Archives par mot-clé : Animation

Focus Joseph Pierce

Focus Joseph Pierce

L’animation de Joseph Pierce est singulière. Simple en apparence, elle dissimule un côté mordant, tendant vers la caricature, le laid, la déformation, la fêlure et le déchirement. Le résultat, « Stand Up » et « A Family Portrait », a valu à son auteur, diplômé de la National Film and Television School, plusieurs prix et maintes accolades, ainsi qu’une balade aux quatre coins du monde festivalier, ses croquis sous le bras. (G)rotoscopiques et souvent dérangeants, ses courts nous confrontent à des réalités sombres (infidélité, alcoolisme, meurtre, paranoïa, …) avec une bonne dose d’humour noir. Joseph Pierce ? Un jeune animateur anglais à suivre.

Bastien Dubois : “J’ai passé un an et demi à chercher de l’argent pour faire un film sur Madagascar sans jamais y avoir mis les pieds”

Bastien Dubois : “J’ai passé un an et demi à chercher de l’argent pour faire un film sur Madagascar sans jamais y avoir mis les pieds”

La première fois, c’était à Anima, dans les couloirs de l’Espace Flagey. Après, il y eut la séance des Lutins où il récupéra son prix du meilleur film d’animation, assis sur scène. La dernière rencontre fut la bonne : Bastien Dubois, réalisateur de « Madagascar, carnet de voyage », se pointa aux Grands Boulevards, boucle d’oreille à droite, rendez-vous à gauche et t-shirt illustré au centre.

Madagascar, carnet de voyage de Bastien Dubois

Madagascar, carnet de voyage de Bastien Dubois

Voici un petit film à l’univers captivant. Dans ce récit qui relève avant tout de l’envie de partager la passion du voyage, Bastien Dubois s’essaye à un exercice de style très original. Il nous absorbe, nous emprisonne dans un récit animé, pieds et poings liés par des images et des sons pittoresques. L’auteur ne se contente pas de nous raconter son expérience malgache, il nous la fait vivre.

Focus Bastien Dubois

Focus Bastien Dubois

C’est l’histoire d’un mec. Qui fait de l’auto-stop à Lille pour rejoindre Istanbul. Qui entre en contact avec les autres en dessinant. Qui n’avait pas prévu de devenir réalisateur. Qui se pointe à Valenciennes pour étudier l’infographie. Qui ne pense qu’à repartir, avec un but en tête. Qui arrive à Madagascar avec 10 kg de matériel de dessin. Qui recueille sur place des anecdotes, des scènes de vie, des sons d’ambiance. Qui en revient avec un film, « Madagascar, carnet de voyage », lauréat de plusieurs prix en festival et un Lutin aux Lutins. C’est l’histoire d’un mec nommé Bastien Dubois.

U comme Un beau matin

U comme Un beau matin

Dans une petite ville, un étudiant et un photographe acceptent de sacrifier leurs animaux domestiques qui ne correspondent plus aux normes édictées par l’Etat. Mais ces normes s’étendent bientôt au-delà des chiens et des chats…
Réal. : Serge Avédikian
Animation, 12’20 », 2005
France

L comme Ligne de vie

L comme Ligne de vie

Un camp de concentration. Des bourreaux et des victimes. Présence de la mort. Jeux de concurrence pour combler le vide. Un chronomètre pour mesurer la vitesse d’exécution des travaux. L’un des prisonniers se surpasse. Il gagne et il meurt. Un autre le remplace. Il dessine en cachette. Les autres l’admirent. Le gardien est pendu. Le prisonnier perd ses mains. Il trace malgré tout, la ligne de vie, aux yeux de tous.
Réal. : Serge Avédikian
Animation, 12′, 2002, France

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Alternant le jeu, la réalisation et la production, Serge Avédikian nourrit un intérêt pour des mots-impacts tels que le court, l’animation, la pulsation, la mémoire, le fragment et la bonne distance. En mai, il obtient à Cannes la Palme d’Or du court métrage pour « Chienne d’histoire ». En juin, le film fait l’ouverture du festival Côté court à Pantin et est programmé dans son Panorama. Rencontre hors-lieu et hors-temps.

M comme Miramare

M comme Miramare

Aux frontières de l’Europe méditerranéenne, les touristes se relaxent tandis que les immigrés cherchent une vie meilleure. En outrepassant la zone touristique, deux enfants d’une famille suisse découvrent que la réalité a peu à voir avec la belle vie au camping. Un orage surprend la côte et chamboule les repères…
Réal. : Michaela Müller
Animation, 8′, 2009
Croatie, Suisse

C comme Chienne d’histoire

C comme Chienne d’histoire

Constantinople 1910. Les rues de la ville sont envahies de chiens errants. Le gouvernement en place depuis peu, influencé par un modèle de société occidentale, fait appel à des experts européens pour choisir une méthode d’éradication, avant de décider brutalement et seul, de déporter massivement les chiens sur une île déserte, au large de la ville.
Réal. : Serge Avédikian
Animation, 15′, 2010
France

The boy who wanted to be a lion d’Alois Di Leo

The boy who wanted to be a lion d’Alois Di Leo

L’habit ne fait pas le moine

Alois Di Leo, sorti tout récemment de l’école anglaise The National Film and Television School (NFTS), signe un film d’animation prometteur « The boy who wanted to be a lion ». Sélectionné à Cannes à la Semaine de la Critique, ce court métrage de huit minutes nous entraîne, dès les premières images, dans la mélancolie d’un conte philosophique pour le moins cruel.

Sarah Cox : “Il ne faut pas traiter son sujet de façon triviale. Même s’il peut paraître léger ou comique, il faut toujours avoir quelque chose de vrai derrière.”

Sarah Cox : “Il ne faut pas traiter son sujet de façon triviale. Même s’il peut paraître léger ou comique, il faut toujours avoir quelque chose de vrai derrière.”

Depuis un certain temps, Format C. suit les films et les aventures d’une maison de production d’animation au curieux nom, spécialisée dans « tout ce qui bouge ». Arthur Cox, co-fondée en 2002 par Sally Arthur et Sarah Cox, mise sur la diversité thématique et technique et s’offre en catalogue des bons films tels que « 3 Ways To Go », « Don’t Let It All Unravel », « John and Karen », « Operator », « The Surprise Demise of Francis Cooper’s Mother », et plus récemment « Mother of Many ». Rendez-vous pris à Lille avec Sarah Cox, lors de la dernière fête de l’animation.