Altay Ulan Yang : « Je rends à mes films ce qu’ils m’apportent »

Altay Ulan Yang : « Je rends à mes films ce qu’ils m’apportent »

Réalisateur sino-mongol, Altay Ulan Yang vient de remporter à Locarno le Pardino d’or de la compétition internationale pour son court-métrage de fiction « Hyena ». Le film, orné d’un très beau noir et blanc et d’un goût assumé pour le fantastique, s’intéresse à un groupe d’étudiants en art confronté à l’arrivée d’un nouveau venu, « 90 », esthète et bien meilleur élève qu’eux. Âgé de 27 ans, ultra ambitieux, le jeune réalisateur conçoit son parcours comme une série d’épreuves. Passé par la Beijing Film Academy, mais marqué par une enfance nomade et un séjour en monastère, il revendique un cinéma empruntant à la vie, la peur, l’instinct et les mots-clés.

Felipe Casanova : « Je vois le film comme une toile vierge »

Felipe Casanova : « Je vois le film comme une toile vierge »

Réalisateur brésilien installé entre Genève et Bruxelles, Felipe Casanova explore les zones floues entre fiction et documentaire. Formé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion), il revendique une pratique libre, intuitive et hybride. Dans cet entretien où il est autant question de création que de responsabilité politique et de spiritualité, il revient sur son parcours cosmopolite et la genèse de son deuxième court, « O Rio de Janeiro Continua Lindo », un film poignant inspiré par la lettre d’une mère brésilienne à son enfant disparu, sur fond de carnaval de Rio.

Ugo Bienvenu : « Il faut faire confiance aux petits dessins, aux petites idées, aux petites choses »

Ugo Bienvenu : « Il faut faire confiance aux petits dessins, aux petites idées, aux petites choses »

Programmé en séance spéciale dans le cadre de la sélection officielle du Festival de Cannes 2025, « Arco », le premier long-métrage de Ugo Bienvenu, Cristal du long-métrage à Annecy, est un magnifique film d’animation, bourré de détails et de poésie, consacré au croisement des mondes (présent/futur), à l’enfance, aux changements qu’on souhaite tous et qu’on obtient parfois.

Les Prix Louis Delluc 2024 remis à Alain Guiraudie et Jonathan Millet

Les Prix Louis Delluc 2024 remis à Alain Guiraudie et Jonathan Millet

Le Prix Louis Delluc est une récompense cinématographique française décernée depuis 1936 et nommée en hommage à l’écrivain et réalisateur Louis Delluc. En 1999, a été créé le prix Louis Delluc du premier film. Mercredi 4 décembre, deux réalisateurs, passés par le court, ont reçu ces 2 distinctions honorifiques. Un bon encouragement avant les Lumière et les César.

Jonathan Millet, Pauline Seigland et Laurent Sénéchal autour des Fantômes

Jonathan Millet, Pauline Seigland et Laurent Sénéchal autour des Fantômes

La promotion est nécessaire pour toute sortie de long-métrage. On sait à quel point tout premier long-métrage est fragile, a besoin d’accompagnement, de presse, de promotion, de regards bienveillants, qu’ils viennent de l’industrie, de la presse, des spectateurs, du bouche-à-oreille. Au moment et dans la foulée de Cannes, on n’a pas eu le temps de publier l’interview de Jonathan Millet qu’on suit depuis de nombreuses années. Il a signé « Les fantômes », un thriller social sur fond de crimes de guerre, de réparation de résilience qui a ouvert la 63ème Semaine de la Critique en mai dernier.

Alexis Manenti : « En tant que réalisateur, j’ai envie de laisser le territoire à d’autres comédiens »

Alexis Manenti : « En tant que réalisateur, j’ai envie de laisser le territoire à d’autres comédiens »

Juré à notre deuxième Festival Format Court, Alexis Manenti joue actuellement aux côtés d’Hafsia Herzi et de Nina Meurisse dans le premier long-métrage de Iris Kaltenbäck, Le Ravissement. Co-scénariste et acteur dans Les Misérables (le court et le long), il est un amoureux éconduit dans J’attends Jupiter de Agathe Riedinger, un éducateur en proie à une ado torturée dans Dalva d’Emmanuelle Nicot ou flic zélé dans Les Misérables.

Emmanuel Mouret : « Faire des films, c’est se confronter à une image de soi et de ses limites »

Emmanuel Mouret : « Faire des films, c’est se confronter à une image de soi et de ses limites »

À l’affiche ce mercredi avec son 11ème long-métrage Chronique d’une liaison passagère réunissant Vincent Macaigne et Sandrine Kiberlain, Emmanuel Mouret est mis à l’honneur à la Cinémathèque française jusqu’à demain à l’occasion de la présentation de deux programmes de courts (ses premiers diffusés à 18h30, alors qu’il était encore à la Fémis, ses derniers à 21h, réalisés entre ses longs-métrages). L’occasion pour nous de faire le point sur ses débuts, son rapport au scénario, à la parole, aux acteurs, à Rohmer et au désir.

Claire Denis : “On ne s’attendait pas que nos films soient montrés à l’époque”

Claire Denis : “On ne s’attendait pas que nos films soient montrés à l’époque”

Présidente du Jury des courts-métrages et de la Cinéfondation du Festival de Cannes cette année, la réalisatrice Claire Denis évoque sur ses années à l’IDHEC et le soutien de son directeur Louis Daquin, sa conception du court-métrage, la liberté des films d’écoles et sa responsabilité de jurée, mais aussi aussi ses souvenirs de Cannes dont ceux de son premier film, Chocolat, sélectionné en compétition officielle en 1988.

Yona Rozenkier. Résister & choisir des sujets personnels

Yona Rozenkier. Résister & choisir des sujets personnels

The Dive (Un havre de paix), son premier long-métrage, sélectionné au Festival de Locarno 2019, vient de sortir ce 12 juin en salles grâce à Pyramide Distribution. Tourné en famille avec deux de ses frères (Micha et Yoel), le premier film de Yona Rozenkier, touche à la guerre, au devoir, à la fratrie, aux traumas, au deuil, au sacrifice et à la protection.