India Hair : « Le cinéma, un outil d’altérité, d’empathie »

India Hair : « Le cinéma, un outil d’altérité, d’empathie »

Discrète mais bien là, douce, avec un petit timbre particulier dans la voix, touchante, animée et lucide sur son métier : voici India Hair. Nommée au César du meilleur espoir du féminin pour Camille redouble de Noémie Lvovsky en 2012, on l’a retrouvée dans des films très différents : « Petit Paysan » de Hubert Charuel en 2017, « Une jeune fille qui va bien » de Sandrine Kiberlain en 2020, « Annie colère » de Blandine Lenoir en 2022, « Trois amies » de Emmanuel Mouret en 2024, .… Mais aussi sur des séries comme « Des gens bien » et « Les enfants sont rois » (la liste reste longue, consultez Wikipédia). En courts, on se souvient d’elle dans « Le Coup des larmes » de Clémence Poésy et dans « Queen Size » d’Avril Besson (nommé cette année au César du meilleur court-métrage). Alors qu’elle vient de participer à Cannes à la promotion des 10 to Watch, une initiative d’Unifrance mettant en valeur des comédiens et des réalisateurs, elle revient sur ses débuts, son intérêt pour les histoires, son évasion à la campagne et son désir d’écriture.

Megan Northam : « Mes combats nourrissent mes choix, mes rôles »

Megan Northam : « Mes combats nourrissent mes choix, mes rôles »

Cela fait un moment qu’on s’intéresse à Megan Northam. La comédienne, attendue dans « Les Misérables », a reçu des propositions intéressantes ces dernières années que ce soit dans « Rabia » (pour laquelle a été nommée cette année aux César dans la catégorie Meilleur espoir féminin), « Les Passagers de la nuit », « Salade grecque », « Pendant ce temps sur terre », … Nous l’avions découverte pourtant dans un court, « Miss Chazelles » de Thomas Vernay (2019) où elle jouait une Miss, en proie à la rivalité et à l’attirance pour une autre candidate au prix de la beauté. À Cannes, Megan Northam faisait partie des 10 to Watch, une initiative d’Unifrance mettant en valeur 10 comédiens et réalisateurs.

Adam Bessa : « L’imprévu, c’est ce qui égaye ma curiosité »

Adam Bessa : « L’imprévu, c’est ce qui égaye ma curiosité »

Il n’aurait pas été acteur, il aurait pu devenir avocat, agir dans l’humanitaire ou encore être voyou. Adam Bessa, révélé avec « Harka » de Lotfi Nathan (Meilleure performance à Un Certain Regard 2022) et nommé aux César cette année pour « Les Fantômes » de Jonathan Millet, a fait partie cette année des 10 to Watch d’Unifrance (10 talents qu’ils soient comédiens ou réalisateurs, choisis par des journalistes issus de la presse internationale). Avant de retrouver les interviews d’India Hair, Megan Northam et Sayyid El Alami, Format Court vous invite à en savoir plus sur l’acteur en passe de devenir réalisateur, animé par la liberté, l’intuition, la vie, l’autodidactisme et l’imprévu.

Heo Gayoung : « Je veux inciter la prochaine génération de femmes à devenir réalisatrices »

Heo Gayoung : « Je veux inciter la prochaine génération de femmes à devenir réalisatrices »

Retour sur Cannes et sur les courts métrages de la Cinef, cette sélection qui se concentre sur les films d’études. Cette année, le jury similaire à celui des courts métrages et présidé par la réalisatrice, scénariste et productrice Maren Ade, a remis le premier prix au film « First Summer », un court métrage de Heo Gayoung, également lauréate du prix Lights On Women’s Worth (prix L’Oréal).

