Un documentaire dans lequel le réalisateur est à la recherche des instants d’oublis. Ces Instants qui constituent une halte dans le flux mouvementé de nos vies quotidiennes, et durant lesquels nous nous en remettons au temps. Ces instants où nous semblons oublier le monde alentour et où nous accédons doucement à notre subconscient.
Réal. : Menno Otten
Documentaire, Expérimental, 20′, 2009, Pays-Bas
Le décalé surgit quand il le veut. Par exemple, lorsque en proie à un moment d’oubli, le regard dans le vide et les pensées ailleurs, une phrase anodine, « vous êtes dans vos rêves ! », signe votre retour à la réalité. Récoltés dans le métro, ces quelques mots ont beau s’effacer à la station suivante, ils provoquent une sensation étrange après la vision du film de Menno Otten, « In een Vergeten Moment », projeté à Angers dans le cadre du Programme Figures Libres.
Dans la rue commerçante la plus animée du quartier chinois, Delfino se débat dans les formalités pour obtenir la nationalité américaine, John se démène pour obtenir un permis de construire et Vito vient enfin de gagner le gros lot. Ici, on peut vraiment faire fortune et profiter de tout ce qui s’offre à vous.
Réal. : Damian John Harper
Documentaire, 55’, 2008, Allemagne
Avec « Finding Home », Christopher Daley, diplômé de KASK, livre un portrait franc, cru et poignant de la guerre. Film de fin d’études d’une grande maturité, « Finding Home » se lit surtout comme un témoignage de première main, en même temps qu’il relève maintes questions sur la nature néfaste et déshumanisante des conflits militaires.
Un premier sergent du Corps des Marines des États-Unis approche de la retraite après 19 ans de service actif, incluant trois missions en Irak. Il rentre dans sa ville natale. Petit à petit, les effets de la guerre refont surface.
Réal. : Christopher Daley
Documentaire, 25’30, 2008
Belgique
Manon de Boer a invité le pianiste bruxellois Jean-Luc Fafchamps à jouer deux fois la composition éponyme de John Cage 4’33 » face à un public installé dans un studio.
Réal. : Manon de Boer
Documentaire, Expérimental, 12′, 2008
Belgique
Signé par l’artiste hollandaise Manon de Boer, « Two Times 4’33 » » livre une interprétation filmique en deux temps du morceau 4’33 du compositeur américain John Cage. Réalisé dans le cadre de la cinquième Biennale de Berlin, le film a également fait du bruit au festival du court métrage de Namur cette année, où il a été sélectionné dans la catégorie OVNI.
Au centre du film de fin d’études de Simon Van Rompay, se trouve Geppino Cerqua, un personnage sensible et tendre. Le jeune réalisateur, fraîchement sorti du Rits, dresse dans son documentaire, un portrait doux-amer de celui qui fut l’un des protagonistes du très beau film de Paul Meyer « Déjà s’envole la fleur maigre ». Loin d’être une peinture sociale dénonciatrice et engagée, « Geppino chante » retentit au contraire comme une mélodie romantique à travers les terrils disparus d’un Borinage à réinventer.
Docencourts est un festival international dédié à la jeune création documentaire. Du 22 au 28 novembre, la 9ème édition du festival présentera à Lyon une sélection d’une cinquantaine de courts et moyens métrages documentaires. Cet événement propose deux sections, l’une, non compétitive, compile des courts métrages documentaires étudiants, l’autre, compétitive, met en lumière le documentaire d’auteur en format court (moins de 40 minutes).
Sélectionné au Festival de Lille, le court de Marie-Josée Saint-Pierre est un documentaire autobiographique animé éloquent et prenant. Réalisée dans l’urgence, cette animation raconte les conditions extrêmes dans lesquelles l’artiste a donné naissance à sa petite fille, Fiona.
J’ai découvert avec beaucoup d’émotions que j’étais enceinte de mon premier enfant, loin de me douter que mon accouchement serait un réel cauchemar et que nous nous retrouverions, mon bébé et moi, aux frontières de la mort…
Réal. : Marie-Josée Saint-Pierre
Documentaire animé, 25′, 2008
Canada
En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille organisera dès le 21 octobre des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages. La première séance est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des films du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre. Voici le programme en images.
En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille propose, dès le 21 octobre, des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages sur grand écran. La première séance « Côté Court » est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des contributions du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre.
Lumière aveuglante dans l’obscurité de l’oubli, le poignant témoignage de Révérien Rurangwa, rescapé des massacres rwandais de 1994, bouleverse par son absence de concession. Présenté au Festival Silhouette et lauréat d’une Mention Spéciale à Clermont-Ferrand, le film « Génocidé » de Stéphane Valentin (adapté du livre éponyme de Révérien) réveille les consciences et aiguise les esprits.
Ce film est le témoignage brut et violent de Révérien Rurangwa, rescapé du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.
Réal. : Stéphane Valentin
Documentaire, 25’10, 2008
France
Coup de coeur et de poing au Festival Silhouette à Paris, « 10 min. » relate l’horreur vécue par une jeune bulgare dans le milieu de la prostitution belge. Construit autour d’un témoignage, d’une voix-off, et d’arrêts sur images, le documentaire de Jorge Leon, ancien étudiant de l’INSAS, a été réalisé dans le cadre de la journée européenne contre la traite des êtres humains.
À travers la lecture d’une feuille d’audition judiciaire, «10 min.» relate le parcours d’une jeune fille projetée malgré elle dans un réseau de prostitution.
Réal. : Jorge León
Documentaire, 19′, 2008
Belgique
En 2003, Hanna Heilborn et David Aronowitsh ont recueilli le témoignage de Abouk et Machiek, deux anciens enfants esclaves, victimes de la guerre au Soudan. Le résultat, « Slavar » (Slaves) est un film suédois, dur, et nécessaire, lauréat du Prix Unicef et du Cristal d’Annecy, qui démunit son spectateur, par son sujet, ses voix, et ses regards. Entretien avec Hanna Heilborn, co-réalisatrice du film.