Archives par mot-clé : Fiction

Hors Autoroute de Rhona Mühlebach

Hors Autoroute de Rhona Mühlebach

Sélectionné au Poitiers Film Festival et primé à deux reprises cet été à Locarno (Prix Action Light du «meilleur espoir Suisse & Prix Cinema e Gioventù), le court métrage suisse « Hors Autoroute », réalisé par Rhona Mühlebach pour son bachelor à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), relate les péripéties d’un couple à la dérive au milieu de paysages montagneux. Née en 1990, Rhona Mühlebach a également réalisé deux autres courts, « Ferien » et « Schwesterherz » en 2013.

E comme Les Éclaireurs

E comme Les Éclaireurs

Autrefois membres d’un groupe de quatre adolescents enquêteurs, trois d’entre eux se retrouvent vingt ans plus tard dans un restaurant asiatique bon marché. Ils reconnaissent le cuisinier, un criminel qui agissait en tenue de ninja et qu’ils ont arrêté autrefois.
Réal. : Benjamin Nuel
Fiction, 18′, 2014
France

Benjamin Nuel : « Même si j’essaye d’être drôle, mes films ont généralement un fond sombre et désespéré »

Benjamin Nuel : « Même si j’essaye d’être drôle, mes films ont généralement un fond sombre et désespéré »

Benjamin Nuel présentait « Les Éclaireurs », son dernier court-métrage en compétition au Festival de Vendôme. Humour pince-sans-rire et mélancolie adolescente sont au rendez-vous dans cette étonnante comédie où de jeunes adultes se remémorent leur improbable passé de supers enquêteurs lors de retrouvailles dans un restaurant chinois. Le réalisateur est revenu pour Format Court sur son parcours, ses méthodes de travail et son intérêt pour de multiples médiums.

Lucile Hadžihalilović. Entre féminité, innocence et courage

Lucile Hadžihalilović. Entre féminité, innocence et courage

Après avoir été présenté à Clermont-Ferrand, Villeurbanne ou Montréal, le court-métrage « Nectar » est montré cette semaine au dernier Festival de Vendôme. L’abstraction poétique qui baigne cette fable bio-politique est fondée sur des oppositions d’échelle : on passe de l’infiniment petit (l’abeille) à l’infiniment grand (immeubles d’architecture moderniste), du corps individualisé au corps collectif, de l’herbe verte au béton grisâtre.

Miklos Keleti/Alain Berliner. Le drame, le fantastique, le point de vue d’une enfant

Miklos Keleti/Alain Berliner. Le drame, le fantastique, le point de vue d’une enfant

La collaboration entre Miklos Keleti et Alain Berliner avait déjà fait ses preuves en 2011 avec le film « Dos au mur », alors que le premier était l’élève et le second, le professeur à l’INSAS (Belgique). Avec « Figures », Miklos Keleti signe cette fois-ci un court-métrage à cheval entre le film d’auteur et le film fantastique dont le producteur est à nouveau Alain Berliner, réalisateur de « Ma vie en rose » et « J’aurais voulu être un danseur ».

F comme Figures

F comme Figures

Hannah est une petite fille sourde et muette, pourtant un jour elle est persuadée d’entendre un bruit dans un parc. Sa mère ne la croit pas et la petite fille devient vite mutique et solitaire, désormais persuadée que le parc veut lui communiquer quelque chose.
Réal. : Miklos Keleti
Fiction, 19’55’’, 2013
Belgique

Martin Razy : « Seul, pendant l’écriture ou même au montage, on perd de l’objectivité car on n’a plus assez de recul. Le regard du producteur est donc important »

Martin Razy : « Seul, pendant l’écriture ou même au montage, on perd de l’objectivité car on n’a plus assez de recul. Le regard du producteur est donc important »

Scénariste à l’origine, Martin Razy s’est lancé à 30 ans dans sa première réalisation professionnelle avec « Sans les gants », présenté au dernier Festival Européen du Film Court en compétition française. Vainqueur du prix Beaumarchais qui récompense un film francophone, il est revenu en compagnie du producteur du film, Benoit Danou (Pharos Productions) sur son rapport au public, à l’écriture et à la réalisation.

