S comme Small Deaths
Réal. : Lynne Ramsay
Fiction, 11′, 1996
Royaume-Uni
Réal. : Lynne Ramsay
Fiction, 11′, 1996
Royaume-Uni
En 2007, The Guardian fait un classement des 40 meilleurs réalisateurs vivants. En douzième position, juste au-dessus de Béla Tarr, Wong Kar-Wai, Perdo Almodovar, Todd Haynes et Quentin Tarantino, nous trouvons Lynne Ramsay.
Il y quelques jours, L’American Cinematheque a mis en ligne sur YouTube un court métrage inédit d’Agnès Varda, La Petite Histoire de Gwen la bretonne, un an après la disparition de la réalisatrice- photographe.
Le réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa hante depuis quelques années les festivals. Depuis Dans la Brume, en 2012, nous le retrouvons régulièrement à Cannes, que ce soit pour Une Femme Douce en 2017 ou Donbass en 2018. Pourtant, sa filmographie ne saurait se limiter à quelques films primés. En parallèle de ses ambitieux films de fiction, Loznitsa ne se plaît parfaitement que dans le documentaire à tendance expérimental, que ce soit via le court ou le long-métrage, genre dont il ne semble jamais vouloir se lasser.
Une fonderie où l’on recycle le métal, une briqueterie. Les gestes du travail, la répétition. Diptyque : masculinité et féminité, continuité et interruption, intégralité et fragmentation. Contemplation impressionniste d’un monde industriel qui disparaît.
Réal. : Sergueï Loznitsa
Documentaire, 29’58 », 2004
Russie
Au Festival Anima (Belgique), nous avons rencontré Bruno Collet, sculpteur de métier et réalisateur de nombreux courts métrages, réalisés notamment en stop motion. A l’origine de Mémorable, l’un des 2 films français sélectionné aux Oscars 2020 dans la catégorie “Meilleur court métrage d’animation”, le cinéaste rennais revient sur son parcours, son goût pour la sculpture, ses débuts dans l’animation et nous explique comment il a réussi à concilier ses deux passions. Dans cet entretien, Bruno Collet évoque aussi le sujet risqué de son film (la maladie d’Alzheimer), l’animation encore trop étiquetée « jeune public », mais aussi ses doutes et son envie de passer au format long.
Comment font les festivals en cette période trouble ? Certains annulent, d’autres reportent (nous, par exemple). Les derniers passent à la version en ligne.
En 1967, David Lynch est étudiant à la Pensylvania Academy of Fine Arts. Artiste plasticien et peintre comme il convient, il possède déjà un patte artistique notable, identité torturée qui le conduit à envisager une série de variations picturales, autour du thème de la fusion des corps et des machines (notamment, des corps de femmes).
Un film en boucle est projeté sur des visages sculptés, les faisant prendre feu et vomir.
Réal. : David Lynch
Expérimental, 4′, 1967
Etats-Unis
Si le réalisateur américain Edmund Elias Merhige s’est illustré par une pincée de thrillers grand publics (deux en réalité : L’Ombre du Vampire en 2000, et Suspect Zero en 2004), sa renommée n’est due qu’à un seul et unique métrage, dont le titre reste pour certains synonyme de « film culte », à l’image d’un Tetsuo (Shin’ya Tsukamoto, 1989) ou d’un Eraserhead (David Lynch, 1977), avec lesquels il partage nombre de caractéristiques : Begotten, sorti en 1991.
Voyage à travers l’évolution de la conscience.
Réal. : E. Elias Merhige
Expérimental, 14’11 », 2006
États-Unis
Hasard du web. La Table, réalisé par Eugène Boitsov, film d’école de la Poudrière, vient de rejoindre la Toile. Le film a reçu le Prix Format Court au Festival Premiers Plans d’Angers 2017 dans la catégorie des « Plans animés ».
La fin des années soixante, et le début de la décennie soixante-dix furent, au Japon comme ailleurs, mouvementées. Les traumatismes de la guerre et l’invasion américaine ont laissées des meurtrissures profondes dans la population. Les mœurs changent. La modernité, économique et idéologique, est en train de transformer le pays.
Trois films expérimentaux qui tournent simultanément. Trois couleurs. Trois provocations.
Réal. : Shūji Terayama
Expérimental, 3’03 », 1974
Japon
Ce mardi 31 mars équivaut au dernier jour de la Fête du court-métrage. Pendant quelques heures encore, vous avez la possibilité de visionner en exclusivité sur le site du Festival de Cannes les courts-métrages de la compétition et de la Cinéfondation, primés l’an passé, lors de la 72ème édition.
En 1958, paraît le magnum opus d’André Bazin : Qu’est ce que le cinéma ?. En tête de l’ouvrage, un petit texte déjà paru dans dans l’indifférence générale en 1944 : « Ontologie de l’image photographique ».
Une étude des angoisses humaines liées au temps, à la beauté et à la jeunesse.
Réal. : Patrick Bokanowski
Expérimental, 16’12 », 1972
France
Peu d’auteurs ont autant influencés la vie et le travail de Lars von Trier que Pauline Réage (alias Dominique Aury) et son sulfureux roman, digne successeur des écrits de Sade, Histoire d’O (1954). Le livre sera adapté sur grand écran en 1975 par Just Jaeckin, réalisateur, l’année précédente, du désormais culte Emmanuelle.
Adaptation du roman sadomasochiste de Dominique Aury, Histoire d’O.
Réal. : Lars von Trier
Fiction, 29’29 », 1979
Danemark
En 2003, le cinéaste Gus Van Sant dévoile son dernier-né : Elephant. Inspiré de l’un des faits divers les plus traumatisants de la récente histoire américaine, la fusillade de Columbine, le film se fixe comme objectif de retranscrire le malaise global qui couve toute une génération de lycéens, et, plus universellement, cette période intermédiaire, difficile pour beaucoup, que l’on nomme adolescence.