Le nouveau Top 5 de l’équipe de Format Court !

Depuis 12 ans déjà, les membres de Format Court se prêtent à l’exercice du Top 5 des meilleurs courts-métrages vus pendant l’année écoulée. Rituel oblige, voici les films qui ont le plus marqué notre équipe cette année, par ordre de préférence !

Agathe Arnaud

1. Sidéral de Carlos Segundo, Brésil, France
2. Kindertotenlieder de Virgil Vernier, France
3. Noir-Soleil de Marie Larrivé, France
4. Random Patrol de Yohan Guignard, France
5. Ecoutez le battement de nos images de Maxime et Audrey Jean-Baptiste, France

Katia Bayer

1. Bestia de Hugo Covarrubias, Chili
2. L’inspection de Caroline Brami et Frédéric Bas, France
3. Les Criminels de Serhat Karaaslan, France, Roumanie, Turquie
4. Noir-Soleil de Marie Larrivé, France
5. Nicolae de Mihai Grecu, France

Karine Demmou

1. Hold me tight de Leoluna Robert-Tourneur, Belgique, France
2. People in Motion de Christoph Lauenstein et Wolfgang Lauenstein, Allemagne
3. Sidéral de Carlos Segundo, Brésil, France
4. Pedar de Mandana Ferdos, France
5.  Les Corps Electriques d’Antoine Janot, France

Manon Guillon

1. Haut les coeurs de Adrian Moyse Dullin, France
2. Le sang de la veine de Martin Jauvat, France
3. Léo la nuit de Nans Laborde-Jourdàa, France
4. Arabacciu de Alexandre Oppecini, France
5. Beautiful stranger de Benjamin Belloir, France, Belgique

Polina Khachaturova

1. Le Départ de Saïd Hamich Benlarbi, France, Maroc
2. The Nightwalk de Adriano Valerio, France, Italie
3.  I’m afraid to forget your face de Sameh Alaa, Égypte, France, Belgique, Qatar
4. L’inspection de Caroline Brami et Frédéric Bas, France
5. L’Effort commercial de Sarah Arnold, France, Suisse

Hugo Malpeyre

1. Les mauvais garçons de Elie Girard, France
2. Nuit sans sommeil de Jérémy Van der Haegen, Belgique, France
3. Sidéral de Carlos Segundo, Brésil, France
4. Hadrien & Nathalie de Philibert Gau, France
5. Pedar de Mandana Ferdos, France

Gaspard Richard-Wright

1. Nuits sans sommeil, de Jérémy van der Haegen, Belgique, France
2. Pacifico Oscuro, de Camille Beltran, Colombie, France
3. Rivages, de Sophie Racine, France
4. Des gens bien, de Maxime Roy, France
5. L’homme silencieux, de Nyima Cartier, France

Léa Vezzosi

1. Bestia de Hugo Covarrubias, Chili
2. En fin de conte de Zoé Arene, Belgique, France
3. Everything go round de Ryan Oksenberg, USA
4. Night of the living dicks de Ilja Rautsi, Finlande, Danemark
5. Les démons de Dorothy de Alexis Langlois, France

Eliott Witterkerth

1. Brutalia, days of labour de Manolis Mavris, Grèce, Belgique
2. L’homme silencieux de Nyima Cartier, France
3. En fin de conte de Zoé Arene, Belgique, France
4. All the crows in the world de Tang Yi, Hong Kong
5. There’s a prison on fire in the forest de JLee MacKenzie, USA

N comme Nuits sans sommeil

Fiche technique

Synopsis : Nuits sans sommeil est le portrait d’une enfance au quotidien. Un village, une famille, un petit garçon qui aime porter des robes, le retour du loup et la vie de chaque jour, ordinaire et banale, sont la matière d’un récit qui raconte les désirs enfouis.

Réalisation : Jérémy van der Haegen

Genre : Fiction

Durée : 30′

Pays : Belgique, France

Année : 2020

Scénario : Jérémy van der Haegen

Interprétation : Vidal Arzoni, Sébastien Vion, Alyssia Desmeth, Jessica Batut

Image : Thomas Schira

Montage : Thomas Vandecasteele

Son : Bruno Schweisguth

Production : Néon Rouge Production, Tact Production

Articles associés : la critique du film, l’interview du réalisateur

Nuits sans sommeil de Jérémy van der Haegen

Avec Nuits sans sommeil, Grand Prix du dernier Festival Format Court de cette année 2021, le réalisateur Jérémy van der Haegen livre un troisième film riche et audacieux qui en trente minutes dégage toute la puissance d’un long-métrage.

Nuits dans sommeil dresse le portrait d’une famille. Deux parents, une adolescente et un enfant. Sur fond de l’organisation d’une battue pour traquer un loup, on suit deux jours de la vie de ladite famille. C’est particulièrement au plus jeune enfant que l’on s’attache et s’identifie. On le suit dans les différents moments qu’il vit : au sein de sa famille, chez une psychologue, à l’école et jusque dans sa solitude.

Dès la première séquence, il est cerné, de murs, de questions ainsi que par le cadrage en 4/3 qui au milieu de l’image, le rend plus vulnérable. Le ton est donné. L’action se situe ensuite principalement dans la maison familiale, décor central du film.

Dans cette famille, on imagine que le père travaille. On ne le voit que le matin nu dans sa salle de bain et le soir au repas où il tient une place en bout de table en chef de famille assumé. La mère, elle, passe ses journées sous tranquillisants qu’elle consomme de plus en plus tôt le matin. La fille, elle, navigue entre cet environnement et son petit copain, qui veut l’emmener dans la bergerie, dans l’espoir d’aller plus loin que leurs simples baisers. Les parents ne sont montrés qu’à l’intérieur de la maison. Les enfants, eux, ont le droit d’être racontés aussi en extérieur, ce qui les autorisent à être plus libres.

Avec une lumière d’hiver, ce film nous emmène au carrefour de plusieurs univers: conte, réalisme fantastique, fresque sociale et film sur l’enfance. Les multiples symboles et thèmes issus du conte sont présents: la figure du loup, la perte de la virginité, l’enfance…

Comme dans son film précédent Les hauts pays où le réalisateur « inscrivait son film dans le cinéma de la contemplation » (d’après Adi Chesson), le rythme ici dans cette maison familiale semble calme et tranquille. Les personnages sont fatigués. On oscille entre douceur et malaise. Et c’est bien là que semble se situer l’intention du réalisateur : provoquer le spectateur en interrogeant des institutions comme la famille, l’école ou encore les suivis psychologiques.

D’ailleurs dans tout le film, les mots prononcés par les personnages, seront toujours, à de rares exceptions, calmes et posés. Il n’y a pas d’éclats de voix, pas de cris. On perçoit toutes les difficultés de communication qui peuvent régner lors de la scène du repas, scène centrale du film. Les questions et les réponses sont entremêlées. Personne ne s’écoute vraiment, les dialogues s’entrecroisent, s’entrechoquent. Cette scène retranscrit bien l’idée d’une famille où l’on semble communiquer sans jamais vraiment s’intéresser, ni s’écouter.

Nuits dans sommeil ne laisse pas indifférent. Il donne envie de voir l’univers de ce réalisateur se développer dans un format plus long dans lequel son talent se développera encore plus. Pas étonnant qu’il ait remporté le Grand Prix à l’unanimité à la dernière édition du Festival Format Court.

Damien Carlet

Consulter la fiche technique du film

Article associé : l’interview du réalisateur

Les courts présélectionnés aux Oscars 2022

L’Académie des arts et des sciences du cinéma a annoncé ce mardi 21.12.21 les présélections de 10 catégories pour la 94ème cérémonie des Oscars. 3 d’entre elles nous intéressent tout particulièrement, celles liées au court. 15 films sont en lice dans chacune des sections : documentaire, animation et fiction.

Le prochain tour de vote débutera le 27 janvier 2022 et se terminera le mardi 1er février 2022. Les nominations pour la 94e cérémonie des Oscars seront annoncées le mardi 8 février 2022. La 94e cérémonie des Oscars se tiendra quant à elle le dimanche 27 mars 2022. D’ici là, Format Court vous proposera de découvrir une petite sélection des films nommés.

