Cannes 2009, les quelques photos
Comme Cannes se raconte aussi par l’image, quelques clichés liés au festival le plus médiatisé du monde ont été rassemblés dans un “diaphotorama”. Légendes et situations. Alternativement, le regard se pose sur…
Comme Cannes se raconte aussi par l’image, quelques clichés liés au festival le plus médiatisé du monde ont été rassemblés dans un “diaphotorama”. Légendes et situations. Alternativement, le regard se pose sur…
En septembre 2001, à l’initiative de quelques jeunes Français, Italiens, Finlandais, Espagnols, Hongrois, Belges et Portugais, naît l’association Nisi Masa. Animés d’une même passion pour le cinéma, leur but est d’organiser un concours d’écriture de scénarios de courts métrages, simultanément dans leurs différents pays. Aujourd’hui, Nisi Masa est devenu un véritable réseau européen d’associations cinéphiles, présent dans plus de 17 pays d’Europe et ayant pour vocation de favoriser la jeune création cinématographique européenne.
Taper un édito, partir en festival avec une toute petite valise, apprendre le créole en trois jours ou sortir son joker, à la deuxième ligne ? Lequel de ces exercices est-il le plus déroutant ?
La chasse, c’est moins le fait de tirer qu’un véritable processus : un jeu de patience, de stratégie, d’instinct et d’adrénaline. La fièvre de la chasse est un état où l’on redevient aussi animal que la bête que l’on cherche.
Réal. : Alessandro Comodin
Documentaire, 22′, 2008
Belgique
D’origine italienne, Alessandro Comodin a étudié le cinéma à Paris 8 et à l’INSAS. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, son film de fin d’études, « Jagdfieber » est un documentaire sur la chasse, ses traques, ses rituels, ses gestes, et ses silences. Rencontre avant Cannes.
Chaque mois, la Cinémathèque française propose une anthologie de courts métrages devenus soit des classiques, soit des passerelles entre générations d’auteurs, soit des films témoins de leur époque. Le prochain rendez-vous intitulé « La Nuit éclaire le jour », aura lieu le lundi 22 Juin 2009, à 20h30, autour de deux films,« Trypps #6 » et « La Dérive ».
13 mai, premier jour du Festival de Cannes. Gare de Lyon, 7h36. Le quai du TGV est envahi de voyageurs endormis chargés comme des boeufs estoniens, se dépêchant d’embarquer, avant le coup de sifflet fatidique. Dans cinq heures, ils seront à Cannes. Penélope Cruz y est déjà, du moins en couverture de nombreux magazines. Curieusement, si les médias ont retenu une actrice pour cette 62ème édition, c’est bien elle.
Lorsqu’on invite Marion et Romain Castera pour une interview, c’est Noamir qui entre et s’installe. N O A M I R, six lettres, celles qui composent leurs deux prénoms. Frère et sœur, habitués depuis toujours à jouer ensemble, ont fusionné et prolongent ainsi leurs jeux d’enfants dans leur vie d’adultes sous forme de clips, de concerts, de films. Un corps à deux têtes en somme, artistiquement siamois. L’un a l’œil, l’autre l’oreille, et à quatre mains, ils ont réalisé « #1 », un court métrage de quatre minutes qui vient d’être sélectionné à Cannes par la Cinéfondation.
L’événement culturel le plus médiatisé du monde a son Focus sur Format court. Même si Cannes n’a pas pour vocation d’être un festival de courts métrages, ceux-ci s’affichent dans toutes les sections, officielles comme parallèles. À la Semaine de la Critique et à l’ACID, ils sont projetés avant chaque long. À l’officielle, ils concourent pour la Palme d’or. À la Cinéfondation, ils mettent en valeur les films d’étudiants. Et à la Quinzaine des Réalisateurs, ils sont présentés dans des programmes spéciaux.
Qu’il soit profane ou sacré, l’art emprunte à la réalité ce qu’elle a de plus banal, complexe ou intime. Reflet d’un monde en évolution, le cinéma exhibe, aujourd’hui, les failles de la société dans laquelle l’homme tente en vain de garder l’équilibre. C’est du moins l’impression ressentie au regard des films courts présentés en compétition nationale et internationale de la 12ème édition du Festival du Court Métrage de Bruxelles.
Nathan, sous la pression de ses camarades, doit prendre une décision qui mettra sa vie en jeu.
Réal. : Julius Avery
Fiction, 13’30’’, 2008
Australie
Luuk, chauffeur de poids lourd, est de toute évidence un bon père pour sa fille Isabel, qui vit avec sa mère. Dès qu’il le peut, il l’emmène faire une balade en camion. Mais un jour, il découvre la terrible vérité qui se cache derrière le silence de sa fille.
Réal. : Joost Van Ginkel
Fiction, 21’, 2008
Pays-Bas
Une station-essence autoroutière plantée entre deux-mondes, celui d’un père et celui d’une mère… L’histoire d’un petit garçon encombré d’une balançoire qu’il faudra bien fixer quelque part. C’est sa balançoire, à lui. Mais c’est où, chez lui, justement ?
Réal. : Christophe Hermans
Fiction, 18′, 2008
Belgique
Cartes blanches, hommages, reprises de festivals ou avant-premières, le Forum des images continue d’explorer le cinéma d’animation, une fois par mois, en partenariat avec l’Afca. Programmé le mardi à 19h00, ce rendez-vous est l’occasion de rencontrer des auteurs français et étrangers, venus parler de leurs parcours et de ceux qui les ont influencés. La prochaine carte blanche offerte est celle de Simon Bogojevic-Narath, le 30 juin prochain.
Le Goût du court au Balzac et Cinezik organisent le 6 juin 2009 à 10h, au cinéma Le Balzac (Paris 8e), une carte blanche à Jean-Michel Bernard (compositeur de Michel Gondry) autour de 4 courts métrages dont une avant-première mondiale et un coup de projecteur sur 3 films d’animations inédits sur Paris.
Grand Prix du Festival de Bruxelles, et sélectionné en compétition officielle, l’an passé, à Cannes, « Smáfuglar » de l’islandais Rúnar Rúnarsson traite de la perte de l’innocence et des prémisses de l’âge adulte, dans un contexte plus que délicat. Intense, pudique, et déroutant, le film est un véritable choc visuel.
Une nuit d’été lumineuse où un groupe de jeunes adolescents passe de l’innocence à la dure réalité de l’âge adulte.
Réal. : Rúnar Rúnarsson
Fiction, 15’15 », 2008
Islande
Alors que Benjamin rêve de s’enfuir en Amérique du Sud, sa mère prépare une fête d’anniversaire dont il ne veut pas… Mais parfois les meilleures fêtes sont celle dont vous ne vouliez pas.
Réal. : Michelle Savill
Fiction, 15′, 2008
Nouvelle-Zélande
Sélectionné cette année au festival de Clermont-Ferrand et à celui de Rotterdam, « Betty Banned Sweets » a été programmé dans le Best of International au festival bruxellois. Premier film de la réalisatrice néo-zélandaise Michelle Savill, « Betty Banned Sweets » traite, de manière touchante, de l’incommunicabilité, de l’atavisme renié, et de divers usages de la farine.
Un docufiction sur le futur de l’emploi. Un futur d’horreur.
Réal. : Thomas Oberlies, Matthias Vogel
Documentaire, Fiction, 12′, 2008
Allemagne