Ulrich Totier : « Avec notre film, on n’a pas cherché à donner de leçon, on a avant tout voulu faire rire le spectateur »

Ulrich Totier : « Avec notre film, on n’a pas cherché à donner de leçon, on a avant tout voulu faire rire le spectateur »

Le court-métrage d’animation «Us» nous avait beaucoup fait rire quand nous l’avions découvert au festival Paris Courts Devant il y a quelques jours. Nous en avons profité de la récente sélection du film au festival de Vendôme pour y rencontrer son réalisateur Ulrich Totier et l’interroger sur son parcours et sur l’élaboration de son film.

Floriane Montcriol : « En général, les gens aiment bien mon film parce qu’il s’y passe beaucoup de choses visuellement. Il y a beaucoup de détails qu’on ne voit pas forcément la première fois »

Floriane Montcriol : « En général, les gens aiment bien mon film parce qu’il s’y passe beaucoup de choses visuellement. Il y a beaucoup de détails qu’on ne voit pas forcément la première fois »

Réalisatrice fraîchement diplômée et jeune maman, Floriane Montcriol présentait il y a quelques jours son film de fin d’études « Amères frites » aux Rencontre Internationales Henri Langlois. Entre drôlerie animalière et regard critique et léger sur la situation politique belge, cette comédie emporte le public dans une jolie fable pleine d’un humour belge forcément décalé.

Simon Gillard et Juliette Van Dormael : « Il ne faut pas se leurrer, nos courts métrages ne sont pas des objets à vendre, ce sont des outils promotionnels »

Simon Gillard et Juliette Van Dormael : « Il ne faut pas se leurrer, nos courts métrages ne sont pas des objets à vendre, ce sont des outils promotionnels »

Simon Gillard est venu présenter « Anima » au festival de documentaire Filmer à tout prix au mois de novembre. Il en est reparti avec le Prix des Ateliers d’Accueil WIP-CAB et le Prix Format Court. Nous l’avons rencontré en compagnie de sa chef opératrice, Juliette Van Dormael, en prévision de la projection du film ce jeudi 12 décembre au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).

Simon Gillard, Prix Format Court au Festival Filmer à tout Prix 2013

Simon Gillard, Prix Format Court au Festival Filmer à tout Prix 2013

Pour sa première collaboration avec le Festival Filmer à tout prix, à Bruxelles, Format Court a attribué un Prix à « Anima » (Belgique) de Simon Gillard. Un film d’école, simple et poétique, un voyage envoûtant dans l’Ouest africain. Le court métrage sera montré jeudi 12 décembre, lors de la dernière projection Format Court de l’année en présence de son charismatique réalisateur. L’occasion pour Format Court de publier le focus qui lui consacré dans le cadre du prix.

A comme Anima

A comme Anima

Parmi les hommes et leurs gestes, bruts et graves, une âme se libère. Elle s’extrait de notre monde dans un curieux voyage, une traversée par les airs de cet étrange village de l’ouest Africain. Ses images puissantes et évocatrices se mêlent aux sonorités entêtantes, pour nous donner à voir, sans limites, ce rêve éveillé.
Réal. : Simon Gillard
Documentaire, 18′, 2013
Belgique

Arekara, La vie d’après de Momoko Seto

Arekara, La vie d’après de Momoko Seto

En 2011, la réalisatrice japonaise Momoko Seto nous présentait son court métrage expérimental « Planet Z », nous plongeant dans une guerre macro entre champignons et végétaux, le tout en timelapse. La même année, un tsunami s’abattait sur le Japon. De cet évènement tragique, Momoko Seto nous revient avec « Arekara La Vie d’Après », documentaire en compétition au 22ème Festival du film de Vendôme.

Festival de Vendôme 2013

Festival de Vendôme 2013

Vendôme n’est pas seulement la ville de naissance du grand Alain Cavalier. C’est aussi le berceau du Festival du Film de Vendôme, le bien nommé. Depuis 22 ans, chaque mois de décembre, le festival déniche des merveilles européennes du côté du court, du long, du documentaire et de l’animation. C’est là qu’on été découverts et célébrés les courts de Benoit Forgeard, Nicolas Provost et Sophie Letourneur, pour ne citer qu’eux.