D comme Discipline

D comme Discipline

21h50, dans une épicerie de Lausanne tenue par des Egpytiens. Excédé, un père de famille perd patience et corrige son enfant désobéissante. Une cliente choquée exprime son désaccord. D’autres clients interviennent, chacun y met son grain de sel et le personnel est dépassé. La conversation se transforme en débat, le débat en dispute.
Réal. : Christophe M. Saber
Fiction, 12′, 2014
Suisse

Nashorn im Galopp d’Erik Schmitt, Prix Format Court au Festival de Brest 2014

Nashorn im Galopp d’Erik Schmitt, Prix Format Court au Festival de Brest 2014

La 29ème édition du Festival Européen du Film Court de Brest s’est clôturée hier soir. Le Jury Format Court (Camille Monin, Katia Bayer, Zoé Libault, Lola L’Hermite) a attribué pour la troisième année consécutive un Prix Format Court au sein de la compétition européenne. Après Gunhild Enger (« Prematur », Norvège) et Chema García Ibarra (« Misterio », Espagne), c’est au tour d’Erik Schmitt
 de bénéficier du prix avec son film « Nashorn im Galopp » (Allemagne). Le film, choisi parmi les 40 films européens sélectionnés, a séduit notre équipe par sa créativité, sa poésie, son rythme et son humour.

Sans les gants de Martin Razy

Sans les gants de Martin Razy

« Sans les gants », lauréat ce soir du Prix Beaumarchais au 29ème Festival Européen du Film Court de Brest, raconte l’histoire de Dylan, un garçon d’une quinzaine d’années, boxeur prometteur, amoureux d’une jeune fille de son quartier. Seulement, étant trop jeune, Daylan ne peut participer au championnat de boxe qu’il espérait et Samia, l’objet de son attention, le trouve « trop gamin ». La garçon va alors tâcher de grandir.

S comme Sans les gants

S comme Sans les gants

Dylan est un jeune boxeur prometteur. Il apprend coup sur coup que Samia la fille dont il est amoureux trouve qu’il fait gamin et qu’il ne peut pas participer au championnat dont il rêve car trop jeune. Dylan décide de grandir.
Réal. : Martin Razy
Fiction, 18’32’’, 2014
France

Arena de Martin Rath

Arena de Martin Rath

Martin Rath sort à peine de l’école et il possède déjà un univers bien défini qui le démarque de ses pairs. Dans son film « Arena », présenté au 29e Festival Européen du Film Court de Brest au sein de la compétition européenne, il est question d’hommes qui vivent en communauté en pleine nature et de preuves et d’épreuves qu’ils s’imposent pour en faire partie. Le film est assez sombre dans le ton, mais également au niveau de l’image, ce qui rend l’environnement où se situe l’intrigue d’autant plus pesant et mystérieux.

A comme Arena

A comme Arena

Un auto-stoppeur est accueilli par une communauté polonaise isolée dans les montagnes. Absorbé par le charisme des habitants et la dureté impitoyable de son nouvel environnement, il prolonge son séjour dans les montagnes. Mais à qui devons-nous prouver qui nous sommes ?
Réal. : Martin Rath
Fiction, 23’, 2013
Pologne

Put(in)Love de Eirini Karamanoli

Put(in)Love de Eirini Karamanoli

Avant d’être projeté en festival, le film de Eirini Karamanoli est d’abord paru sur Internet le 14 février 2014 pour la Saint-Valentin, journée choisie en Russie pour faire un coup médiatique en faveur de la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels). « Put(in)Love » est une réponse à cet appel et est présenté cette semaine au Festival de Brest.

P comme Put(in)love

P comme Put(in)love

Russie, février 2014. Dans une petite ville, une jeune fille nommée Zhenja est harcelée par les habitants. Sa vie est menacée et sa présence n’est plus tolérée en ville. Tout est remis en question lorsque la vérité sur Zhenja éclate au grand jour.
Réal. : Eirini Karamanoli
Fiction, 14’25’’, 2014
République Tchèque