I’m Glad You’re Dead Now de Tawfeek Barhom

I’m Glad You’re Dead Now de Tawfeek Barhom

« Quand nous regardons un court métrage, nous sentons bien qu’un univers plus vaste se met en place, un univers qui n’est pas réductible à la somme des plans vus à l’écran. » remarquait le professeur Sébastien Févry. C’est dans cet univers hors-film que la Palme d’or du festival de Cannes a enfoui ses secrets. « I’m Glad You’re Dead Now » est paradoxal, difficile à décrire et pourtant limpide, clair sans rien réellement montrer ou prononcer.

First Summer de Heo Gayoung

First Summer de Heo Gayoung

« First Summer » condense la métamorphose de son personnage principal au sein d’une métaphore poétique et onirique, celle du papillon. Ce motif, au diapason avec la sensualité et l’émancipation d’une femme mûre, transforme le crépuscule de sa vie en un moment d’envol, grâce à d’élégantes ailes irisées. C’est ce très beau film de Heo Gayoung de la Korean Academy Of Film Arts qui remporte le Premier prix de la Cinef, ainsi que le Prix Lights On Women de L’Oréal.

Dian Weys : « Chaque mot écrit sur la page doit compter »

Dian Weys : « Chaque mot écrit sur la page doit compter »

« Aasvoëls » (« Vautours », en français) fait partie de la sélection officielle des courts-métrages de Cannes 2025. Réalisé par Dian Weys, ce film coup de poing a justement remporté cette semaine le Grand Prix Unifrance du court à Cannes. Il reste en lice pour la Palme d’or du court-métrage (dévoilée ce samedi 24 mai).

D comme Dieu est timide

D comme Dieu est timide

Lors d’un voyage en train, Ariel et Paul s’amusent à dessiner leurs plus grandes peurs lorsque Gilda, une étrange passagère, s’invite dans leurs confidences. Son expérience de la peur ne semble néanmoins pas aussi innocente que leurs dessins.
Réal. : Jocelyn Charles
Animation, 15′, 2025
France

Dieu est timide de Jocelyn Charles

Dieu est timide de Jocelyn Charles

Avec ses deux personnages qui tuent le temps en dessinant durant leur trajet, Jocelyn Charles fait résonner son propre geste de créateur avec un court-métrage coloré et inspiré qui trompe la pusillanimité contenue dans son titre : « Dieu est timide ». Le jeune cinéaste vient de proposer son premier film en compétition à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2025.

Bimo d’Oumnia Hanader

Bimo d’Oumnia Hanader

« Bimo » est le premier film d’Oumnia Hanader. Il prend place à Marseille, où elle a grandi. Elle y étudie aujourd’hui le scénario, à la Cinéfabrique, qui s’est installée en 2023 dans la cité phocéenne. La réalisation de Bimo s’inscrit pour Hanader dans la formation qu’elle poursuit et qui entend offrir à chaque élève l’opportunité de voir son projet prendre vie pendant ses études, en accord avec la philosophie de l’école qui fête cette année ses dix ans.

Critical Condition de Mila Zhluktenko

Critical Condition de Mila Zhluktenko

Présenté à la Semaine de la Critique cette année à Cannes, le court-métrage « Critical Condition » s’inspire de la vie de Lev Rebet, écrivain, homme politique et rédacteur en chef de l’Ukrainian Independentist, journal basé à Munich. À partir du destin de cet homme, la réalisatrice, Mila Zhluktenko, interroge celui, plus large, de la diaspora ukrainienne d’hier et d’aujourd’hui.

Ugo Bienvenu : « Il faut faire confiance aux petits dessins, aux petites idées, aux petites choses »

Ugo Bienvenu : « Il faut faire confiance aux petits dessins, aux petites idées, aux petites choses »

Programmé en séance spéciale dans le cadre de la sélection officielle du Festival de Cannes 2025, « Arco », le premier long-métrage de Ugo Bienvenu, Cristal du long-métrage à Annecy, est un magnifique film d’animation, bourré de détails et de poésie, consacré au croisement des mondes (présent/futur), à l’enfance, aux changements qu’on souhaite tous et qu’on obtient parfois.