Archives par mot-clé : Fiction

Joachim Lafosse : Avant (et après) les longs

Joachim Lafosse : Avant (et après) les longs

Cette année, Joachim Lafosse sera présent au 63e Festival de Locarno avec pas moins de deux films, deux courts métrages plus précisément. Le premier, « Tribu » (2001), est son film d’école réalisé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) et aussi son coup d’essai. « Avant les mots », c’est le titre du deuxième court que viendra présenter l’auteur de « Nue Propriété » (2006) et d’« Elève Libre » (2008).

T comme Tribu

T comme Tribu

C’est l’histoire de la rigidité et du mouvement au sein d’une famille qui se désagrège.C’est l’histoire d’un fils qui n’a qu’une langue maternelle (le français) et qui découvre la langue paternelle (le néerlandais). C’est l’histoire d’une famille qui cesse d’être un boulet que l’on traîne malgré soi tout au long de sa vie, dans la dépendance et le rejet.
Réal. : Joachim Lafosse
Fiction, 24′, 2001, Belgique

L comme Lulu

L comme Lulu

Quatre heures dans la vie de Lulu, une call girl. Elle croise trois clients, un chauffeur de taxi, une jeune fille dont c’est la première nuit de travail et un homme qui lui offre un amour authentique.
Réal. : Keren Yedaya
Fiction, 25′, 2001
France

E comme Eternelles

E comme Eternelles

Un petit village dans le centre de la France. Denis, 20 ans exerce le métier de maçon dans la petite entreprise de son père. On devine une vie happée trop tôt par le travail, dominée par la raison paternelle. Un jour la grand-mère de Denis, une très vieille dame, ne se réveille plus…
Réal. : Erick Zonca
Fiction, 35′, 1994
France

Brussels Film Festival, le Prix du meilleur court métrage belge

Brussels Film Festival, le Prix du meilleur court métrage belge

En collaboration avec l’UPCB (Union de la Presse Cinématographique Belge), Universciné Belgium et l’ARRF (Association des Réalisateurs & Réalisatrices de Films), le Brussels Film Festival vient d’organiser pour la première fois une compétition nationale de courts métrages. Onze films francophones et néerlandophones étaient en lice pour le Prix du meilleur court métrage belge, d’un montant de 2.100€.

E comme En rachâchant

E comme En rachâchant

Un petit garçon têtu et sérieux comme un pape derrière de grosses lunettes de myope réalise le rêve de tous les enfants en âge d’aller à l’école primaire : celui de dire une bonne fois pour toutes ‘merde’ au professeur et à ce qu’il représente.
Réal. : Danièle Huillet, Jean-Marie Straub
Fiction, 1982, 7′
France

Thomas Salvador. Le corps, l’impro et le degré de satisfaction

Thomas Salvador. Le corps, l’impro et le degré de satisfaction

Si certains parlent pour ne “rien” dire, d’autres filment pour ne “rien” montrer et refusent tout cinéma de séduction tout en étant résolument charmant. Dans les six films de Thomas Salvador (Une rue dans sa longueur, Là ce jour, Petits pas, Dans la voie. Portrait d’un guide au travail, De sortie, Rome), “rien” ne se passe, mais quelque chose a lieu. Un Focus lui est consacré à Pantin ? Il s’y rend en vélo, avec ses films, ses musiciens et ses inédits. Entretien dans le bureau du Patron.

C comme Un Chant d’amour

C comme Un Chant d’amour

Depuis leurs cellules, deux prisonniers arrivent à communiquer grâce à un trou percé dans le mur qui les sépare. Avec la complicité silencieuse du gardien qui les observe par le judas, ils vont établir un contact amoureux et érotique en utilisant divers objets tels qu’une cigarette, une paille…
Réal. : Jean Genet
Fiction, 25′, 1950
France

Un Chant d’amour de Jean Genet

Un Chant d’amour de Jean Genet

Brûlot charnel et sublime, “Un Chant d’amour” demeure l’unique film jamais réalisé par Jean Genet. Encensé par Sartre et Cocteau, le court métrage du révolté de la scène littéraire française a été censuré pendant 25 ans. Montré au Festival Côté court dans le programme Mauvais genre, “Un chant”ouvre les voies d’un onanisme esthétique au sein de l’univers carcéral.

J comme J’ai faim, j’ai froid

J comme J’ai faim, j’ai froid

Deux jeunes filles approchant de leurs 18 ans arrivent une nuit à Paris. Elles ont fugué. « Ca ne pouvait plus durer comme ça » dit l’une. « Non, on étouffait à Bruxelles » répond l’autre. « Tu crois que c’est beau Paris ? ». « On verra demain ».
Réal. : Chantal Akerman
Fiction, 12′, 1984
France

J’ai faim, j’ai froid de Chantal Akerman

J’ai faim, j’ai froid de Chantal Akerman

Découvert et aimé au détour d’un rendez-vous parolier à Pantin, « J’ai faim, j’ai froid » de Chantal Akerman est issu du film à sketches « Paris vu par…20 ans après ». Extrêmement libre de ton, cette chronique en noir et blanc, réalisée en 1984 par l’auteur de « Jeanne Dilman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles », s’intéresse de près à deux filles paumées cherchant à troquer Bruxelles contre Paris.