Focus de femmes : Claire & Marie, Burger & Amachoukeli

Focus de femmes : Claire & Marie, Burger & Amachoukeli

La première rencontre remonte à mai, les pieds dans le sable, à proximité de l’Espace Miramar, le fief de la Semaine de la Critique. La dernière date de décembre, en baskets, sous la pluie, devant le Balzac, après la projection des films sélectionnés aux César. En faisant connaissance à la Fémis, Claire Burger, la monteuse, et Marie Amachoukeli, la scénariste, se sont trouvées « meilleures à deux que seules ».

Forbach de Claire Burger

Forbach de Claire Burger

Primé dans de nombreux festivals, dont ceux de Clermont-Ferrand et de Cannes, « Forbach » est le film de fin d’études de la réalisatrice lorraine, Claire Burger, monteuse diplômée de la Fémis. Délicatement équilibré entre documentaire et fiction, le film s’inspire librement de l’histoire de Samuel Theis, l’acteur principal et ami d’enfance de la réalisatrice, et se construit autour de son retour dans sa ville natale et sa famille.

Les 10 ans parisiens de Prends ça court!

Les 10 ans parisiens de Prends ça court!

Depuis dix ans, la série Prends ça court! est à l’avant-garde de la diffusion du court métrage au Québec. Véritable référence, PCC! est l’événement de courts métrages le plus populaire au Canada et contribue à la promotion, distribution, diffusion et à la production de court métrage indépendant et professionnel, en plus de permettre le rayonnement international des artistes et artisans du court métrage québécois. Le 10 décembre, Prends ça court! fêtera ses 10 ans, dans le cadre du festival Cinéma du Québec à Paris.

Côté Court #1 : Julien Monfajon

Côté Court #1 : Julien Monfajon

Après avoir co-réalisé « Suzanne » et avant de s’éloigner de l’IAD, Julien Monfajon a tourné « Goodbye Gift », un film plus basé sur le ressenti que la narration classique. Un an après « Suzanne », il retrouve sa comédienne, Lara Persain, précédemment mutine derrière une pomme rouge, dorénavant intimidée dans une cuisine américaine. Un samedi, avant de se rendre à Paris, il s’arrête devant une caméra, à Bruxelles.

Nominations – Lutins 2010

Nominations – Lutins 2010

La liste des films nominés aux Lutins 2010 est connue. Issus du vote d’un premier électorat composé de 25 spécialistes du court, ces 29 films concourront pour les 15 prix remis lors de la prochaine Nuit des Lutins, en juin 2010. Une participation au vote du second électorat sera prochainement offerte au public, moyennant une adhésion aux Lutins 2010. L’info, bientôt sur le site…

Côté court #1 : Demian Albers

Côté court #1 : Demian Albers

Diplômé depuis peu du département animation à la Kask (Gand), le Hollandais Demian Albers est l’auteur de « Pygmalion », un court explorant la relation complexe qui lie artiste et oeuvre. Face à la caméra, il raconte son parcours dans le monde de l’animation, ses études, ses inspirations, ses projets et son intérêt obsédant pour le thème de l’obsession. Entretien (progressivement) ensoleillé.

Côté Court # 1 : Jérôme Guiot

Côté Court # 1 : Jérôme Guiot

Après avoir vu bon nombre de K7 vidéo, Jérôme Guiot s’est orienté vers la sociologie avant d’opter définitivement pour le cinéma. Pendant ses études en montage à l’INRACI, il co-écrit un scénario, celui de « Retour simple » qu’il pense monter, mais qu’il finit par réaliser. Tourné avec peu de moyens, son film traite d’éloignement, de différences, d’amour et de non-dits.

Rencontres Henri Langlois, les 40 films d’écoles en compétition

Rencontres Henri Langlois, les 40 films d’écoles en compétition

Les 32èmes Rencontres Henri Langlois démarrent bientôt. Du 4 au 12 décembre, le jeune cinéma international sera mis en valeur à Poitiers. Parmi 1284 films reçus, le Festival n’en a retenu que 40 pour figurer dans sa compétition. Pour les départager : un Jury composé de Nassim Amaouche, Laurence Briaud, Claire Burger, Sébastien de Fonseca, et Frédérique Moreau.

Côté Court #1 : Simon Van Rompay

Côté Court #1 : Simon Van Rompay

Au centre du film de fin d’études de Simon Van Rompay, se trouve Geppino Cerqua, un personnage sensible et tendre. Le jeune réalisateur, fraîchement sorti du Rits, dresse dans son documentaire, un portrait doux-amer de celui qui fut l’un des protagonistes du très beau film de Paul Meyer « Déjà s’envole la fleur maigre ». Loin d’être une peinture sociale dénonciatrice et engagée, « Geppino chante » retentit au contraire comme une mélodie romantique à travers les terrils disparus d’un Borinage à réinventer.