Cannes 2024

À l’image de son affiche tirée du film Rhapsodie en août de Kurosawa, loin des strass et des paillettes du fameux tapis rouge, nos regards seront, ces jours-ci, captivés par ce qui émanera du crépuscule bleuté et des salles obscures. Avec l’ajout récent de sélections telles que Cannes Première et de la pluralité d’autres compétitions entourant la sélection officielle, l’impatience nous gagne à l’idée de découvrir l’émergence de nouveaux auteurs tout autant que la restauration de films patrimoniaux, tels que le mythique Napoléon d’Abel Gance.

En ajoutant à ceci le retour à la sélection officielle de maîtres sacré du cinéma comme Francis Ford Coppola avec son film Megalopolis, comme l’arrivée, toutes sections confondues, d’auteurs de premiers longs repérés par Format Court (Agathe Riedinger, Magnus von Horn, Louise Courvoisier, Jonathan Millet, Mo Harawe, …), tout semble nous intriguer, pour ce qui semble être une 77e édition qui s’inscrit dans un contexte crucial de l’histoire du cinéma français, marqué par un moment de libération de la parole des femmes dans l’industrie. Le festival cannois ayant décidé de mettre ces problématiques au cœur de son dispositif et de sa cérémonie d’ouverture d’Un Certain Regard en projetant ainsi le court-métrage de Judith Godrèche, Moi Aussi.

« Moi Aussi »

Le format court qui, du côté de la Croisette, semble de moins en moins marginalisé et où l’on peut voir des auteurs émerger dans d’autres catégories et passer désormais au long métrage. Comme des réalisateurs de longs revenir au court, comme Leos Carax (C’est pas moi) à Cannes Première ou Lucie Borleteau (1996 ou Les Malheurs de Solveig) et Elena López Riera (Las novias del sur), en séance spéciale à la Semaine de la Critique.

Dans la section composée par les journalistes à la Quinzaine des Cinéastes en passant par la sélection officielle ou la Cinef, le court métrage sera synonyme d’innovation et de révélation de nouveaux talents.

Une édition cannoise qui, une fois de plus, sera couverte par Format Court qui vous livrera ses coups de cœur allant des courts à certains premiers longs métrages.

Dylan Librati

Nos interviews

Lubna Azabal, Présidente du Jury des courts-métrages et des films d’écoles de la Cinef (Belgique)

Caroline Champetier, directrice photo de C’est pas moi de Leos Carax (France, Cannes Première)

Eliane Umuhire, comédienne et membre du Jury de la Semaine de la Critique (Rwanda)

Agathe Bonitzer, comédienne et membre du Jury du Prix de la Citoyenneté (France)

Guil Sela, réalisateur de Montsouris, lauréat du Prix Découverte Leitz Cine du court métrage à la Semaine de la Critique

Formats Longs : Mo Harawe, réalisateur de The Village Next to the Paradise (Somalie, France, Un Certain Regard)

Ibrahim Maalouf, co-Président du Jury de la 6ème édition du Prix de la Meilleure Création Sonore (Un Certain Regard)

Nos critiques

Las Novias del Sur de Elena López Riera, Queer Palm (Espagne, Semaine de la Critique)

L’Homme qui ne se taisait pas de Nebojša Slijepčević (Croatie, France, Bulgarie, Slovénie, Palme d’or du court-métrage 2024)

Very Gentle Work de Nate Lavey (États-Unis, Quinzaine des Cinéastes)

Les belles cicatrices de Raphaël Jouzeau (France, Compétition officielle)

Sanki Yoxsan de Azer Guliev (Azerbaïdjan, France, Compétition officielle)

Les Météos d’Antoine de Jules Follet (France, Quinzaine des Cinéastes)

Formats Longs : Les Reines du drame de Alexis Langlois (France, Belgique, Semaine de la Critique)

Montsouris de Guil Sela (France, Semaine de la Critique)

Formats Longs : Vingt Dieux de Louise Couvoisier (France, Un Certain Regard)

Les actus

Le Palmarès de la 27e édition de La Cinef

Les courts primés à la Semaine de la Critique 2024

Cannes 2024 : le Jury et la sélection des courts métrages et de La Cinef

Quinzaine des Cinéastes, les courts sélectionnés

Semaine de la Critique, les courts sélectionnés

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