Hasta los Huesos de René Castillo

Hasta los Huesos de René Castillo

Film d’animation réalisé avec un impressionnant travail de stop motion sur des personnages en plastiline, « Hasta los huesos » offre un voyage surréaliste grâce à une proposition artistique et technique flamboyante. Puisant largement dans l’iconographie culturelle mexicaine, le réalisateur René Castillo nous adresse une invitation drôle et tendre à réfléchir sur la relation à la mort.

Focus Travelling 2011

Focus Travelling 2011

Du 22 février au 1er mars 2011, la 22ème édition de Travelling, Festival du Cinéma de Rennes Métropole consacré à la Ville, a mis MEXICO à l’honneur et a diffusé le cinéma mexicain depuis son âge d’or jusqu’à ses expressions plus récentes et contemporaines. Pendant huit jours, le cœur de la ville de Rennes a battu au rythme intense d’une des villes les plus surréalistes du monde. En explorant Mexico à travers le prisme du cinéma, Travelling a fait découvrir à son public un Mexique complexe et unique en son genre, bonhomme et cruel, latin et contrasté.

Planet Z de Momoko Seto

Planet Z de Momoko Seto

En compétition lors de cette 61ème Berlinale, Momoko Seto était la seule représentante à la fois de la France et du Japon (elle est de nationalité japonaise) avec sa Planet Z organique et fascinante, plongée en mode macro au cœur d’une guerre biologique entre végétaux et champignons envahisseurs. Utilisant la technique du timelapse* associée à des ingrédients 100% naturels, Planet Z détourne admirablement les échelles et émerveille par son originalité visuelle.

P comme Planet Z

P comme Planet Z

Quelque part…la PLANET Z . La végétation commence à s’installer sur la planète, et tous semble vivre en harmonie. Mais un champignon gluant envahit petit à petit ce monde idyllique.
Réal. : Momoko Seto
Expérimental, 9’30 », 2010
France

Oscars, the winners

Oscars, the winners

Si vous n’étiez pas éveillés pendant la nuit pour regarder la 83ème cérémonie des Oscars, vous avez raté Nathalie Portman, Colin Firth et les autres copains glam’. Rattrapez-vous avec les trailers des courts primés.

S comme Stick Climbing

S comme Stick Climbing

Une promenade réflexive mène à une étrange ascension. Après avoir montré le quotidien ordinaire d’un village, la caméra se dirige sur une construction en bois avant de suivre un chemin périlleux le long d’une paroi rocheuse abrupte.
Réal. : Daniel Zimmermann
Expérimental, 13’41 », 2010
Suisse, Autriche

Stick climbing de Daniel Zimmermann

Stick climbing de Daniel Zimmermann

Présent depuis une décennie dans le paysage du court métrage expérimental, Daniel Zimmermann vient des Beaux-Arts et a pour signe distinctif d’être sculpteur sur bois. Tout son travail s’articule autour de ce matériau naturel redessiné par les mains de l’homme. Avec « Stick climbing », ce Suisse reste fidèle à ses sujets favoris : la montagne et les baguettes de bois, le tout mis en scène dans un ample mouvement en trois temps qui part du sommet de la montagne, pour descendre dans la vallée et enfin gravir le massif. Un programme de prime abord surprenant et au final plutôt captivant présenté en compétition à la Berlinale 2011.

Dyana Gaye : “C’est important pour moi que la vraie vie soit là, qu’elle puisse surgir à n’importe quel moment »

Dyana Gaye : “C’est important pour moi que la vraie vie soit là, qu’elle puisse surgir à n’importe quel moment »

À cheval entre deux cultures, la française et la sénégalaise, Dyana Gaye a choisi le cinéma comme moyen d’expression. Depuis une décennie, elle fait des courts (Une femme pour Souleymane, J’ai deux amours, Deweneti et Un transport en commun) en adaptant à chaque fois la forme à son sujet et en gardant le Sénégal, champ des possibles, dans un coin de sa tête. Rendez-vous de dernière minute, loin des César, à proximité des origines multiples et de l’imprévu du réel.