Les 15 courts présélectionnés à l’Oscar du meilleur court-métrage documentaire

Águilas de Kristy Guevara-Flanagan, Maite Zubiaurre (USA)
Audible de Matthew Ogens (USA)
A Broken House de Jimmy Goldblum (USA, Liban)
Camp Confidential: America’s Secret Nazis de Mor Loushy, Daniel Sivan (USA, Israël)
Coded: The Hidden Love of J. C. Leyendecker de Ryan White (USA)
Day of Rage de David Botti, Malachy Browne (USA)
The Facility de Seth Freed Wessler (USA)
Lead Me Home de Pedro Kos, Jon Shenk (USA)
Lynching Postcards: “Token of a Great Day” de Christine Turner (USA)
The Queen of Basketball de Ben Proudfoot (USA)
Sophie & the Baron de Alexandria Jackson
Takeover de Emma Francis-Snyder (USA)
Terror Contagion de Laura Poitras (France)
Three Songs for Benazir de Elizabeth Mirzaei, Gulistan Mirzaei (Afghanistan)
When We Were Bullies de Jay Rosenblatt (USA, Allemagne)

Les 15 courts présélectionnés à l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation

L’art dans le sang, de Joanna Quinn et et Les Mills (Canada)
Angakusajaujuq: The Shaman’s Apprentice de Zacharias Kunuk (Canada)
Mauvaises herbes de Claude Cloutier (Canada)
Bestia de Hugo Covarrubias (Chili)
Boxballet de Anton Dyakov (Russie)
Comme un fleuve de Sandra Desmazières (France, Canada)
Maman pleut des cordes de Hugo de Faucompret (France)
Navozande, le musicien de Reza Riahi (France)
Namoo de Erick Oh (USA)
Only a Child de Simone Giampaolo (Suisse)
Robin Robin de Dan Ojari, Mikey Please (Royaume-Uni)
Souvenir Souvenir de Bastien Dubois (France)
Dans la rivière de Weijia Ma (Chine, France)
Us Again de Zach Parrish (USA)
The Windshield Wiper de Alberto Mielgo (USA, Espagne)

Les 15 courts présélectionnés à l’Oscar du meilleur court-métrage de fiction

Ala Kachuu – Take and Run de Maria Brendle (Suisse, Kyrgyzstan)
Le censeur de rêves de Léo Berne & Raphaël Rodriguez (France)
Les Criminels de Serhat Karaaslan (France, Roumanie, Turquie)
Distances de Susan Béjar (Esoagne)
The Dress de Tadeusz Łysiak (Pologne)
Frimas de Marianne Farley (Canada)
Les Grandes Claques de Annie St-Pierre (Canada)
The Long Goodbye de Aneil Karia (Royaume-Uni,Pays-Bas)
On My Mind de Martin Strange-Hansen (Danemark)
Please Hold de KD Davila (USA)
Stenofonen de Nicolaj Kopernikus (Danemark)
Tala’vision de Murad Abu Eisheh (Allemagne, Jordanie)
Under the Heavens de Gustavo Milan (Brésil)
When the Sun Sets de Phumi Morare (Afrique du sud)
T’es morte Hélène de Michiel Blanchart (Belgique)

Bambi de Sébastien Lifshitz

En explorant la question de l’intime à travers les trajectoires de vies singulières et situées à la marge, le cinéaste Sébastien Lifshitz a l’habitude de ramener à la lumière des sujets sensibles, hélas, encore largement soumis à la controverse. Son bouleversant documentaire Adolescentes (2020), une histoire de deux amies de collège sur le chemin de l’âge adulte, remporte en mars 2021 trois César, tandis que Petite fille, filmé la même année et racontant le parcours et la difficile intégration d’un garçon qui aspire à se faire reconnaître comme fille, obtient un record d’audience sur Arte en 2020.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que son film touche aux problèmes de choix d’identité chez les personnes transgenres. Notamment avec Bambi, réalisé en 2013 et chroniqué sur notre site en 2014, il trace le destin de Marie-Pierre Pruvot, une des premières françaises revendiquant publiquement sa transidentité, avant même que le terme ne s’introduise dans l’espace médiatique.

Le coffret collector DVD et Blu-ray édité tout récemment par The Jokers Films sera une belle occasion à (re)découvrir ce magnifique portrait en version rallongée de plus de trente minutes de séquences inédites, et complété par de curieux bonus : deux courts-métrages réalisés par Marie-Pierre elle-même, ainsi que de multiples photos avec ses propres commentaires, imprimées dans un livret.

Son histoire commence en Algérie en 1935. Née sous le prénom de Jean-Pierre, elle ne se sent jamais d’accord avec son sexe biologique. A l’âge de 17 ans, fuyant son pays natal, elle s’installe à Paris et rejoint la troupe des cabarets transgenre émergents : le Carrousel et Chez Madame Arthur, et se fait connaître sous son nom de scène, Bambi, se liant d’amitié avec d’autres vedettes de l’époque, comme Coccinelle et Capucine. Après avoir passé son bac à l’âge de 33 ans, elle quitte ce milieu festif pour se consacrer au métier de professeure de français pendant les vingt-neuf années suivantes qu’elle vivra dans l’anonymat absolu.

Lors des entretiens ou de retour en Algérie, sur les lieux de son enfance, suivie par la caméra, Marie-Pierre offre un témoignage d’une grande sincérité, sans que les émotions ne prennent le dessus sur sa voix paisible et son éloquence naturelle. Toujours rayonnante malgré les années, elle ressort victorieuse du combat qu’elle a mené durant toute sa vie pour l’affirmation de son identité. Le temps semble avoir réussi à apaiser ses blessures, et cette sérénité dans l’échange est à mettre au crédit du réalisateur, et de sa mise en scène discrètement pudique.

Sébastien Lifshitz laisse advenir les instants du réel tels quels, sans oser influencer le fil de pensée de sa protagoniste. Ses choix de points de vue ne paraissent jamais voyeuristes : dans les rues obscures de la Kabylie ou auprès du caveau familial, la caméra, toujours placée à distance, souvent même derrière son dos, laisse Bambi déambuler à travers le paysage comme dans ses souvenirs. Emue de revoir sa région natale, elle peine toutefois à reconnaître les lieux qui ont jalonné son histoire. « Je voulais qu’elle puisse vivre ces moments le plus librement possible, et c’était à moi de retrouver ma place avec la caméra », confia un jour Sébastien Lifshitz à ce propos.

Complétant son témoignage par de précieux documents d’époque, des photos et des archives Super 8 (qu’elle avait conservés), le réalisateur maîtrise parfaitement les dualités classiques, public/privé, passé/présent, qui s’entrecroisent aussi souvent au sein du film documentaire. Bambi apparaît alors comme un hymne universel à la résilience face aux discriminations subies au quotidien par des minorités sexuelles et de genre.

Polina Khachaturova

Bambi de Sébastien Lifshitz : DVD et Blu-ray édition The Jokers Films

Et pour vous, quels sont les meilleurs courts de 2021 ?

Comme chaque année, notre équipe prépare son Top 5 des meilleurs courts-métrages, exercice réalisé depuis 11 ans déjà. Voici d’ailleurs nos coups de coeur de l’année.

Depuis 6 ans, vous avez également la possibilité de voter pour vos 5 courts-métrages préférés de l’année par mail. L’an passé, 4 films avaient recueilli le plus de suffrages : Sprötch de Xavier Seron (Belgique), I am afraid to forget your face de Sameh Alaa (Egypte, France), Homeless Home de Alberto Vázquez (Espagne, France) et Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis (France).

Faites-nous part jusqu’au mardi 4.1 inclus de vos 5 courts-métrages favoris remarqués cette année, tous pays et genre confondus, par ordre de préférence, en n’oubliant pas de mentionner leurs réalisateurs et pays d’appartenance.

Nous ne manquerons pas de publier les résultats de vos votes sur Format Court !

À vos tops, prêts ? Partez !

Deuxième After Short spécial César 2022, mercredi 15.12 !

Une semaine après notre premier After Short consacré au César du meilleur court 2022 organisé le mardi 7.12 à l’ESRA en présence de 9 équipes mais aussi de Margaux Pierrefiche, responsable du court aux César et de Margaux Lorier, la productrice de Qu’importe si les bêtes meurent, de Sofia Alaoui, César du meilleur court-métrage 2021, nous vous proposons un deuxième rendez-vous autour d’autres films présélectionnés au prochain César du court, le mercredi 15.12 prochain à 19h à l’ESRA (amphithéâtre Jean Renoir, 37 quai de Grenelle 75015 Paris).

Pour ce deuxième volet, pas moins de 11 équipes présélectionnées aux César seront présentes. Pour info et rappel, il n’y aura pas de projection des films présélectionnés pendant les After Short. Un cocktail aura cependant lieu à l’issue de la soirée 🙂

La soirée débutera à 19h précises, l’accueil se fera dès 18h30 à l’école.

Gratuits pour les étudiants et les anciens de l’ESRA, les After Short demeurent accessibles et payants (5€) aux autres personnes intéressées, dans la limite des places disponibles, sur réservation et sur présentation du pass sanitaire.

Voici la liste de nos invités présents lors de cette soirée, à retrouver sur notre compte Instagram :

– Margaux Pierrefiche, responsable du court aux César

– Rémi Bigot, membre du comité de présélection, responsable court-métrage à la Semaine de la Critique

– Louise Condemi et Jeanne Ezvan, réalisatrice et productrice (Apaches films) de Romance, abscisse et ordonnée

– Martin Jérôme, producteur (Les Cigognes Films) de I am afraid to forget your face de Sameh Alaa

– Marion Le Corroller, réalisatrice de Dieu n’est plus médecin

– Elie Girard et Lionel Massol, réalisateur et producteur (Films Grand Huit) de Les mauvais garçons

– Adriano Valerio et Lionel Massol, réalisateur et producteur (Films Grand Huit) de The Nightwalk 

– Helen Olive, productrice (5 à 7 Films) de L’Effort commercial de Sarah Arnold

– Nyima Cartier et Joséphine Mourlaque, réalisatrice et productrice (Mabel Films) de L’homme silencieux 

– Maximilian Badier-Rosenthal et Yannick Beauquis, réalisateur et producteur (Don Quichotte Films) de Malabar

– Nadia Anebri et Nérimen Hadrami, réalisatrice et productrice (KG productions) de Petit poussin

– Carmen Leroi et Jordane Oudin, réalisatrice et producteur (Hippocampe Productions) de Pour Elsa

– Claude Le Pape, réalisatrice de La maison (pas très loin du Donegal)

Nouvel After Short, spécial César, le 7.12 prochain !

