A comme Arekara, La vie d’après

Cinq témoignages d’un événement apocalyptique et surréaliste: un tsunami. Les rescapés racontent.
Réal. : Momoko Seto
Documentaire, 17′, 2013
France
Cinq témoignages d’un événement apocalyptique et surréaliste: un tsunami. Les rescapés racontent.
Réal. : Momoko Seto
Documentaire, 17′, 2013
France
En 2011, la réalisatrice japonaise Momoko Seto nous présentait son court métrage expérimental « Planet Z », nous plongeant dans une guerre macro entre champignons et végétaux, le tout en timelapse. La même année, un tsunami s’abattait sur le Japon. De cet évènement tragique, Momoko Seto nous revient avec « Arekara La Vie d’Après », documentaire en compétition au 22ème Festival du film de Vendôme.
Programmateur cinéma à l’Institut Français d’Alger, Karim Massaoui est le réalisateur du très beau film, « Les Jours d’avant », sélectionné à Locarno et au Festival du Film Francophone de Namur où il a remporté le Prix du Jury et le Prix Format Court. Fin novembre, il est venu à Paris pour présenter son film au festival Maghreb des Films, à l’Institut du Monde Arabe. Nous en avons profité pour le rencontrer, l’interroger sur l’Algérie, son parcours, ses expériences personnelles et son dernier film.
Début octobre, Format Court remettait pour la première fois un prix au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). Notre jury avait élu comme meilleur film international « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui (Algérie, France) pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.
Dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années 90.
Djaber et Yamina sont voisins mais ne se connaissent pas.
Pour l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons qu’ils ont presque cessé d’y rêver.
En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque là qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux et modifie à jamais leurs destins.
Réal. : Karim Moussaoui
Fiction, 47′, 2013
Algérie, France
Lors du dernier Festival Paris Courts Devant, Antoine Giorgini s’est vu remettre le Prix Beaumarchais-SACD pour son film « Les Brigands », reconnaissance de ses pairs pour la qualité de son scénario. Un scénario qui, soulignons-le, avait déjà reçu le premier prix du Concours de l’Eure en 2012, prouvant que dès la première étape, Antoine Giorgini, avait su retenir l’attention.
Après avoir commis des vols sur un parking, Jimmy et Limo, deux jeunes voyous, se réfugient dans la forêt pour semer leurs poursuivants. Sur leur chemin, ils vont croiser un sanglier blessé par balle. Jimmy s’ordonne la mission folle de sauver l’animal.
Réal. : Antoine Giorgini
Fiction, 17’, 2013
Belgique, France
Responsable du pôle court métrage de France Télévisions et chargé de programme de l’émission « Histoires courtes » sur France 2, Christophe Taudière soutient la forme courte depuis dix ans. À l’occasion d’un autre anniversaire, celui des dix ans du festival Court Métrange, il évoque longuement les prix France 2 remis en festival, la notion de coup de coeur, l’éclectisme, l’image du court métrage, le suivi des jeunes auteurs et la mise en valeur du court sur le web.
La neuvième édition du festival Paris Court Devant s’est achevée le 10 novembre, au terme de cinq journées rythmées par les projections, les rencontres, débats et autres masterclass proposés à un public fidélisé. Fiction, animation ou documentaire, français ou international, les différentes sélections de films concourant dans la compétition du festival ont offert aux festivaliers l’opportunité de découvrir un panel de propositions cinématographiques variées. L’occasion de revenir sur les quelques surprises qui ont attiré le regard de Format Court.
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas à un réalisateur, un acteur ou à un producteur que nous avons posé nos questions, mais à un programmateur. Benjamin Leroy, initiateur du blog Make it Short, a fait sa place depuis quelques années dans le milieu du court métrange de genre et collabore régulièrement avec les festivals les plus prestigieux (Court Métrange, PIFFF, NIFFF, Extrême Cinéma, etc.). Dans le cadre d’une carte blanche Make It Short présentée à Court Métrange, nous avons rencontré ce féru de cinema de genre qui nous parle de son travail de programmation, une activité indispensable très peu médiatisée.
Découvert au festival Court Métrage, « L’Art des Thanatier », le premier film professionnel de David Le Bozec, nous a beaucoup séduits par son histoire originale (la vie et la fin d’un bourreau), son aspect fantastique, sa palette graphique et sa partition musicale.
Tout juste auréolé du prix du public au festival Cine Fantástico y de Terror de San Sebastian, David Le Bozec revient sur la préparation et la conception de son premier court-métrage d’animation “L’Art des Thanatier” à l’occasion de sa programmation au Festival Court Métrange de Rennes.
Au 18e siècle, Prosper Thanatier, dernier né d’une longue lignée de bourreaux, exerce avec passion son métier qu’il considère comme un art. À l’aube de la révolution, il se voit forcé d’abandonner ses outils et son savoir-faire ancestral, au profit d’une toute nouvelle machine d’exécution. Privé de son ancien art de vivre, Prosper ne s’adapte pas au progrès et refuse de voir son rôle d’exécuteur relégué à une simple machine.
Réal. : David Le Bozec
Animation, 14’26’’, 2012, France
Le 28ème Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) s’est clôturé ce vendredi 4 octobre. Pour la première fois, Format Court y a attribué le Prix Format Court du Meilleur Court Métrage international. Parmi les douze films en compétition, le Jury Format Court (composé de Katia Bayer, Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Géraldine Pioud) a choisi de récompenser le film « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.
Wilfried Méance a 29 ans et déjà huit films au compteur en tant que réalisateur (« Deal », « Après toi »,« Pintame », …). . Lors de cette 14e édition du Festival Off-Courts à Trouville, il présente son dernier film, « Suzanne » en compétition dans la sélection française. Le court-métrage aborde, avec nostalgie et humour noir, l’égoïsme d’une famille aveugle devant l’état de leur aïeule.
Deux années de fac ratées, un passé de facteur avec sa petite auto, de l’intérim dans une imprimerie, une pratique de la photo mais aussi du travail à la chaîne dans les labos photo avant l’avènement du numérique, des aspirations littéraires, une attirance pour l’image, une envie de quitter la province, de rejoindre la Fémis et l’univers du cinéma « inaccessible ».
Virginie, la cinquantaine, a accepté d’être licenciée de l’imprimerie où elle travaillait depuis des années. Pour fêter son départ, ses anciens collègues lui ont offert une plante accompagné de cette note : « Bonne chance ».
« Week-end à la campagne » propose plusieurs correspondances avec « Le Lac, la plage », le premier court de Matthieu Salmon réalisé deux ans plus tôt. En tout premier lieu parce que l’on y retrouve l’acteur Pierre Moure (le personnage de Mark) et aussi parce qu’une certaine atmosphère et certains thèmes sont communs aux deux films. Matthieu Salmon semble néanmoins s’amuser à brouiller un peu les rôles.
Pierre et Mark, deux copains d’environ une vingtaine d’années, prennent le train pour passer un week-end dans la maison de campagne du père de ce dernier.
Réal. : Matthieu Salmon
Fiction, 17′, 2007
France
Quatre amis et leur chien passent l’après-midi au bord d’un lac. Bronzette. Barbecue. Baignade. C’est une journée inoubliable.
Réal. : Matthieu Salmon
Fiction, 17′, 2006
France