Joachim Lafosse : Avant (et après) les longs

Joachim Lafosse : Avant (et après) les longs

Cette année, Joachim Lafosse sera présent au 63e Festival de Locarno avec pas moins de deux films, deux courts métrages plus précisément. Le premier, « Tribu » (2001), est son film d’école réalisé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) et aussi son coup d’essai. « Avant les mots », c’est le titre du deuxième court que viendra présenter l’auteur de « Nue Propriété » (2006) et d’« Elève Libre » (2008).

A comme Avant les mots

A comme Avant les mots

« En filmant le quotidien d’un enfant d’une crèche de Genneviliers, je souhaite tenter de faire naître du cinéma avec un acteur de moins de trois ans. Je désire tenter de faire apparaître un récit sans discours sur le temps de la petite enfance. Juste tenter de filmer ce qui se passe quand nous ne sommes pas là. »
Réal. : Joachim Lafosse
Documentaire, 25′, 2010
France

T comme Tribu

T comme Tribu

C’est l’histoire de la rigidité et du mouvement au sein d’une famille qui se désagrège.C’est l’histoire d’un fils qui n’a qu’une langue maternelle (le français) et qui découvre la langue paternelle (le néerlandais). C’est l’histoire d’une famille qui cesse d’être un boulet que l’on traîne malgré soi tout au long de sa vie, dans la dépendance et le rejet.
Réal. : Joachim Lafosse
Fiction, 24′, 2001, Belgique

Festival de Locarno 2010

Festival de Locarno 2010

Depuis 1946, Locarno organise un festival de type A et met en lumière les auteurs indépendants, inconnus comme confirmés, ainsi que les films inédits et les nouvelles tendances. Le court métrage y est également mis à l’honneur, notamment à travers les compétitions nationale et internationale et la sélection « Pardi di Domani » consacrée aux courts et aux moyens métrages de réalisateurs n’ayant pas encore percé dans le long, sélection qui fête ses 20 ans cette année.

Focus Joseph Pierce

Focus Joseph Pierce

L’animation de Joseph Pierce est singulière. Simple en apparence, elle dissimule un côté mordant, tendant vers la caricature, le laid, la déformation, la fêlure et le déchirement. Le résultat, « Stand Up » et « A Family Portrait », a valu à son auteur, diplômé de la National Film and Television School, plusieurs prix et maintes accolades, ainsi qu’une balade aux quatre coins du monde festivalier, ses croquis sous le bras. (G)rotoscopiques et souvent dérangeants, ses courts nous confrontent à des réalités sombres (infidélité, alcoolisme, meurtre, paranoïa, …) avec une bonne dose d’humour noir. Joseph Pierce ? Un jeune animateur anglais à suivre.

Festival de Locarno, les courts présentés

Festival de Locarno, les courts présentés

Le 63è festival du film de Locarno, actif du 4 au 14 août, a lui aussi sa section de courts, Pardo di domani, ouverte aux jeunes réalisateurs indépendants de courts et moyens métrages n’ayant pas encore fait de longs métrages. La section est séparée en deux volets compétitifs, l’un international, l’autre national. D’autres films courts sont prévus pendant ces 10 jours : Corti d’autore (un programme spécial) et 20 anni di Pardi di domani (une rétrospective de films présentés à Locarno).

Minimalisme et 35 mm

Minimalisme et 35 mm

Depuis 5 jours, une vidéo fait le tour de la Toile. En un peu plus de 2 minutes, 35 films, simplifiés à l’extrême, revisitent l’histoire du cinéma. Réalisé par trois gars et une fille, ce très court porte bien son nom : « 35 mm ».

L comme Lulu

L comme Lulu

Quatre heures dans la vie de Lulu, une call girl. Elle croise trois clients, un chauffeur de taxi, une jeune fille dont c’est la première nuit de travail et un homme qui lui offre un amour authentique.
Réal. : Keren Yedaya
Fiction, 25′, 2001
France

E comme Eternelles

E comme Eternelles

Un petit village dans le centre de la France. Denis, 20 ans exerce le métier de maçon dans la petite entreprise de son père. On devine une vie happée trop tôt par le travail, dominée par la raison paternelle. Un jour la grand-mère de Denis, une très vieille dame, ne se réveille plus…
Réal. : Erick Zonca
Fiction, 35′, 1994
France