Média 10-10 : le palmarès 2010

Le Festival du Court métrage de Namur, Média 10-10, s’est clôturé ce samedi 20 novembre 2010. Découvrez le palmarès de cette 32ème édition !
Le Festival du Court métrage de Namur, Média 10-10, s’est clôturé ce samedi 20 novembre 2010. Découvrez le palmarès de cette 32ème édition !
Sélectionné en compétition OVNI au Festival du court métrage de Namur, « Morgenrot » fait pleinement honneur à cette appellation. Le clip vidéo réalisé par Jeff Desom sur la musique de Hauschka est une véritable expérience esthétique en tempo di valse.
Dussolier, non pas l’acteur fétiche de Resnais mais l’explorateur visuel, celui qui tutoie l’Histoire avec un grand H sur les toits des mondes virtuels et qui aime immerger sa caméra en des plongées vertigineuses et citadines est venu amarrer son « Babel » à Brest, le temps du Festival du court métrage.
Présidente du Jury au dernier Festival du court métrage de Lille, Laetitia Masson ( « Je suis venue te dire », « En avoir (ou pas) », « A vendre », …) est une actrice/réalisatrice rebelle et contemplative inspirée par l’amour de l’être humain et la prise de risques au cinéma. Jeu de regards, jeu de questions.
Le titre de l’actu l’annonce, le clic le dévoile : voici le palmarès du dernier festival du court métrage de Lille.
La compétition internationale du Festival du film francophone de Namur, composée cette année de 11 titres (dont deux belges chevauchant la compétition nationale), était marquée ces jours-ci par une grande richesse de sujets, de formes, de genres, de durées et de nationalités. Aperçu global d’une sélection hétéroclite.
Du 1er au 8 octobre, la 25ème édition du Festival du film francophone de Namur a consacré cinq séances aux courts métrages en compétition, ainsi que de nombreuses autres projections accompagnant les longs, une mise en valeur importante de la production du genre court à travers le monde de la francophonie.
Réalisateur du documentaire culte « Tarnation » (2003), Jonathan Caouette livre enfin son premier film de fiction avec « All Flowers in Time », lauréat du Grand Prix Canal+ à l’Etrange Festival et présenté ces jours-ci au Festival du Film de New York. Mettant en scène Chloë Sevigny dans une histoire de contamination télévisuelle, le film puise dans la cinéphilie décomplexée de son auteur et cite autant « Videodrome » de Cronenberg que les séries B les plus obscures. Un vrai morceau de cinéma.
Si le style de l’écrivain chilien Pedro Lemebel se caractérise par une transgression certaine de l’uniformité, « Blokes », le film de Marialy Rivas inspiré d’une histoire du romancier provocateur et sélectionné au Festival du film de New York, apparaît quant à lui comme une illustration uniformément transgressive du désir d’un jeune adolescent, en pleine dictature Pinochetienne.
Film de fin d’études de Simon Van Rompay (Rits, 2009), « Geppino chante » redéfinit le documentaire social. Coup de cœur à la séance inaugurale de Short Screens #1 en 2009, ce court belge grandement poétique implanté dans le fin-fond du Borinage a également été retenu en compétition au 13ème Festival du court métrage de Bruxelles.
Programmé à Short Screens #3 et au festival du court métrage de Bruxelles cette année, ce film belge signé Jean-Julien Collette & Vincent Coen pose un regard frais et divertissant, mais non sans ironie, sur l’inceste, thème tabou par excellence.
Pour sa 3ème édition, le festival du 7ème Art du Lys se tiendra le samedi 19 juin 2010. Le festival fait la part belle au court métrage auto-produit (budget de moins de 1000€, thème libre et durée maximum de 15minutes !)
Signé par l’artiste hollandaise Manon de Boer, « Two Times 4’33 » » livre une interprétation filmique en deux temps du morceau 4’33 du compositeur américain John Cage. Réalisé dans le cadre de la cinquième Biennale de Berlin, le film a également fait du bruit au festival du court métrage de Namur cette année, où il a été sélectionné dans la catégorie OVNI.
La 31ème édition du festival du court métrage de Namur Média 10-10, ayant débuté le mercredi 11 novembre à 20h00, s’est terminée dimanche 15 novembre. La prochaine édition aura lieu du 17 au 21 novembre 2010. En attendant, voici le palmarès 2009.
Du 6 au 11 octobre 2009, la neuvième édition du Festival du court métrage de Lille s’affichait, toutes dents à l’air, dans la ville du Nord. Le Palais (des Beaux-Arts), le Théâtre (Sébastopol) et des canapés de récup’ (L’hybride) servaient de cadres à la compétition internationale (80 films), aux Très Courts (moins de 4 minutes), aux programmes sur le thème de l’humour, aux voyages transdisciplinaires aux frontières du cinéma, à la Nuit de l’animation, et à des vidéos bonbons. Suivez les trois points pour en savoir plus…
Pour sa 31e édition, le Festival du court métrage de Namur Média 10/10 introduit une nouvelle catégorie dans sa compétition. La section OVNI (Objets Visuels Non Identifiés) se veut un espace ouvert aux expérimentations audio-visuelles en tout genre, aux explorations créatives et inventives, aux aventures menées à la frontière des genres et des médias. Elle présentera des œuvres récentes échappant aux catégorisations et témoignant d’une approche résolument originale, loin des formatages imposés.
Ancien de l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs), Jérémy Clapin est l’auteur de deux films d’animation remarqués en festivals, « Une histoire vertébrale » et surtout « Skhizein ». Pour l’occasion, il est membre du Jury courts métrages au Festival du Film Francophone de Namur. Rencontre décontractée au théâtre local.
Début mai, Bruxelles. Le réalisateur suédois Patrik Eklund est encore un inconnu (parfait, illustre) jusqu’à ce que son troisième film, « Instead of Abracadabra », soit découvert au Festival du court métrage de Bruxelles. Mi-mai, Cannes. Patrik Eklund est invité par la Semaine de la Critique à présenter son dernier court métrage, « Slitage ». Coups de fil, SMS, e-mails : une brève rencontre s’organise dans un couloir du Marché du film, à même le sol, devant de curieuses et nombreuses portes sans issue.
Qu’il soit profane ou sacré, l’art emprunte à la réalité ce qu’elle a de plus banal, complexe ou intime. Reflet d’un monde en évolution, le cinéma exhibe, aujourd’hui, les failles de la société dans laquelle l’homme tente en vain de garder l’équilibre. C’est du moins l’impression ressentie au regard des films courts présentés en compétition nationale et internationale de la 12ème édition du Festival du Court Métrage de Bruxelles.
Comédie suédoise et décalée sur la magie, la famille, et la séduction, « Instead of Abracadabra » a obtenu, au dernier Festival du court métrage de Bruxelles, le Prix du Public et celui d’interprétation masculine pour le comédien Simon J. Berger (ex-aequo avec Harry Treadaway, pour « Love you more », de Sam Taylor-Wood). Découvert un lundi, en fin de séance, à 23h30, le film de Patrik Eklund a permis aux spectateurs de quitter les sensations qui les gagnaient, film après film : léthargie, sommeil, et ennui (biffer toute mention inutile).