Quelques jours après son festival, Format Court prévoit pas moins de 4 After Short consacrés aux César du court 2022, organisés en partenariat avec l’ESRA. Ce mois-ci, deux soirées seront organisées autour des 24 équipes présélectionnées côté fiction, les mardi 7 et mercredi 15 décembre prochains.

Pour info et rappel, il n’y aura pas de projection des films présélectionnés pendant les After Short.

La première soirée est organisée mardi prochain à 19h précises à l’ESRA (amphithéâtre Jean Renoir, 37 quai de Grenelle 75015 Paris), en présence de 10 équipes présélectionnées. Un cocktail aura lieu à l’issue de la soirée. Le deuxième After Short aura lieu le mercredi 15 décembre également à l’ESRA, en présence de nombreuses équipes également (infos à venir prochainement). Les pass sanitaires et inscriptions sont obligatoires.

Gratuits pour les étudiants et les anciens de l’ESRA, les After Short demeurent accessibles et payants (4€) aux autres personnes intéressées, dans la limite des places disponibles (nombre de places extrêmement restreint au vu des mesures sanitaires). 

Voici d’ores et déjà la liste (susceptible de modifications) de nos invités présents lors de la soirée du 7 décembre prochain, à retrouver sur notre compte Instagram :

– Margaux Pierrefiche, responsable des courts-métrages au sein de l’Académie des César

– Margaux Lorier, productrice (Wrong Films) de Qu’importe si les bêtes meurent, César du meilleur court-métrage 2021

– Naïla Guiguet, Lou Chicoteau et Jean-Etienne Brat, réalisatrice et producteurs (Alta Rocca Films) de Dustin

– Adriano Valerio et Lionel Massol, réalisateur et producteur (Films Grand Huit) de The Nightwalk

– Julien Gaspar-Oliveri, réalisateur de L’âge tendre 

– Elsa Rysto et Pierre-Yves Jourdain, réalisatrice et producteur (Yggdrasil Pictures) de Love Hurts

– Caroline Brami et Frédéric Bas, réalisateurs de L’inspection 

– Serhat Karaaslan, réalisateur de The criminals

– Maxime Roy, réalisateur de Des gens bien

– Jimmy Laporal-Trésor, réalisateur de Soldat Noir

– Christelle Lheureux, réalisatrice de 80.000 ans

– Saïd Hamich et Sophie Penson, réalisateur et productrice (Barney Production) de Le départ

Festival Format Court 2021, le palmarès

La troisième édition du festival Format Court, parrainée par Swann Arlaud, s’est achevée hier, dimanche 28.11 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) avec une cérémonie de clôture en présence des jurés et des lauréats.

Cette semaine, nous avons mis à l’honneur la forme courte dans sa grande et belle diversité à travers 10 séances : 5 compétitives et 5 thématiques. 52 films ont ainsi été programmés au festival, en présence de plus de 70 pros (réalisateurs, scénaristes, comédiens, producteurs, monteurs, chefs opérateurs, diffuseurs…). Nos invités étaient français, belges, suisses, hollandais, tchèques, suédois, marocains, iraniens, …

Les 24 films sélectionnés cette année en compétition officielle ont été évalués par nos trois jurys. Un Prix du public a également été attribué par les spectateurs qui ont voté à l’issue de chaque séance pour leur film favori. La diffusion du palmarès intégral sera organisée en avril 2022 au Studio des Ursulines en présence des jurés et lauréats.

Palmarès

Jury Professionnel

Composition : Lola Naymark (comédienne, réalisatrice), Sébastien Houbani (comédien), Agnès Patron (réalisatrice, animatrice), Noé Bach (chef opérateur), Laure Desmazières (scénariste, réalisatrice) et Aurélien Vernhes-Lermusiaux (scénariste, réalisateur)

Grand prix : Nuits sans sommeil de Jérémy Van Der Haegen

Prix du scénario : Sidéral de Carlos Segundo

Prix de l’image : Guillaume Delsert et Raphaëlle Petit-Gille pour Hadrien et Nathalie de Philibert Gau

Prix de la création sonore : Lucas Verreman et Antoine Boucherikha pour Hold me tight de Léo Robert-Tourneur

Prix d’interprétation : Ariane Naziri dans Pedar de Mandana Ferdos

Prix d’interprétation : Ayman Rachdane dans Le Départ de Saïd Hamich. Mention spéciale à l’ensemble des acteurs et actrices du film

Jury presse

Composition : Lisa Nesselson (France 24), Nicolas Schaller (Le Nouvel Observateur), Benoit Basirico (Cinezik) et Marilou Duponchel (Inrockuptibles, Trois Couleurs)

Prix de la presse : Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis

Mention spéciale : Bestia de Hugo Covarrubias

Jury jeunes

Composition : Mathilde Semont (Sorbonne Nouvelle), Nino Bullich Mounier (Sorbonne Nouvelle), Emma Daveau (ESRA) et Ghislain Dufourcq-Boutin (Sorbonne Nouvelle).

Prix du jury jeune : Sprötch de Xavier Seron

Mention spéciale : Sidéral de Carlos Segundo

Prix Alice Guy (commun aux trois jurys), décerné à la meilleure réalisatrice : Dustin de Naïla Guiguet

Prix du public : Frère et soeur de Coralie Lavergne

Festival Format Court, la clôture, c’est ce soir !

La troisième édition du festival Format Court s’achève ce dimanche soir à 18h30 au Studio des Ursulines avec une cérémonie de clôture en présence des jurés et des lauréats.

Pendant ces cinq jours de projection, du 23 au 28 novembre, nous avons mis à l’honneur la forme courte dans sa grande diversité. Nous avons organisé 10 séances dont 5 programmes compétitifs et 5 thématiques (Swann Arlaud -parrain de cette édition , l’Agence du court-métrage, Locarno Film Festival, Suède pays invité et La Fémis).

Ce soir, 3 films primés seront diffusés à l’issue de la soirée de remise des prix.

✨Réservations sur place et en ligne : https://parisstudioursulines.cine.boutique/media/111

 

Festival Format Court, les séances de ce samedi 27.11.21

Le festival touche bientôt à sa fin ! En cette cinquième et avant-dernière journée, nous avons décidé de célébrer les regards d’étudiants à travers un focus consacré à la Fémis, diffusé aujourd’hui, samedi 27.11 à 18h30. Fondée en 1986, l’école a succédé à l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) créé en 1943 et n’a depuis cessé d’accueillir en son sein des personnalités aux esprits créatifs et innovants dans les domaines de la réalisation, de l’image, du son ou encore de la production. Sólveig Anspach, Noémie Lvovsky, Nina Maïni, Laura Garcia, et Gabrielle Stemmer, ces cinq réalisateurs.rices ont tous.tes étudié à la Fémis. Nous avons choisi de les mettre à l’honneur lors de cette projection suivie d’une rencontre organisée avec les équipes des films présentes.

Suite à cette séance, nous diffuserons à 20h30 les quatre derniers films de la compétition. Entre retrouvailles impromptues, errances nocturnes, maladresse et plongée dans l’âpre violence d’une société oligarchique, ces films clôturent en beauté la compétition de la troisième édition de ce festival. Ne ratez-pas les instants de débats et de rencontres organisés à la fin de la projection et n’oubliez-pas de voter pour votre film préféré !

L’ensemble du palmarès sera dévoilé lors de la cérémonie de clôture ce dimanche 28 novembre 2021 à 18h30 au Studio des Ursulines. Dix prix seront remis au total. Le jury professionnel en décernera six – le Grand prix du jury, le Prix du scénario, le Prix de l’image, le Prix de la composition musicale ainsi que deux prix d’interprétation -, le Jury presse remettra son propre prix, de même que le jury jeunes. Le prix Alice Guy sera commun aux trois à la meilleure réalisatrice de la compétition.

La compétition ne peut se faire sans le public qui, tout au long de la semaine a voté pour son film favori dont le résultat sera également dévoilé lors de cette cérémonie de clôture. Une sélection restreinte de films primés sera diffusée lors de cette soirée de clôture, en compagnie des membres de nos trois jurys ainsi que les représentants des équipes primées.

Focus La Fémis : samedi 27.11, 18h30. En présence de Anne Le Gonidec, responsable de 3ème année. Billetterie en ligne. Accueil dès 18h !

Par amour de Solveig Anspach. Docu-fiction, 10’, France, 1989, La Fémis, sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand 1990

Maria, une détenue de la prison de Fleury-Mérogis, raconte pourquoi elle a assassiné son amant, un garçon boucher.

Son seul de Nina Maïni. Fiction, 15’, France, 2014, La Fémis, Prix SACD de la meilleure 1ère oeuvre de fiction au Festival de Clermont-Ferrand 2015

Après une nuit de tournage, le chef opérateur du son et le perchman finalisent leur travail par l’enregistrement d’une série de sons seuls.

Fragment de drame de Laura Garcia. Fiction, 24’, France, 2018, La Fémis, Sélectionné à la Cinéfondation 2018. En présence de la monteuse Sarah Dinelli

Émilien, hypocondriaque, professeur de piano dans une petite ville du Vercors, a perdu il y a six mois la personne qu’il aimait dans un accident et vit un deuil difficile. Son quotidien bien réglé se trouve soudainement perturbé par les visites de sa défunte bien-aimée.

Clean With Me (After Dark) de Gabrielle Stemmer. Documentaire, expérimental, 21’, France, 2019, La Fémis, Prix du Jury national au Festival de Clermont-Ferrand 2020. En présence de la réalisatrice

Sur YouTube, des centaines de femmes se filment en train de faire le ménage chez elles.

