de la décennie, aller aux César et à Berlin, et te retrouver au RMI »

Le Chant d’Ahmed raconte la rencontre d’Ahmed, un employé des bains-douches proche de la retraite, avec Mike, un adolescent à la dérive qui rêve de devenir rappeur. Après sa sélection dans la compétition nationale du dernier Festival de Clermont-Ferrand, le cinquième court-métrage de Foued Mansour vient d’être présélectionné aux Cesar 2020.

Carte blanche offerte au Festival de Brive, ce lundi 23.9 au Point Ephémère !

Carte blanche offerte au Festival de Brive, ce lundi 23.9 au Point Ephémère !

Après les trois première cartes blanches consacrées à notre Festival Format Court à Bruxelles et Paris, nous vous proposons de nous rejoindre en hauteur, sur le rooftop du Point Éphémère (200 Quai de Valmy, 75010 Paris), ce lundi 23 septembre, à la tombée de la nuit, pour une nouvelle projection en plein air à ne pas manquer ! Pour l’occasion, nous offrons une carte blanche au Festival du moyen métrage de Brive dont nous avons été partenaires pendant 4 ans.

Braquer Poitiers de Claude Schmitz

Braquer Poitiers de Claude Schmitz

Claude Schmitz, réalisateur belge de Le Mali (en Afrique) et de Rien sauf l’été, propose une nouvelle fois un court-métrage où la chaleur et les acteurs prennent le temps de se découvrir dans une latence contemplative. Avec Braquer Poitiers, Claude Schmitz a déjà été récompensé de nombreuses fois, entre le Prix Jean Vigo, le Prix Ciné du Festival de Brive ou le Prix Égalité et Diversité au Festival de Clermont-Ferrand.

B comme Braquer Poitiers

B comme Braquer Poitiers

Davantage pieds nickelés que bandits, Francis et Thomas prennent en otage Wilfrid, propriétaire d’un service de Carwash, source de quelques poignées d’euros quotidiennes. Syndrome de Stockholm à l’œuvre chez Wilfrid, mais à sa manière très personnelle, le voilà prendre aussitôt goût à la situation, qu’il se plait même à théoriser amplement, tandis que l’incertitude gagne les deux compères rejoints par leurs amies venues du Sud.
Réal. : Claude Schmitz
Fiction, 59’50’’, 2018
France

D comme D’un château l’autre

D comme D’un château l’autre

Printemps 2017. Pierre, vingt-cinq ans, étudiant boursier dans une grande école parisienne loge chez Francine, soixante-quinze ans, clouée par le handicap dans un fauteuil roulant. Ils assistent perplexes à la kermesse électorale de l’entre-deux tours qui bat son plein, dehors. Loin de la kermesse électorale, Pierre aide le corps de Francine et Francine essaie de soigner l’âme de Pierre.
Réal. : Emmanuel Marre
Fiction, 40′, 2018
Belgique, France

D’Un château l’autre d’Emmanuel Marre

D’Un château l’autre d’Emmanuel Marre

Emmanuel Marre, que l’on connaissait déjà pour son court-métrage  Le Film de l’été, où il promenait Jean-Benoit Ugeux, quarantenaire suicidaire qui reprend goût à la vie en présence d’un enfant, le long des autoroutes françaises a reçu, ces derniers jours deux Grands Prix au Festival le Court en Dit Long (Centre Wallonie-Bruxelles) et au Festival Côté Court (Pantin) pour son dernier film, D’Un château l’autre.

L’Amie du dimanche de Guillaume Brac, prix Jean Vigo du court métrage 2018

L’Amie du dimanche de Guillaume Brac, prix Jean Vigo du court métrage 2018

Les Prix Jean Vigo 2018 ont été remis ce lundi 11 juin à 19h30 au Centre Pompidou par Agnès Varda en présence des lauréats. L’Amie du dimanche(1ère partie de Contes d’été) de Guillaume Brac (réalisateur de longs comme de courts – Hanne et la fête nationale, Le Repos des braves, Un monde sans femmes, Le Naufragé, Le Funambule) a remporté le Prix Jean Vigo du court-métrage 2018. Le film est produit par Bathysphère productions.

Las Cruces de Nicolas Boone

Las Cruces de Nicolas Boone

Un homme au torse nu et largement tatoué se tient debout au carrefour de plusieurs ruelles, il attend nerveusement, se retourne sans cesse, tape du pied, soudain une moto en wheeling le frôle, suivi d’une bicyclette passant derrière lui à toute allure, il se retourne, trop tard, une seconde bicyclette approche plus lentement, son geste est assuré, rapide, le couteau menaçant, la bicyclette enfourchée. « Elle est à moi maintenant » crie-t-il à l’ancien propriétaire tout en s’enfuyant. 

La Chanson de Tiphaine Raffier

La Chanson de Tiphaine Raffier

On connaissait Tiphaine Raffier dans le milieu du spectacle vivant. Dramaturge, metteuse en scène, et comédienne, elle a monté sa compagnie « La Femme coupée en deux » en 2015. France-Fantôme, son troisième spectacle créé en 2017 a été salué par la critique et reprendra en 2019. La Chanson, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs cette année, est son premier court-métrage, adapté de sa première pièce du même nom

Le film de la semaine : Katatsumori de Naomi Kawase

Le film de la semaine : Katatsumori de Naomi Kawase

Deux ans après Dans ses bras, Naomi Kawase filme sa grand-mère, qui l’a élevée depuis l’enfance, dans ses gestes quotidiens et sans cesse répétés, en particulier les soins dont elle entoure les plantes du jardin. De la même manière, la cinéaste filme quotidiennement et inscrit son geste cinématographique au cœur de la relation qu’elle entretient avec son aïeule.

B comme Braguino

B comme Braguino

Les familles Braguine et Kiline vivent au milieu de la taïga sibérienne à sept-cents km du moindre village. Aucune route ne mène chez eux. Seul un long voyage en bateau sur le fleuve Lenisseï, puis en hélicoptère, permet de les rejoindre. Tout autour d’eux, la taïga à perte de vue et, au milieu du village, une barrière les sépare. Vivant en autarcie au bout du monde, les deux familles se sont brouillées et refusent de se parler.
Réal. : Clément Cogitore
Documentaire, 49′, 2017
France