Petit déjeuner & Ce qu’on doit faire de Karim Moussaoui

Petit déjeuner & Ce qu’on doit faire de Karim Moussaoui

Avant de tourner cette année « Les Jours d’avant », Prix Format Court au Festival du Film Francophone de Namur (FIFF), Karim Moussaoui a tourné deux courts métrages en 2003 et 2006. Ces films, réalisés sans moyens, ont été les premières expérimentations d’un réalisateur n’ayant pas fait d’école mais ayant concrétisé ses envies de cinéma au moment de l’arrivée du numérique.

Rappel. Dernière projection Format Court de l’année, ce jeudi 12 décembre 2013 !

Rappel. Dernière projection Format Court de l’année, ce jeudi 12 décembre 2013 !

Ce jeudi 12 décembre 2013, aura lieu notre dernière séance de courts de l’année. Trois films vous seront proposés, tous en présence de leurs équipes. Parmi eux, figurent deux prix Format Court remis en ce début d’année dans deux festivals belges, l’un à Namur (le FIFF), l’autre à Bruxelles (Filmer à tout prix). Cette soirée sera marquée par la présence de Virginie Legeay, co-scénariste et productrice (« Les Jours d’avant »), Simon Gillard, réalisateur (« Anima »), Nicolas Mesdom et Sébastien Houbani, réalisateur et comédien (« La tête froide »).

Karim Moussaoui : « Quand on est à la recherche d’une justesse, je ne pense pas qu’on puisse raconter quelque chose qu’on ne connaît pas »

Karim Moussaoui : « Quand on est à la recherche d’une justesse, je ne pense pas qu’on puisse raconter quelque chose qu’on ne connaît pas »

Programmateur cinéma à l’Institut Français d’Alger, Karim Massaoui est le réalisateur du très beau film, « Les Jours d’avant », sélectionné à Locarno et au Festival du Film Francophone de Namur où il a remporté le Prix du Jury et le Prix Format Court. Fin novembre, il est venu à Paris pour présenter son film au festival Maghreb des Films, à l’Institut du Monde Arabe. Nous en avons profité pour le rencontrer, l’interroger sur l’Algérie, son parcours, ses expériences personnelles et son dernier film.

Karim Moussaoui, Prix Format Court au Festival International du Film Francophone de Namur 2013

Karim Moussaoui, Prix Format Court au Festival International du Film Francophone de Namur 2013

Début octobre, Format Court remettait pour la première fois un prix au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). Notre jury avait élu comme meilleur film international « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui (Algérie, France) pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.

J comme Les Jours d’avant

J comme Les Jours d’avant

Dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années 90.
 Djaber et Yamina sont voisins mais ne se connaissent pas.
 Pour l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons qu’ils ont presque cessé d’y rêver.
 En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque là qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux et modifie à jamais leurs destins.
Réal. : Karim Moussaoui
Fiction, 47′, 2013
Algérie, France

Mathieu Berthon : « Mes films sont en quelque sorte du cinéma coup de poing que je continue toujours à faire, car même maintenant j’ai encore des difficultés à m’insérer dans une méthode de tournage plus classique, le sujet même de mes films ne me permettant pas de faire les choses dans les règles »

Mathieu Berthon : « Mes films sont en quelque sorte du cinéma coup de poing que je continue toujours à faire, car même maintenant j’ai encore des difficultés à m’insérer dans une méthode de tournage plus classique, le sujet même de mes films ne me permettant pas de faire les choses dans les règles »

Auteur d’une poignée de courts métrages grindhouse à l’humour ravageur et à l’imagerie furieuse, mais aussi du moyen métrage « Le Réserviste », hommage vibrant aux actioners eighties déviants, Mathieu Berthon a répondu à nos questions lors de son passage à Court Métrange pour présenter le film « Feed To Kill », sélectionné en hors-compétition. Découvrez un réalisateur passionné qui, faute de ne rentrer dans aucune case, s’est créé la sienne et l’investit avec acharnement. Découvrez un réalisateur passionné qui, faute de rentrer dans aucune case, s’est créé la sienne et l’investit avec acharnement.