Dis-moi oui, dis-moi non de Noémie Lvovsky. Fiction, 17’, France, 1990, La Fémis, Grand Prix au Festival de Brest 1991

Cécile pense une chose et son contraire. Elle ne sait pas ce qu’elle pense, elle ne sait pas ce qu’elle veut. Alors elle parle. Elle dit une chose et son contraire, redit la chose et son contraire. Elle parle pour ne rien dire, pour ne pas choisir. Elle a une amie, un ami, un amant. L’amant de son amie est son amant.


Compétition 5 : samedi 27.11, 20h30. Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

Brutalia, Days of labour de Manolis MavrisFiction, 26’, Grèce, Belgique, Avion Films, Stahti Twins, Tarantula Belgique, Prix Canal+ du court-métrage à la Semaine de la Critique 2021

Des filles identiques, en tenue militaire, qui se tuent au travail. Une société matriarcale et oligarchique. Que se passerait-il si nous remplacions les abeilles par des humains ? Anna, une abeille ouvrière, ne pouvant souscrire à la violence qui l’entoure, sera conduite à prendre une décision radicale.

Aïcha de Zakaria Nouri. Fiction, 21’, Maroc, Yaz’image, Mention spéciale du Jury au Festival d’Amman 2021. En présence du réalisateur

A la périphérie d’une grande ville, dans une maison traditionnelle, Aïcha, jeune femme de 26 ans mène un train de vie monotone. Le jour, elle s’occupe des tâches ménagères et accorde les petits soins à sa vieille mère malade et alité. Le soir, Aïcha quitte la maison et attend de croiser le chemin d’un éventuel routard.

Hadrien et Nathalie de Philibert Gau.Fiction, 20’, France, SMAC Productions, Sélectionné au Festival Côté Court 2021. En présence du réalisateur et de la productrice Anaïs Le Berre

Au printemps, Hadrien revient dans la région qui l’a vu grandir. Auprès de ses amis d’enfance, il retrouve les sensations d’autrefois et Nathalie, un amour de jeunesse.

Sprötch de Xavier Seron. Fiction, 20’, Belgique, Angie Productions, Hélicotronc, Prix du public National au Brussels International Film Festival 2021. En présence du réalisateur

Flo doit partir à Marrakech pour le travail. Du coup, c’est Tom qui s’occupe de Sam, leur fils de 5 ans. Flo lui a laissé une liste de tâches à accomplir durant son absence. Malgré ça, Tom a oublié le cours de guitare de Sam. Depuis son riad, Flo l’appelle pour lui reprocher. Tom déteste être pris en faute. Il embarque Sam. La voiture sort du garage à toute vitesse. Sprötch. Tom vient d’écraser quelque chose…

En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court, les séances de ce vendredi 26.11.21

C’est parti pour cette quatrième journée de festival ! Aujourd’hui, nous pointons notre objectif sur des programmes courts venus du froid pays de Bergman et Widerberg. Pays invité après la Belgique en 2019 et la Roumanie en 2020, la Suède regorge de talents. Ses réalisateurs ne manquent pas d’humour et n’hésitent pas à aborder des sujets sociétaux de premier plan avec une douce légèreté et la sincérité des vives émotions. Ne manquez-pas cette projection inédite en compagnie des deux réalisateurs suédois Dawid Ullgren et Emil Brulin.

La quatrième et avant-dernière journée de la compétition vous offrira l’opportunité de visionner cinq nouveaux courts-métrages. En contraste au cœur battant des premiers émois adolescents répondra le silence d’un homme oublié, tourmenté par les affres de la solitude au cœur de la Défense. De la Tunisie au Chili, les personnages se cherchent et entraînent le spectateur dans leur poursuite et leurs doutes. A l’issue de la projection, un moment de rencontre et d’échanges sera organisé avec les équipes de films présentes.

Focus Suède : vendredi 26.11, 18h30. VO ST-EN pour la plupart des films. Billetterie en ligne . Avec le soutien de l’Institut suédois. Accueil dès 18h !

Hopptornet de Axel Danielson et Maximilien Van Aertryck. Documentaire, 16’, Suède, 2016, Plattform Produktion AB, Sélectionné à la Berlinale 2016

Un plongeoir de dix mètres de hauteur. Les gens montent : sauter ou descendre ? La situation met en évidence un dilemme : endurer la peur instinctive de faire le pas ou l’humiliation d’avoir à descendre. «Hopptornet» se présente comme une étude divertissante sur l’humain en position de vulnérabilité.

Land of the Free de Dawid Ullgren. Fiction, 12’, Suède, 2020, Crisp film, Sélectionné au Festival de Göteburg 2020. En présence du réalisateur

Deux couples musardent sur la plage un soir d’été lorsqu’un groupe de passants lance des insinuations homophobes à leur égard.

Something to remember de Niki Lindroth von Bahr. Animation, 5’, Suède, 2019, Malade AB, Sveriges Television AB, Sélectionné à la Berlinale et au Festival d’Annecy 2020

Une berceuse avant le grand cataclysme

Magnus is a sexist de Emil Brulin et Hampus Hallberg. Fiction, 12’, Suède, 2020, Ögat Film, Sélectionné au Festival de Göteburg 2020. En présence du réalisateur Emil Brulin

A la fin de la répétition Johan – comédien plein de bonnes intentions – invite les membres du groupe pour la diversité et l’égalité des chances à débattre sur scène. Très vite, la discussion prend une tournure inattendue et délicate.

Las Palmas de Johannes Nyholm. Fiction, 13’, Suède, 2011, Film i Väst, Joclo, Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2011

Une dame d’âge moyen en vacances au soleil essaie de se faire de nouveaux amis et de passer du bon temps. Le rôle est tenu par une petite fille d’un an, les autres personnages sont interprétés par des marionnettes.

Incident by a Bank de Ruben Östlund. Fiction, 12’, Suède, 2009, Plattform Produktion, Ours d’or à la Berlinale 2010

Le récit détaillé et truculent d’un braquage de banque raté. Une seule prise où 96 personnes effectuent une chorégraphie minutieuse pour la caméra. Le film recréé un événement réel qui s’est déroulé à Stockholm en juin 2006 – une observation en temps-réel et une étude de la réaction des hommes face à l’imprévu.


Compétition 4 : vendredi 26.11, 20h30. Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

Nuits sans sommeil de Jérémy van der Haegen. Fiction, 30’, Belgique, France, Néon Rouge Production, Tact Production, CCA, Sélectionné au Festival Côté Court 2021. En présence du réalisateur

Nuits sans sommeil est le portrait d’une enfance au quotidien. Un village, une famille, un petit garçon qui aime porter des robes, le retour du loup et la vie de chaque jour, ordinaire et banale, sont la matière d’un récit qui raconte les désirs enfouis.

L’homme silencieux de Nyima Cartier. Fiction, 14’, France, Mabel Films, Présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence de la réalisatrice

Paris La Défense. Pierre regarde par la fenêtre, depuis le 17ème étage de la tour où il travaille : en bas, un de ses collègues est assis sur un banc depuis des heures, dans le froid, sans bouger. Il vient de se faire licencier et ne semble pas vouloir rentrer chez lui. Du haut de sa tour, Pierre se demande s’il doit intervenir.

La Chamade de Emma Séméria. Fiction, 9’, France, Too Many Cowboys, Sélectionné au Festival Côté Court 2020. En présence de la réalisatrice et de la productrice Pauline Quinonero (Too Many Cowboys)

C’est bientôt la rentrée des classes et Camélia, 15 ans, a un service un peu particulier à demander à Salah, son meilleur ami d’enfance : elle aimerait s’entraîner à embrasser avec la langue avant la fin de l’été.

Je me suis mordue la langue de Nina Khada. Documentaire, 25’, Tunisie, France, Les Films Rouges, Poulain d’argent du court-métrage documentaire au Fespaco 2021. En présence de la réalisatrice et la chanteuse Hajer Bouden

Alors que je n’arrive pas à me rendre dans mon pays, je décide de faire un détour. Je déambule dans la ville de Tunis à la recherche de ma langue d’origine : l’algérien.

Bestia de Hugo Covarrubias. Animation, 15’, Chili, Trébol 3, Maleza Studio, Prix Festivals Connexion au Festival d’Annecy 2021

Basé sur des faits réels, Bestia explore la vie d’une agent de la police secrète pendant la dictature militaire au Chili. Sa relation avec son chien, son corps, ses peurs et ses frustrations révèle une sinistre fracture de son esprit et du pays.

En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Événement Facebook
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court 2021, les séances de ce jeudi 25.11.21

Les séances du Festival se poursuivent et ne se ressemblent pas ! Aujourd’hui, direction la Suisse et le canton du Tessin où se situe Locarno, hameau de villégiature et de passionnés de cinéma. Depuis 1946, la ville accueille chaque année le Locarno Film Festival, l’un des festivals parmi les plus célébrés et les plus anciens au monde. Terre d’expérimentation et d’innovation, le festival récompense l’audace des courts et des moyens métrages au travers de sa section Pardi di domani – les Léopards de demain. Dénués de limite de genre ni d’approche, les Pardi di domani se veulent le reflet d’une création cinématographique sans frontières ni barrières. De la Suisse aux Pays-Bas en passant par la Belgique, la République Tchèque et le Canada, nous avons choisi des films pluriels et internationaux, à retrouver ce soir accompagnés pour la plupart des membres de leur équipe.

