Archives par mot-clé : Documentaire

Jonas Odell remporte le Prix Format Court à Anima pour son film « Tussilago »

Jonas Odell remporte le Prix Format Court à Anima pour son film « Tussilago »

Le 30ème Festival international du film d’animation de Bruxelles s’est clôturé hier soir, avec la traditionnelle remise des prix. Format Court, proche du cinéma d’animation et du Festival Anima, a décerné le Prix Format Court, récompensant le meilleur court métrage dans la catégorie professionnelle, à Jonas Odell pour « Tussilago » (Suède), un film qui a eu le triple mérite « de redéfinir à sa façon le documentaire, de disposer d’une mise en images subtile et recherchée, et de livrer un témoignage individuel, celui d’une femme otage de l’Histoire ».

M comme Misère au Borinage

M comme Misère au Borinage

« Le Borinage était l’exemple parfait de l’injustice capitaliste… […] Au cours de ces semaines passées dans le Borinage, nous avons vécu très près des mineurs… Le film que nous avions entrepris devenait de plus en plus leur film… Notre vision esthétique subit, elle aussi, le contrecoup de cette réalité… Chaque plan devait dire « j’accuse » et non « je compatis »… » (Joris Ivens ou la Mémoire d’un regard).
Réal. : Joris Ivens, Henri Storck
Documentaire, 28′, 1933
Belgique

B comme Because We Are Visual

B comme Because We Are Visual

Cette narration documentaire est montée uniquement à partir de vidéos sur internet. Nullement moqueuse, elle présente le monde des vidéos blogs, où des adolescents livrent leurs corps et leurs âmes au regard de la communauté virtuelle, via webcam. Les vidéos choisies sont diverses et poétiques. Il en ressort pourtant avec force des angoisses, des craintes et des solitudes qui se font échos. Et un nouvel usage de l’image se confirme.
Réal. : Olivia Rochette, Gerard Jan-Claes
Documentaire expérimental, 2010, 47′, Belgique

U comme Unfinished Italy

U comme Unfinished Italy

Benoît Felici part en Sicile à la découverte des ruines modernes d’Italie: l’architecture de l’inachevé. Symboles d’une époque douteuse et fruits de la corruption politique, ces bâtiments sont désormais récupérés par des Italiens inventifs. Quand l’inachevé devient source de créativité…
Réal. : Benoit Felici
Documentaire, 32′, 2010
Italie

Unfinished Italy de Benoît Felici

Unfinished Italy de Benoît Felici

Trop peu de documentaires retiennent l’attention des programmateurs de festivals bien implantés. Parfois, pourtant, ce triste état des choses change grâce à quelques films. A Angers, par exemple, seulement deux documentaires apparaissent parmi les 41 films en compétition. Comme il y en a peu, on les traque, on les repère, on les regarde. Et on aime, et on s’émeut pour « Unfinished Italy » de Benoît Felici.

N comme Nous trois

N comme Nous trois

Si c’était un mot, on dirait incertitude. Si c’était une image, on y verrait la lumière. Si c’était une voix, ce serait celle d’une femme. Si c’était une histoire, ce serait une histoire d’amour, un fragment de vie à trois dans un lieu indéfini, dans un temps fuyant.
Réal. : Annick Ghijzelings
Documentaire, 4′, 2007
Belgique

Nous trois de Annick Ghijzelings

Nous trois de Annick Ghijzelings

En regardant « Nous trois », on ne peut s’empêcher de penser au cinéma d’avant-garde français des années 1920 ou même au réalisme poétique des années 1930, justement pour ce que ce documentaire a d’expérimental et de poétique. La politique n’est cependant pas l’objet de « Nous trois » mais les sentiments, l’amour, l’attachement, le détachement et, encore, les sentiments.

A comme Amerikan Psyko

A comme Amerikan Psyko

Tourné avant l’élection de Barack Obama et filmé avec une petite caméra stylo durant un voyage improvisé, ce documentaire donne la parole à des Américains qui ont peur, qui doutent,qui prônent une Amérique forte, en bref, à une Amérique conservatrice.
Réal. : Çiva de Gandillac


Documentaire, 39′, 2010
France

C comme La Chambre cambodgienne, situations avec Antoine D’Agata

C comme La Chambre cambodgienne, situations avec Antoine D’Agata

Antoine D’Agata, photographe de Magnum, est à Phnom Penh (Cambodge) où son parcours artistique semble toucher un point extrême. Après avoir été fasciné par les paysages désolés et les réalités marginales, Antoine D’Agata se focalise dorénavant sur l’intimité des relations, toujours plus complexes, avec ses sujets.
Réal. : Tommaso Lusena De Sarmiento, Giuseppe Schillaci
Documentaire, 55′, 2009
France, Italie