F comme Flatbed

La fin d’une relation et un semi-remorque de 30 tonnes fonçant dans la nuit sur une autoroute déserte.
Réal. : Tom Merilion
Fiction, 5′, 2010
Irlande
La fin d’une relation et un semi-remorque de 30 tonnes fonçant dans la nuit sur une autoroute déserte.
Réal. : Tom Merilion
Fiction, 5′, 2010
Irlande
Robert reçoit la visite de trois vieilles dames dans le salon de sa mère. À travers son regard, nous flânons dans le souvenir de l’après-midi de ses six ans. On pense évidemment à la madeleine de Proust et au parfum des souvenirs enfouis. Le jeune garçon, réservé et distant, reste à l’écart et entrevoit le monde au travers d’un verre déformant, transformant les intrus en flamants roses. Puis, il amorce timidement un dialogue avec ces femmes qui reprennent alors forme humaine.
Le jour de ses six ans, dans le salon de sa mère, Robert reçoit trois magnifiques vieilles pies abîmées. Le souvenir d’un après-midi, entre thé, biscuits, jupons roses en dentelle et l’histoire d’un empereur écorché.
Réal. : Karni Arieli, Saul Freed
Animation, Fiction, 10′, 2010
Royaume-Uni
Pour la première fois en cinq ans, le jury décernant le Prix du Meilleur Court Métrage en compétition nationale (Fédération Wallonie-Bruxelles, ex-Communauté française) du FIFF ne s’est pas trompé. C’est que parmi la vingtaine de films sélectionnés cette année, celui d’Emmanuel Marre est, disons-le franchement, celui qui a le plus d’intérêt.
C’est l’histoire du fils qui veut passer du temps seul avec sa mère. C’est l’histoire du père qui ne veut pas que le fils voie la mère seule. C’est l’histoire de la mère qui n’a jamais su ce qu‘elle voulait. C’est l’histoire d’à peu près tout le monde.
Réal. : Emmanuel Marre
Fiction, 30′, 2010
Belgique
Un mardi, dans une rue de Beyrouth, une dame âgée vêtue d’un élégant tailleur noir est arrêtée par un policier qui lui demande de retourner à la boutique d’où elle est sortie sans régler la facture. Mais il finit par la raccompagner chez elle.
Sabine El Chamaa
Fiction, 20′, 2010
Liban, France
Mokhtar, un enfant chevrier, découvre un jeune hibou au pied d’un arbre à chèvres. Dans la région, un hibou est le signe d’un mauvais présage. Le soir, Mokhtar décide de rapporter sa trouvaille à son père, un homme taciturne et superstitieux. L’enfant se heurte à l’ignorance de son père avant de commettre un acte désespéré sous les yeux clairs et ridés de sa grand-mère, une femme fatiguée, témoin impuissant de ce drame marocain teinté de merveilleux et de fatalité.
Réal. : Halima Ouardiri
Fiction, 16′, 2010
Maroc-Canada
Le jour où Alex sort de prison après un an d’incarcération, il rencontre sa petite-amie et son meilleur ami. Alors que le jour défile devant lui, il découvre que les choses ont changé pendant qu’il était là-bas.
Ivana Mladenovic
Fiction, 16′, 2010
Roumanie
En chemin vers une réunion d’affaires, Claudiu passe chez son père pour prendre une photo de lui. Ce qui semble simple se trouve être en fait une tâche compliquée, car la photo est très importante pour le vieil homme.
Réal. : Viktor Dragomir
Fiction, 18′, 2010
Roumanie
Catherine vit oisivement dans la villa de son père. Mais un soir, celui-ci ramène à la maison une jeune femme qui prend rapidement de l’influence. Catherine tente alors de l’écarter pour regagner ses privilèges.
Réal. : Julien Rouyet
Fiction, 22′, 2011
Suisse
Damien est en vacances chez Elise, sa petite amie, dans la maison de vacances familiale. Le grand frère d’Elise les rejoint pour le week-end. Il se montre possessif, intrusif. L’amour fraternel flirte avec les limites. Damien s’en tiendra t-il au rang de spectateur ?
Réal. Stéphane Demoustier
Fiction, 23′, 2010
France
Walking on the wild side, un beau titre pour une histoire de malentendus. Ce 3ème court métrage du trio fonctionne autour d’une idée simple : le quiproquo, un des ressorts de la comédie populaire. L’homme, Dom, croit que Fiona est prostituée alors qu’elle travaille comme femme de ménage dans une maison close. Il fait donc appel à ses services sans comprendre le malentendu en cours.
Un matin, un célibataire timide entre en collision avec une grande rousse. C’est le coup de foudre. Comment revoir cette femme que le destin a mise sur sa route ? La seule chose qu’il sait d’elle, c’est qu’elle travaille dans le quartier nord, là où les femmes vendent leurs charmes. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’elle est femme de ménage…
Fiction, 13′, 2000
Belgique
Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Rémy réalisent ce premier court-métrage en 1994. Fans de Tati (le désaxé par excellence) et du clown Etaix, ils se sont rencontrés dans les années 80 à l’école Jacques Lecoq dont la formation s’articule autour du mime et de l’expression corporelle. Depuis lors, ils ne cessent d’invoquer les grands noms du burlesque. Et pourtant…les trois réalisateurs tiennent le pari d’inventer, à partir de ces citations, leur propre langage visuel. A la maladresse des corps et des sentiments, répond une rigueur certaine de la mise en scène.
Un instant de bonheur accidentel et passager dans deux existences solitaires.
Réal. : Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy
Fiction, 13′, 1994
Belgique
Au cœur d’une fête foraine, Rosita, une voyante déchue, et Raoul, son assistant dévoué, luttent pour maintenir une clientèle qui se fait de plus en plus rare. Les catastrophes s’enchaînent, et ils se trouvent de plus en plus démunis.
Réal. : Dominique Abel, Fiona Gordon
Fiction, 13′, 1997
Belgique
Réalisé en 1997, trois ans après leur premier film « Merci Cupidon », « Rosita » est le deuxième court métrage de Dominique Abel et Fiona Gordon. Consolidant l’évolution du duo comique vers l’expression cinématographique, ce film de 13 minutes, quasiment introuvable pour le grand public, se démarque de leur filmographie pour être le seul à avoir été écrit et filmé sans la collaboration du réalisateur Bruno Romy. Il s’inspire d’ailleurs directement d’une de leur création théâtrale, « Poison » (1994).
Un équipage militaire, cloîtré dans un bunker à une époque indéterminée, vit dans une ambiance de tension perpétuelle et de démence, aux aguets d’un ennemi supposé et invisible.
Réal. : Marc Caro, Jean-Pierre Jeunet
Fiction, 26′, 1981
France
Projetée en compétition au festival Off-Courts de Trouville, Lilith, la réalisation d’Isabelle Noguera parle de ces héritages où la mort caresse l’enfance.
Jan Czarlewski est le grand vainqueur des Léopards de demain : il a reçu le Pardino d’or pour son court documentaire « L’Ambassadeur & moi ». Filmant son père, ambassadeur de Pologne, durant plusieurs jours dans les hauts lieux de la diplomatie, il revient sur les rapports houleux qu’il a entretenus avec lui et le besoin qu’il a éprouvé de se rapprocher de l’homme intime à travers le prisme du cinéma. Rencontre.