Ce troisième jour de compétition sera également l’occasion de (re)découvrir 5 courts-métrages. Au programme de ce soir : un documentaire, un passage par l’expérimental et des œuvres de fiction, entre la recherche de souvenirs oubliés, effacés par le traumatisme et le temps et la quête d’explications. Ne manquez pas cette projection, de nombreuses équipes seront présentes pour répondre à vos questions à l’issue de la séance !

Focus Locarno Film Festival : jeudi 25.11,18h30. Billetterie en ligne. Accueil dès 18h ! Séance réalisée avec le soutien de l’Ambassade de Suisse, du Centre culturel tchèque de Paris, de Wallonie-Bruxelles International, du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris et de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas

Love, Dad de Diana Van Nguyen. Animation, expérimental, 12’, République tchèque, Slovaquie, 2021, 13ka, FAMU, Nutprodukcia, Sélectionné au Festival de Locarno 2021. En présence de Darjan Hardi, directeur artistique du film

Elle retrouve dans une boîte les lettres écrites par son père des années plus tôt.

Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomez. Fiction, 14’, Belgique, France, 2017, oriGine films, Roue Libre Production, Prix Medien Patent Verwaltung AG, Festival de Locarno 2017. En présence du réalisateur

“Le Père Noël est un capitaliste. Il apporte des jouets aux enfants riches et des pulls aux enfants pauvres.” Nikos, cinq ans.

Tous les chats sont gris la nuit de Lasse Linder. Fiction, 18’, Suisse, 2019, Hochschule Luzern – Design & Kunst, Sélectionné au Festival de Locarno 2019. En présence du réalisateur

Christian vit avec ses deux chats, Marmelade et Katjuscha. Souhaitant pouvoir réaliser son désir inassouvi d’avoir des enfants, il fait féconder sa chère Marmelade par un matou étranger, trié sur le volet.

Shipwreck de Morgan Knibbe. Documentaire, 15’, Pays-Bas, 2014, Deepfocus, Léopard d’argent au Festival de Locarno 2014. En présence du réalisateur

Le 3 octobre 2013, un bateau transportant 500 réfugiés érythréens, coule au large de la côte de l’île italienne Lampedusa et plus de 360 personnes se sont noyées. Abraham, un des survivants, se promène dans un cimetière d’épaves et se souvient de cette expérience cauchemardesque. Pendant ce temps, au port, des centaines de cercueils sont chargés sur un navire militaire.

Cutaway de Kazik Radwanski. Fiction, Expérimental, 7’, Canada, 2014, Canadan Medium Density Fibreboard, Sélectionné au Festival de Locarno 2014

Un moment dans la vie d’un jeune homme solitaire qui travaille comme ouvrier, entretient des relations avec des femmes, et passe au travers d’un événement qui change sa vie. Au plus près des mains et des objets qu’il manipule, ce film dépeint intimement l’incertitude et la perte.

Rewind Forward de Justin Stoneham. Documentaire, 24’, Suisse, 2017, La Belle Film, Pardino d’or, Festival de Locarno 2017. En présence du réalisateur

Justin Stoneham a réussi, sa vie durant, à échapper à son histoire. Mais son passé le rattrape lorsqu’il trouve une caisse de cassettes familiales VHS. Ce qui a commencé comme un hommage à son père décédé évolue pour aboutir à un essai de se rapprocher de sa propre mère.

Compétition 3 : jeudi 25.11, 20h30. Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis. Documentaire, 16’, France, Films Grand Huit, Les Films à Vif, Sélectionné à la Semaine de la Critique 2020. En présence du réalisateur et de Maël Delorme, en charge du montage et des effets spéciaux

Rescapée mais amnésique de l’attentat à la station de métro Maalbeek le 22 Mars 2016 à Bruxelles, Sabine cherche l’image manquante d’un événement surmédiatisé et dont elle n’a aucun souvenir.

L’inspection de Caroline Brami et Frédéric Bas. Fiction, 16’, France, GoGoGo Films, De Films En Aiguille, Présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence de la réalisatrice et des comédiens Florence Janas et Patrick d’Assumçao

Julia, professeur d’histoire expérimentée dans un lycée plutôt tranquille, est face à un inspecteur de l’Education Nationale. Il veut lui parler. Mais de quoi, en réalité ? De ses rapports houleux avec le proviseur ? Des libertés qu’elle prend avec le programme ? Ou de sa manière d’enseigner la Shoah ?

Timoun aw de Nelson Foix. Fiction, 28’, France, Zayanfilm, Présélectionné au César du court-métrage 2022

Alors qu’il est poursuivi, Chris découvre sur son palier un bébé qui semble lui être destiné. Doutant de sa paternité, il se lance à la recherche de la mère de l’enfant.

Pacifico Oscuro de Camila Beltran. Expérimental, 10’, Colombie, France, Films Grand Huit, Félina Films, Sélectionné au Festival de Locarno 2020. En présence du producteur Jules Reinartz (Films Grand Huit)

Il y a très longtemps, dans le Pacifique colombien, les femmes faisaient un pacte avec des forces pour apprendre à chanter. Mais petit à petit, tout ce que nous avons appris de nos ancêtres est tombé dans l’oubli. Et depuis quelque chose nous manque.

On n’est pas des animaux de Noé Debré. Fiction, 16’, France, Moonshaker Films, Sélectionné au Festival de Sundance 2021. En présence du réalisateur

Igor est complètement déprimé depuis que Marie, son ex, est devenue une star d’Instagram grâce à un groupe militant sur l’orgasme féminin. Igor pense que c’est une stratégie délibérée pour l’empêcher de trouver quelqu’un d’autre. Il convainc son copain Arnaud de l’accompagner chez Marie pour tirer les choses au clair.

En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Événement Facebook
Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court, les séances de ce mercredi 24.11.21

Le Festival Format Court bat son plein : demandez le programme ! Après une ouverture réussie ce mardi 23.11 en présence de notre parrain Swann Arlaud suivie du lancement de la compétition (programme 1), le festival poursuit sur sa lancée. Pour cette deuxième journée de festival, nous consacrons un focus à une institution du genre : L’Agence du court métrage. Depuis 1983, les nombreux professionnels – réalisateurs, producteurs, exploitants – qui la font vivre s’efforcent de conserver et de restaurer un inventaire d’œuvres inédites afin d’offrir au court une diffusion élargie et un public toujours plus divers.

Des grands noms du court et du long seront mis à l’honneur : Jean-Luc Godard et François Truffaut, Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière, Edouard Luntz ou encore Pauline Pinson, Marion Puech et Magali Le Huche, réalisatrices du truculent Vivre avec même si c’est dur. Un programme marqué par son éclectisme, véritable condensé du catalogue foisonnant de l’Agence du court-métrage.

Focus Agence du court-métrage : mercredi 24.11, 18h30. En présence de Stéphane Kahn, programmateur. Billetterie en ligne

Viejo Pascuero (Une Petite histoire de Noël) de Jean-Baptiste Huber. Fiction, 3’, France, 1993, Same Films, Prix de la Fédération Nationale des Maisons des Potes, Clermont-Ferrand 1994. En présence du réalisateur

Au lendemain des fêtes de Noël, un gamin des bidonvilles de Santiago écrit au Père Noël pour se plaindre des cadeaux qu’il a reçus.

Vivre avec même si c’est dur de Pauline Pinson, Marion Puech et Magali Le Huche. Animation, 7’, 2004, France, École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Prix du rire Fernand Raynaud 2006. En présence de la réalisatrice Pauline Pinson

Une parodie d’émission de téléréalité nous présente une dizaine de petits reportages qui racontent les difficultés de l’existence d’animaux aux complexes drôles et absurdes.

Une histoire d’eau de François Truffaut et Jean-Luc Godard. Fiction, 12’, France, 1958, Les Films de la Pléiade, Prix du meilleur court-métrage et Prix de la critique au Festival de l’Alpe d’Huez 1959

Un couple veut rejoindre Paris. Il y a des inondations. Ils rencontrent quantité de difficultés qui sont prétextes à divertissement.

Heureux anniversaire de Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière. Fiction, 12’, France, 1962, Capac, Oscar du meilleur court-métrage de fiction 1963

Elle dresse la table, elle l’attend. C’est leur anniversaire de mariage. De son côté, il achète des fleurs, un cadeau, il se hâte. Mais la ville tout entière, ce jour-là, semble avoir comploté contre ce jour de fête.

Janine de Maurice Pialat. Fiction, 17’, France, 1961, Les Films de la Pléiade

Deux hommes font connaissance dans un café de Strasbourg Saint-Denis à Paris. Le plus jeune confie qu’il revient de chez une prostituée envers laquelle il croit éprouver un sentiment amoureux. Le second raconte qu’il est divorcé, père d’une petite fille, qu’il battait son épouse qui maintenant gagne bien sa vie dans « les affaires ». Ils ne savent pas encore qu’ils évoquent la même personne : Janine.

La Lettre de Michel Gondry. Fiction, 13’, France, 1998, Midi Minuit, Partizan films

Un soir de fin décembre 1999. Stéphane discute avec son grand frère de l’angoisse de la fin du millénaire qui approche, mais aussi des filles, et plus particulièrement d’Aurélie, une copine de classe dont Stéphane est visiblement amoureux. Le lendemain matin, Aurélie propose à Stéphane de venir la voir : elle a une lettre à lui remettre…

…Enfants des courants d’air de Edouard Luntz. Fiction, documentaire, 25’, France, 1959, Panoramas Films, Le Film d’Art, Prix Jean Vigo 1960

Dans les bidonvilles d’Aubervilliers, dans la banlieue parisienne, à la fin des années 50, la journée d’un jeune garçon élevé par son grand-père, et d’une bande de gamins jouant dans les terrains vagues.