D comme Deweneti

D comme Deweneti

Dakar, Sénégal. Ousmane, qui n’a pas sept ans mais gagne déjà sa vie en mendiant dans le centre ville de la capitale, se met en tête d’écrire au Père Noël…
Réal. : Dyana Gaye
Fiction, 15′, 2006
Sénégal, France

« Logorama », lauréat du César du meilleur court métrage

« Logorama », lauréat du César du meilleur court métrage

« Les films nommés pour le César du film du court métrage sont… ». Déçu de ne pas avoir remporté la manne pour le César du meilleur second rôle (pour « L’Arnacoeur »), François Damiens a trouvé hier que « Des hommes et des Dieux » ressemblait plus à un documentaire (« Tibérine »), a rappelé à De Caunes qu’il était payé, lui, et a remis le César du Meilleur court métrage au « film avec les logos ». Vive le glamour.

Un Transport en commun de Dyana Gaye

Un Transport en commun de Dyana Gaye

Déjà en compétition pour le César du Meilleur Court Métrage en 2008 avec « Deweneti », Dyana Gaye retente cette année de décrocher le prestigieux prix avec sa dernière réalisation : « Un Transport en Commun ». Le film avait déjà rencontré le succès en 2010 lors de sa sortie en salle, de même que dans les nombreux festivals qui l’ont accueilli à travers le monde.

B comme Bébé

B comme Bébé

Les tribulations d’un homme de son temps qui vit intensément et avec anxiété la grossesse de sa petite amie, jusqu’au jour de l’accouchement qui le projette dans un monde inconnu et plein de surprises : la paternité.

Réal. : Clément Michel
Fiction, 17’30 », 2008
France

Clément Michel : “Mon moteur d’écriture, c’est de jouer dans mes projets. Ça répond à mon désir d’acteur”

Clément Michel : “Mon moteur d’écriture, c’est de jouer dans mes projets. Ça répond à mon désir d’acteur”

Après un premier court Bébé moquant malicieusement les affres de la paternité, Clément Michel a réalisé un deuxième film en pensant à Julie Budet alias Yelle. Ce film, Une Pute et un Poussin, issu de la collection Canal + « Ecrire pour un chanteur », remportera peut-être tout à l’heure le César du meilleur court métrage. Rencontre croisée autour du rire triste, de l’insolite, et du touchant.

P comme Une Pute et un Poussin

P comme Une Pute et un Poussin

Yelle joue Louise, une jeune femme perdue au beau milieu de nulle part. A un arrêt de bus totalement improbable, elle rencontre un jeune homme costumé en gros poussin qui pédale péniblement sur une bicyclette rouillée. Une rencontre improbable, tendre et loufoque entre deux petits oiseaux paumés qui vont faire un vrai bout de chemin ensemble.
Réal. : Clément Michel
Fiction, 15′, 2008
France

Ludovic Houplain : “Selon moi, nous sommes en l’An 1 de l’animation, comme l’était la bande dessinée dans les années 70”

Ludovic Houplain : “Selon moi, nous sommes en l’An 1 de l’animation, comme l’était la bande dessinée dans les années 70”

Honoré d’un Oscar il y a un an, le film « Logorama » est sélectionné dans deux catégories aux César 2011 (meilleur court-métrage, meilleur court-métrage d’animation). Réalisé par trois curieux experts de l’animation numérique, regroupé sous le sigle H5, il a connu un succès dans les festivals du monde entier. Ludovic Houplain, l’un des trois réalisateurs, revient sur le processus de production et de création du film, la place des logos dans l’imaginaire social et la reconnaissance faite aux pratiques de cinéma d’animation en France. À quelques heures du verdict, il nous donne l’occasion de comprendre les origines du film et nous fait part de sa confiance pour l’avenir de l’animation.