Scenes from the Suburbs de Spike Jonze

Scenes from the Suburbs de Spike Jonze

L’événement n’était pas anodin et le timing était parfait. Tout juste heureux lauréats du Grammy Award du meilleur album pour The Suburbs, les membres d’Arcade Fire sont arrivés tout sourire à la 61e Berlinale pour présenter Scenes from the Suburbs, court métrage écrit à six mains, entre les frères Butler, membres fondateur du groupe et Spike Jonze, également à la réalisation. Récit d’une fin d’amitié adolescente sur fond d’invasion militaire en banlieue pavillonnaire, « Scenes from the Suburbs » se présente à la fois comme l’incarnation visuelle de l’album rêvée par Arcade Fire mais également comme un film de science-fiction autonome et singulier.

Berlin 2011

Berlin 2011

La 61e Berlinale (10-20 février) vient de s’achever hier soir. 25 films courts concouraient pour la statuette de l’ursidé doré. Nan Goldin, présidente du jury du court métrage, a remis l’ours d’or à Park Chan-wook et Park Chan-kyong pour leur film « Paranmanjang » (Night Fishing) récompensant ainsi le film le plus attendu de la compétition. Retour sur cette édition 2011.

Gwendoline Clossais ou l’art d’illustrer le court

Gwendoline Clossais ou l’art d’illustrer le court

Un trait fin et incisif parsemé de taches suggestives caractérise les encres iconoclastes de Gwendoline Clossais. Pour la dixième année consécutive, l’illustratrice s’est engouffrée dans les salles obscures le temps du festival de Clermont afin d’y repérer des films à croquer. Pour le plaisir des yeux, voici ses dessins sur « Monsieur l’Abbé » de Blandine Lenoir et sur « Thermes » de Banu Akseki, deux illustrations bien inspirées et naturellement inspirantes !

Big Bang Big Boom de Blu

Big Bang Big Boom de Blu

« Big Bang Big Boom » est la nouvelle merveille de Blu, street artist spécialisé dans le graff animé, qui nous avait précédemment éblouis avec « Muto » et « Combo » (co-réalisé avec David Ellis). Le public du Festival de Clermont ne s’est pas trompé en lui offrant le bien nommé Prix du Public cette année. Prix mérité et logique, vu l’engagement de l’artiste auprès de ses fans, lui qui tient à ce que ses oeuvres soient largement diffusées sur internet avant toute diffusion en Festival.

Banu Akseki : « J’aime bien amener des personnages dans des lieux qui les mettent en décalage, dans des endroits où ils se sentent déterritorialisés »

Banu Akseki : « J’aime bien amener des personnages dans des lieux qui les mettent en décalage, dans des endroits où ils se sentent déterritorialisés »

Banu Akseki est de ces jeunes femmes que l’on garde en tête dès la première rencontre. Un regard franc et une voix réfléchie alimentent une discussion autour du cinéma. Venue présenter « Thermes » à la grand-messe du court métrage, la réalisatrice belge a su dès son premier film « Songes d’une femme de ménage » mettre délicatement en lumière la solitude des âmes à la dérive.

10 ans de Labo en DVD

10 ans de Labo en DVD

La sélection Labo du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand a fêté ses 10 ans cette année, et s’est munie pour l’occasion d’un DVD édité par les éditions Potemkine et Agnès B., sorti officiellement dans le commerce depuis le 15 Février. Appuyé par un artwork classieux et un authoring minimaliste (musique de fond par Jens Thiele), ce DVD est un condensé de techniques innovantes, de propositions narratives et formelles parmi les plus intéressantes. Il regroupe 10 films (et un bonus caché, à voir absolument), sous la forme d’un florilège d’oeuvres diverses et variées parcourant dix années d’expériences et d’audaces.

Nicolas Provost : « Quand on fait quelque chose de beau, cela ouvre le cœur du spectateur. Une fois que le cœur est ouvert, on peut y mettre de la poésie »

Nicolas Provost : « Quand on fait quelque chose de beau, cela ouvre le cœur du spectateur. Une fois que le cœur est ouvert, on peut y mettre de la poésie »

Très présent depuis ses débuts dans la compétition labo du festival de Clermont-Ferrand, Nicolas Provost fait l’objet d’une rétrospective dans l’édition 2011. Ses films qui explorent sans cesse les codes du cinéma, transcendent les images animées en objets artistiques aussi esthétiques que méditatifs. L’artiste parle de son travail comme une recherche permanente de la beauté.

Marc Faye : « O’Galop est passé à la postérité grâce au Bibendum. Tout le monde connaît la créature mais personne ne sait qui se cache derrière »

Marc Faye : « O’Galop est passé à la postérité grâce au Bibendum. Tout le monde connaît la créature mais personne ne sait qui se cache derrière »

Dans le cadre du programme « Collections », le 33ème Festival de Clermont-Ferrand a réservé une séance spéciale à Marius Rossillon dit O’Galop, pionnier du cinéma d’animation français et inventeur du Bibendum Michelin. La sortie d’un DVD, accompagnant cette projection, rend hommage à l’oeuvre de l’artiste. Il comporte un documentaire animé de 52 minutes réalisé par Marc Faye, arrière-petit-fils d’O’Galop, et 8 courts métrages d’animation réalisés entre 1910 et 1927, mettant en scène des fables de Lafontaine, des contes de Perrault, et des productions originales d’O’Galop, dont une dédiée au fameux Bibendum.

Appel à films/ Festival des Nouveaux Cinémas

Appel à films/ Festival des Nouveaux Cinémas

Depuis sept ans le Festival des Nouveaux Cinémas soutient et diffuse les cinémas numériques sous toutes leurs formes. Pour sa 7e édition, le Festival relance son appel à film. Nous recherchons des films sans contrainte de genre ni de thème (DV, HDV, HD, Téléphone portable, Webcam, Appareil photo numérique…) proposant une utilisation pertinente et innovante du support numérique.

Splitting the Atom d’Edouard Salier

Splitting the Atom d’Edouard Salier

Edouard Salier est un habitué de la sélection Labo du Festival de Clermont-Ferrand, on se souvient de l’émerveillement provoqué par des oeuvres comme « Flesh » ou « Four », les années précédentes. Il est de retour cette année avec le premier clip du diptyque qu’il a réalisé pour l’album Heligoland de Massive Attack : le très envoûtant « Splitting the Atom » . Encore une fois, l’enthousiasme est au rendez-vous et cette nouvelle oeuvre nous conforte dans l’idée qu’Edouard Salier est l’un des réalisateurs les plus doués du Motion Design.