* Programme en compétition 2, mercredi 24.11, 20h30, en présence des équipes de films : Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

En ce deuxième jour de festival, le mot d’ordre est la course et les films en lice n’y échappent pas ! On court pour survivre, pour gagner aussi, on fuit un pays et son patriarcat, on délaisse le quotidien et sa monotonie en se laissant aller au rythme frénétique des BPM. Ne manquez pas le deuxième volet de la compétition, en présence de toutes les équipes des films programmés.

Le Départ de Saïd Hamich Benlarbi . Fiction, 25’, France, Maroc, Barney Production, Présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence du réalisateur

Maroc, 2004. Cet été-là, Adil, 11 ans, passe ses journées à jouer avec sa bande de copains et à attendre les derniers Jeux olympiques de son idole : le coureur Hicham El Guerrouj.
L’arrivée de son père et de son grand-frère, venus de France pour quelques jours, va le marquer à jamais.

Mom de Kajika Aki Ferrazzini. Animation, 9’, France, autoproduction, Sélectionné au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice

Au sein d’un monde dystopique, filmée par des caméras de surveillance, une petite fille court pour survivre. Une déclaration d’amour aux souvenirs qui nous permettent de rêver le futur.

La Veuve Saverini de Loïc Gaillard. Fiction, 20’, France, Les Films du Cygne, Premier prix de la Meilleure Actrice au Festival Rhode Island 2020. En présence du réalisateur et du producteur Jonathan Hazan ( Les Films du Cygne)

1883, Bonifacio, extrême sud de la Corse. La veuve Saverini vit avec son fils unique, Antoine, et son chien dans une maison isolée près des falaises. Le jour, elle assure les accouchements en ville. Une nuit, son fils est tué lors d’une rixe. Son meurtrier s’enfuit en Sardaigne. Le monde de la veuve s’écroule…

Pedar de Mandana Ferdos. Docu-fiction, 11’, France, Les Salines Films, Diffusé en hors-compétition au Festival Off-courts de Trouville 2021. En présence de la réalisatrice et de la comédienne Ariane Naziri

Pedar est le témoignage d’une jeune iranienne venue en France pour échapper au patriarcat. La distance géographique ne l’a pour autant pas complètement libérée d’une certaine emprise. Ce film est un espace de confrontation avec ceux qui lui dénient encore son indépendance et une exploration de sa position face à ce qu’elle ressent comme une condamnation.

Dustin de Naïla Guiguet. Fiction, 20’, France, Alta Rocca Films, Sélectionné à la Semaine de la Critique 2020. En présence de la réalisatrice

Dans un hangar désaffecté, une foule danse à l’unisson, secouée par 145 BPM de musique techno. Parmi elle, Dustin, jeune personne transgenre, et sa bande : Félix, Raya et Juan. Au fur et à mesure que la nuit s’étire, l’hystérie collective se mue en mélancolie douce, et l’ivresse en manque de tendresse.


En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton
– Événement Facebook
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court 2021, les programmes d’ouverture !

Jour J : Ouverture du festival et de la compétition

Enfin ! Des mois ont passé et nous voici enfin prêts – et impatients – à vous retrouver en salle pour la troisième édition du festival Format Court. Cette année encore, l’on portera aux nues le court dans toute sa diversité ; de l’animation à l’expérimental en passant par la fiction et le documentaire. Le court se décline et ne se ressemble jamais. Voici le détail de notre programmation 2021, notez les dates dans votre agenda et venez nombreux, nombreuses !

* Coup d’envoi ce mardi 23 novembre à 18h30 au Studio des Ursulines (Paris 5e) pour la soirée d’ouverture en compagnie de l’acteur et réalisateur Swann Arlaud, parrain de l’édition 2021. Aperçu dans Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore, Les Anarchistes d’Elie Wajeman ou encore Petit Paysan d’Hubert Charuel pour lequel il obtient le César du meilleur acteur en 2018, Swann Arlaud est un habitué du court-métrage. Il co-réalise son premier court Venerman aux côtés de Tatiana Vialle en 2016 et signe dans le cadre des films Adami son second court Zorey trois ans plus tard.

Focus Swann Arlaud, mardi 23.11, 18h30 : Billetterie en ligne. Accueil dès 18h !

Goliath de Loïc Barché. Fiction, 18’, France, 2016, Punchline Cinéma, Prix UniFrance au Festival Tous Courts d’Aix-en-Provence 2016. En présence du réalisateur

Nicolas est follement amoureux de Charlotte, une fille qu’il connaît à peine et qu’il fantasme à travers les photos qu’elle publie sur Facebook. Accompagné d’un ami, il décide de lui prouver son amour en accomplissant un exploit.

Venerman de Swann Arlaud et Tatiana Vialle. Fiction, 17’, France, 2018, Année Zéro, sélectionné au Festival de Brest 2018. En présence des réalisateurs

Charles, dix-huit ans, vit dans une campagne tranquille mais il rêve d’être noir et de vivre en ville. Il fait du rap. Son fantasme a un nom : Black Charles. Un double qui l’accompagne partout, y compris dans cette journée où il décide sur un coup de tête de rompre avec son quotidien pour rejoindre son frère aîné à Paris, dans l’espoir d’une nouvelle vie.

Lazare de Raphaël Etienne. Fiction, 29’, France, 2013, Bathysphere, sélectionné au Festival du moyen-métrage de Brive 2013. En présence du réalisateur et du producteur Pierre-Yves Jourdain – Bathysphère

Le voyage de Virgile avec son frère Lazare s’interrompt brusquement. Commence alors un autre voyage : Virgile se retrouve embarqué dans le corbillard qui emmène le corps de son frère.

Gros Chagrin de Céline Devaux. Fiction, 15’, France, 2017, Sacrebleu Productions, Prix du meilleur court-métrage à Venise 2017

Ça va passer. On s’en remet. Jean fête son anniversaire, boit trop et se souvient du week-end désastreux qui a mené à sa rupture avec Mathilde.


* Programme en compétition 1, mardi 23.11, 20h30, en présence d’équipes : Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

Une fusée brésilienne, deux silhouettes tentées et tentantes, des absences et des retrouvailles : la compétition du festival est bien lancée ! Retrouvez les cinq premiers films de la compétition en présence de nombreux professionnels. À l’issue des projections, une rencontre sera organisée avec les équipes de films présentes.

Hold me tight de Léo Robert-Tourneur. Animation, 6’, Belgique, France, Vivi Film, La Clairière Ouest, Prix Jean-Luc Xiberras de la première œuvre au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice

Au cœur d’une forêt sombre, deux silhouettes se rencontrent, s’attirent et se repoussent lors d’une parade nuptiale explosive. « Hold Me Tight » est une romance amère et flamboyante.

Des gens biens de Maxime Roy. Fiction, 31’, France, TS Productions, Marianne Productions, Présélectionné au César du court-métrage 2022.  En présence du réalisateur 

Manon, 30 ans, est une chanteuse en galère enceinte de 8 mois. Absorbée par des problèmes administratifs et soumise à la pression financière, son couple avec Ludo se délite et ils n’arrivent pas à préparer l’arrivée du bébé.

Frère et soeur de Coralie Lavergne. Fiction, 19’, France, The Red Ceiling, Sélectionné au Festival d’Aubagne 2021. En présence de la réalisatrice et du chargé de distribution Alexandre De Villeneuve

Après 10 ans d’absence, Edmée revient sur sa terre d’enfance. Elle découvre que son frère Alex y est resté, et éduque seul son fils de 4 ans. Alex ne veut pas de ce retour. Mais Edmée voit en l’enfant un allié idéal pour renouer avec son frère.

Sidéral de Carlos Segundo. Fiction, 15’, Brésil, France, Les Valseurs, Compétition officielle au Festival de Cannes 2021. En présence du producteur Damien Megherbi et de la chargée de développement Clara Marquardt. (Les Valseurs)

À Natal dans le Nordeste, le Brésil s’apprête à lancer sa première fusée habitée dans l’espace. Un couple vit avec ses deux enfants près du centre spatial, elle y est femme de ménage, lui mécanicien, mais elle rêve d’autres horizons.

I am afraid to forget your face de Sameh Alaa. Fiction, 15’, France, Egypte, Belgique, Qatar, Les Cigognes Films, Fig Leaf Studios, Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes 2020. En présence du réalisateur

Éloigné de celle qu’il aime depuis 82 jours, Adam est prêt à tout pour braver la distance qui les sépare…


En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Événement Facebook
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Le FIFIB en 4 podcasts

Format Court était invité au FIFIB pour un podcast sur le court-métrage en quatre épisodes. Le festival international du film indépendant de Bordeaux, ou FIFIB pour les intimes, est une terre fertile de créations cinématographiques qui a lieu tous les mois d’octobre dans la religieuse cour Mably et dans les traditionnelles salles de cinéma de l’Utopia et de l’UGC. Outre la bonne ambiance de ce festival tout en paillette -dancefloor au rendez-vous – les sélections et rencontres, compétition ou hors-compétition, courts, moyens ou longs, ravivent les yeux des spectateurs.

Au FIFIB, qu’on soit un badaud égaré ou un cinéphile chevronné, on se heurte aux films, à leur inventivité formelle et à leur nécessité. Jamais on ne sentira autant comment le cinéma, français et étranger, rayonne de vigueur et de force. Avec la fougue d’un enfant qui tâtonne avec les limites et d’un adolescent qui cherche à se découvrir, le cinéma – comme le FIFIB qui fête sa dixième année – s’amuse, pleure, crie, danse… et emporte son public dans son torrent d’images et d’émotions.

Ce cinéma tout jeune est porté par des créateurs qui réfléchissent sans cesse sur leur travail, et surtout le ressentent. Format Court a eu la chance de s’entretenir avec quatre d’entre eux : Selim Bentounes (Petit Coeur), Kajika Aki Ferrazzini (MOM), Maxence Stamatiadis (Au Jour d’aujourd’hui) et Cristèle Alves Meira (Tchau Tchau).

Avec eux, dans ces quatre épisodes de podcast, nous nous demandons ce qu’est le cinéma indépendant, quand se situe l’écriture d’un film, comment le cinéma nous rassemble et nous ressemble…

Selim Bentounes à propos de Petit Cœur

Selim Bentounes est un vieil ami du festival. Il a réalisé les films-annonces des trois premières éditions et, ce, avec de grandes actrices, Adèle Haenel, Ariane Labed et Golshifteh Farahani. Suite à ça, il tourne Eaux Vives, une première expérience dans le monde institutionnel du tournage, de la production et de la distribution du court-métrage, ce qui lui donnera envie de se jeter dans une expérience plus sauvage du cinéma. Pour son moyen-métrage Petit Cosmos, il crée un collectif qui financera le film. Sélectionné dans la compétition Contrebandes, le film expérimente autant les codes narratifs, esthétiques qu’il joue avec les systèmes institutionnels de réalisation et de production. En 2020, Selim Bentounes sort Petit Coeur qui propose, selon lui, un petit précis de survie le jour où les sentiments ont commencé à disparaître. La science-fiction ne lui sert qu’à poser une hypothèse fictive pour disséquer les relations humaines. Le film a été sélectionné au FIFIB dans une séance anniversaire pour célébrer les 10 ans du festival.

Kajika Aki Ferrazzini à propos de Mom

Une petite fille court, pourchassée par des chiens enragés, observée par des caméras de surveillance, acculée, elle tombe et trouve un (ultime ?) réconfort dans ses retrouvailles avec un souvenir chaleureux. Le motif de la course est un motif qui comptait beaucoup pour Kajika Aki Ferrazzini qui, au milieu de la nuit, se réveille avec cette sensation. Dans son petit appartement parisien, elle s’enferme,seule, pendant plus d’un an pour dessiner. Comme par expiation, elle s’impose un travail titanesque – la réalisation d’un court-métrage d’animation en solitaire – et une rigueur intense. Il faut faire le film à tout prix, nous raconte Kajika Aki Ferrazzini. Le film a été présenté pour la première fois au Festival international du film d’animation d’Annecy en compétition officielle.

Maxence Stamatiadis à propos de Au Jour d’Aujourd’hui

Aujourd’hui, un livreur vous apporte votre pizza en moins de 15 minutes; au jour d’aujourd’hui, un “swapper” vient remplacer votre défunt mari. C’est le scénario que Maxence Stamatiadis imagine pour notre futur dans son dernier court-métrage Au Jour d’aujourd’hui. Ou peut-être l’imagine-t-il pour notre présent ? Le jeune réalisateur s’amuse de la science-fiction dans notre monde où nous sommes tous déjà des cyborgs. Pourtant, un portable, prolongement cybernétique de notre poignet, n’est qu’un bout de plastique vite relégué au rang d’objets datés, vieillis, inutiles. Dans ce monde où les promesses de la technologie se révèlent décevantes, Maxence Stamatiadis invente un miracle et fait revenir d’entre les morts son grand-père, décédé quelques années plus tôt alors qu’il jouait pour l’un de ses premiers films.

Cristèle Alves Meira à propos de Tchau Tchau

Cristèle Alves Meira a reçu à cette dixième édition du FIFIB le prix du meilleur auteur de court-métrage. Ses premiers courts-métrages, Sol Branco et Invisível Herói, ont été sélectionnés à la Semaine de la Critique. Elle prépare actuellement son premier long-métrage. Dans son dernier court-métrage, Tchau Tchau, elle offre à tous l’occasion de dire adieu aux proches perdus pendant la crise du Covid. Dans cette époque étrange où nous étions séparés les uns des autres, les cérémonies, pourtant fondamentales, qui accompagnent le deuil ont été confisquées. Dans Tchau Tchau, une petite fille, jouée par Lua Michel, l’enfant de Cristèle Alves Meira, doit s’inventer une façon de dire au revoir à son grand-père. La triste mise en scène des funérailles sur Zoom, palliatif virtuel, ne suffit pas. La réalisatrice confère à nos nouvelles images du quotidien une valeur cinématographique de mise en scène.

Agathe Arnaud

Festival Format Court 2021, programmation & invités !

Ça y est ! Voici le détail des 10 programmes de courts-métrages qui seront diffusés dans le cadre du Festival Format Court 2021. Les projections auront lieu au Studio des Ursulines (Paris 5) du mardi 23 au dimanche 28 novembre prochain, en présence d’une soixantaine d’invités (jurys & équipes). Nous vous invitons à consulter le programme de la manifestation.

5 programmes en compétition et 5 séances thématiques composent cette troisième édition parrainée par Swann Arlaud. Une soirée  (annonce du palmarès) et un pot de clôture ponctueront le festival.

Toutes les informations relatives à cette semaine de festival (programmes, infos) seront publiées régulièrement sur Facebook et notre site web. La billetterie en ligne est déjà accessible sur le site internet des Ursulines.

Programmation

Ouverture du festival : focus Swann Arlaud, mardi 23.11, 18h30. En sa présence. Billetterie en ligne

Goliath de Loïc Barché, fiction, France, Prix UniFrance au Festival Tous Courts d’Aix-en-Provence 2016. En présence du réalisateur
Venerman de Swann Arlaud et Tatiana Vialle, fiction, France, sélectionné au Festival de Brest 2018. En présence des réalisateurs
Lazare de Raphaël Etienne, fiction, France, sélectionné au Festival du moyen-métrage de Brive 2013. En présence du réalisateur et du producteur Pierre-Yves Jourdain (Bathysphere)
Gros Chagrin de Céline Devaux, fiction, France, Prix du meilleur court-métrage à Venise 2017


Compétition 1 : mardi 23.11, 20h30. Billetterie en ligne

Hold me tight de Léo Robert-Tourneur, animation, Belgique, France, Prix Jean-Luc Xiberras de la première œuvre au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice
Des gens biens de Maxime Roy, fiction, France, présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence du réalisateur et sa productrice, Alice Bloch (TS Productions, Marianne Productions)
– Frère et soeur de Coralie Lavergne, fiction, France, sélectionné au Festival d’Aubagne 2021. En présence de la réalisatrice et du distributeur Alexandre De Villeneuve
Sidéral de Carlos Segundo, fiction, Brésil, France, en compétition officielle au Festival de Cannes 2021. En présence des producteurs Damien Megherbi et Justin Pechberty (Les Valseurs)
I am afraid to forget your face de Sameh Alaa, fiction, Egypte, France, Belgique, Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes 2020. En présence du réalisateur


Focus Agence du court-métrage : mercredi 24.11, 18h30. En présence de Stéphane Kahn, programmateur. Billetterie en ligne

Viejo Pascuero (Une Petite histoire de Noël) de Jean-Baptiste Huber, fiction, France, Prix de la Fédération Nationale des Maisons des Potes, Clermont-Ferrand 1994. En présence du réalisateur
Vivre avec même si c’est dur de Pauline Pinson, Marion Puech et Magali Le Huche, animation, France, Prix du rire Fernand Raynaud au Festival de Clermont- Ferrand 2006. En présence de Pauline Pinson et Magali Le Huche
Une histoire d’eau de François Truffaut et Jean-Luc Godard, fiction, France, Prix du meilleur court-métrage et Prix de la critique au Festival de l’Alpe d’Huez 1959
Heureux anniversaire de Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière, fiction, France, Oscar du meilleur court-métrage de fiction 1963
Janine de Maurice Pialat, fiction, France
La Lettre de Michel Gondry, fiction, France
…Enfants des courants d’air de Edouard Luntz, documentaire, France, Prix Jean Vigo 1960


Compétition 2 : mercredi 24.11, 20h30. Billetterie en ligne

Le Départ de Saïd Hamich Benlarbi, fiction, France, Maroc, présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence du réalisateur
Mom de Kajika Aki Ferrazzini, animation, France, sélectionné au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice
La Veuve Saverini de Loïc Gaillard, fiction, France, Premier prix de la meilleure actrice au Festival Rhode Island 2020. En présence du réalisateur et du producteur Jonathan Hazan (Les Films du Cygne)
Pedar de Mandana Ferdos, docu-fiction, France, en hors-compétition au Festival Off-courts de Trouville 2021. En présence de la réalisatrice et de la comédienne Ariane Naziri
Dustin de Naïla Guiguet, fiction, France, sélectionné à la Semaine de la Critique 2020. En présence de la réalisatrice


Focus Locarno Film Festival : jeudi 25.11,18h30. Billetterie en ligne

Love, Dad de Diana Van Nguyen, animation, expérimental République tchèque, sélectionné au Festival de Locarno 2021. En présence de Darjan Hardi, directeur artistique du film
Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomez, fiction, Belgique, France, Prix Medien Patent Verwaltung AG au Festival de Locarno 2017. En présence du réalisateur
Tous les chats sont gris la nuit de Lasse Linder, fiction, Suisse, sélectionné au Festival de Locarno 2019. En présence du réalisateur
Shipwreck de Morgan Knibbe, documentaire, Pays-Bas, sélectionné au Festival de Locarno 2019. En présence du réalisateur
Cutaway de Kazik Radwanski, fiction, expérimental, Canada, sélectionné au Festival de Locarno 2014
Rewind Forward de Justin Stoneham, documentaire, Suisse, Pardino d’or au Festival de Locarno 2017. En présence du réalisateur


Compétition 3 : jeudi 25.11, 20h30. Billetterie en ligne

Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis, documentaire, France, présélectionné au César du court-métrage documentaire 2022. En présence du réalisateur et de Maël Delorme, en charge du montage et des effets spéciaux
– L’inspection de Caroline Brami et Frédéric Bas, fiction, France, présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence de la réalisatrice
Timoun aw de Nelson Foix, fiction, France, présélectionné au César du court-métrage 2022
Pacifico Oscuro de Camila Beltran, expérimental, Colombie, France, sélectionné au Festival de Locarno 2020. En présence du producteur Jules Reinartz (Films Grand Huit)
On n’est pas des animaux de Noé Debré, fiction, France, sélectionné au Festival de Sundance 2021. En présence du réalisateur


Focus Suède : vendredi 26.11, 18h30. VO ST-EN pour la plupart des films. Billetterie en ligne

Hopptornet de Axel Danielson et Maximilien Van Aertryck, documentaire, Suède, sélectionné à la Berlinale 2016
Land of the Free de Dawid Ullgren, fiction, Suède, sélectionné au Festival de Göteburg 2020. En présence du réalisateur
Something to remember de Niki Lindroth von Bahr, animation, Suède, sélectionné à la Berlinale et au Festival d’Annecy 2020
Magnus is a sexist de Emil Brulin et Hampus Hallberg, fiction, Suède, sélectionné au Festival de Göteburg 2020. En présence du réalisateur Emil Brulin
Las Palmas de Johannes Nyholm, fiction, Suède, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2011
Incident by a Bank de Ruben Östlund, fiction, Suède, Ours d’or à la Berlinale 2010


Compétition 4 : vendredi 26.11, 20h30. Billetterie en ligne

Nuits sans sommeil de Jérémy van der Haegen, fiction, Belgique, sélectionné au Festival Côté Court 2021. En présence du réalisateur
L’homme silencieux de Nyima Cartier, fiction, France, présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence de la réalisatrice et de la productrice Joséphine Mourlaque (Mabel Films)
La Chamade de Emma Séméria, fiction, France, sélectionné au Festival Côté Court 2020. En présence de la réalisatrice et de la productrice Pauline Quinonero (Too Many Cowboys)
Je me suis mordue la langue de Nina Khada, documentaire, Tunisie, France, Poulain d’argent du court-métrage documentaire au Fespaco 2021. En présence de la réalisatrice et de la chanteuse Hajer Bouden
Bestia de Hugo Covarrubias, animation, Chili, Prix Festivals Connexion au Festival d’Annecy 2021


Focus La Fémis : samedi 27.11, 18h30. Billetterie en ligne

Par amour de Solveig Anspach, docu-fiction, France, sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand 1990
Son seul de Nina Maïni, fiction, France, Prix SACD de la meilleure 1ère oeuvre de fiction au Festival de Clermont-Ferrand 2015
Fragment de drame de Laura Garcia, fiction, France, sélectionné à la Cinéfondation 2018. En présence de la monteuse Sarah Dinelli
Clean With Me (After Dark) de Gabrielle Stemmer, documentaire, expérimental, France, Prix du Jury national au Festival de Clermont-Ferrand 2020. En présence de la réalisatrice
Dis-moi oui, dis-moi non de Noémie Lvovsky, fiction, France, Grand Prix au Festival de Brest 1991


Compétition 5 : samedi 27.11, 20h30. Billetterie en ligne

Brutalia, Days of labour de Manolis Mavris, fiction, Grèce, Belgique, Prix Canal+ du court-métrage à la Semaine de la Critique 2021
Aïcha de Zakaria Nouri, fiction, Maroc, Mention spéciale du Jury au Festival d’Amman 2021. En présence du réalisateur
Hadrien et Nathalie de Philibert Gau, fiction, France, sélectionné au Festival Côté Court 2021. En présence du réalisateur et de la productrice Anaïs Le Berre (SMAC Productions)
Sprötch de Xavier Seron, fiction, Belgique, Prix du public National au Brussels International Film Festival 2021. En présence du réalisateur


Soirée de palmarès, en présence des jurys + pot de clôture : dimanche 28.11, 18h30. Billetterie en ligne


En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)

Événement Facebook
Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court 2021, la composition de nos jurys

Notre troisième édition approche à grands pas : le Festival Format Court aura lieu du 23 au 28 novembre prochain au Studio des Ursulines (Paris 5). L’intégralité de la programmation sera dévoilée d’ici peu. Voici d’ores et déjà la composition de nos 3 jurys : professionnel, presse et jeune.

Lola Naymark (comédienne, réalisatrice), Sébastien Houbani (comédien), Agnès Patron (réalisatrice, animatrice), Noé Bach (chef opérateur), Laure Desmazières (scénariste, réalisatrice) et Aurélien Vernhes-Lermusiaux (scénariste, réalisateur) composent notre 2ème Jury professionnel. Ils évalueront les 24 films en compétition et remettront au total 6 prix.

4 journalistes composent en parallèle notre 2ème Jury presse : Lisa Nesselson (France 24), Nicolas Schaller (Le Nouvel Observateur), Benoit Basirico (Cinezik) et Marilou Duponchel  (Inrockuptibles, Trois Couleurs). Ils attribueront le Prix de la presse.

Nouveauté cette année : le tout premier Jury jeunes qui remettra également son son propre prix. Ce jury est composé de 4 étudiants : Mathilde Semont (Sorbonne Nouvelle), Nino Bullich Mounier (Sorbonne Nouvelle), Emma Daveau (ESRA) et Ghislain Dufourcq-Boutin (Sorbonne Nouvelle).

Deuxième bonne info pour cette troisième édition : le Prix Alice Guy du court-métrage, récompensant la meilleure réalisatrice de la compétition, sera remis par nos 3 jurys.

Le palmarès sera annoncé en salle, le dimanche 28 novembre prochain à 18h30 aux Ursulines, en présence des jurys et des équipes lauréates.

César 2022, les 12 courts métrages documentaires en lice

Après avoir annoncé les titres des courts métrages de fiction et d’animation fin septembre, l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma a révélé la toute première liste de la Sélection officielle du Court métrage documentaire, en lice pour les César 2022.

Le premier tour de vote des César 2022 désignera les 4 films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage Documentaire, les 4 films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage d’Animation ainsi que les 5 films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage de Fiction. Ils seront révélés lors de l’Annonce des Nominations, le mercredi 26 janvier 2022.

Voici les 12 films retenus en sélection officielle :

AMERICA, réalisé par Giacomo Abbruzzese

MAALBEEK, réalisé par Ismaël Joffroy Chandoutis

LES ANTILOPES, réalisé par Maxime Martinot

MY QUARANTINE BEAR, réalisé par Weijia Ma

LA BOBINE 11044, réalisé par Mirabelle Fréville

PYRALE, réalisé par Roxanne Gaucherand

COME IL BIANCO, réalisé par Alessandra Celesia

SILENT VOICE, réalisé par Reka Valerik

LA FIN DES ROIS, réalisé par Rémi Brachet

TENDRE, réalisé par Isabel Pagliai

JUNGLE, réalisé par Louise Mootz

LA TERRE DU MILIEU, réalisé par Juliette Guignard

Swann Arlaud, parrain du 3ème Festival Format Court !

Après Damien Bonnard (Les Misérables) et Philippe Rebbot (L’Amour flou), parrains du lancement du Festival Format Court et Maïmouna Doucouré (Mignonnes), marraine de notre deuxième manifestation, nous avons le plaisir de vous révéler l’identité du parrain de notre troisième édition : l’acteur et réalisateur Swann Arlaud.

Un programme de plusieurs de ses courts sera diffusé en ouverture du festival le mardi 23 novembre à 18h30 au Studio des Ursulines (Paris 5), en sa présence ainsi que celle de réalisateurs et producteurs ayant travaillé à ses côtés.

Diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg, Swann Arlaud (né en 1981) commence à tourner dès l’enfance pour le cinéma et la télévision. On l’a vu entre autres au cinéma dans Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore, Les anarchistes d’Elie Wajeman, Petit paysan d’Hubert Charuel pour lequel il obtient le César du meilleur acteur en 2018. Il était plus récemment à l’affiche de Grâce à dieu de François Ozon pour lequel il a obtenu le César du meilleur acteur dans un second rôle en 2020. En 2016, il co-réalise son premier court-métrage Venerman avec Tatiana Vialle, et en 2019 il réalise dans le cadre des films Adami son deuxième court : Zorey.