Anima 2011, les trente animées

Anima 2011, les trente animées

Le festival belge de l’animation fête ses noces de perle cette année. Pour marquer le coup, le festival propose, du 4 au 13 mars, 118 courts métrages, 9 longs métrages en compétition, 3 longs métrages inédits hors compétition, 9 rétrospectives, et 9 événements avec des invités prestigieux tels que Bill Plympton, Peter Lord, Andreas Hykade, Gil Alkabetz et Bruno Collet. Format Court, partenaire d’Anima depuis deux ans, accompagnera le festival pendant plusieurs jours et remettra pour l’occasion le Prix Format Court dans la catégorie « Meilleur court métrage, catégorie films professionnels », à l’issue du festival.

Entrevista con la tierra de Nicolás Pereda

Entrevista con la tierra de Nicolás Pereda

L’expression visuelle et l’originalité narrative de Entrevista con la tierra, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, laisse entrevoir une réalité qui, à tout instant se dérobe au spectateur. Présent dans la capitale bretonne pour le Festival Travelling, le film de Nicolás Pereda évoque la rencontre magique d’un Mexique primitif attaché à ses traditions.

Hasta los Huesos de René Castillo

Hasta los Huesos de René Castillo

Film d’animation réalisé avec un impressionnant travail de stop motion sur des personnages en plastiline, « Hasta los huesos » offre un voyage surréaliste grâce à une proposition artistique et technique flamboyante. Puisant largement dans l’iconographie culturelle mexicaine, le réalisateur René Castillo nous adresse une invitation drôle et tendre à réfléchir sur la relation à la mort.

Planet Z de Momoko Seto

Planet Z de Momoko Seto

En compétition lors de cette 61ème Berlinale, Momoko Seto était la seule représentante à la fois de la France et du Japon (elle est de nationalité japonaise) avec sa Planet Z organique et fascinante, plongée en mode macro au cœur d’une guerre biologique entre végétaux et champignons envahisseurs. Utilisant la technique du timelapse* associée à des ingrédients 100% naturels, Planet Z détourne admirablement les échelles et émerveille par son originalité visuelle.

Dyana Gaye : “C’est important pour moi que la vraie vie soit là, qu’elle puisse surgir à n’importe quel moment »

Dyana Gaye : “C’est important pour moi que la vraie vie soit là, qu’elle puisse surgir à n’importe quel moment »

À cheval entre deux cultures, la française et la sénégalaise, Dyana Gaye a choisi le cinéma comme moyen d’expression. Depuis une décennie, elle fait des courts (Une femme pour Souleymane, J’ai deux amours, Deweneti et Un transport en commun) en adaptant à chaque fois la forme à son sujet et en gardant le Sénégal, champ des possibles, dans un coin de sa tête. Rendez-vous de dernière minute, loin des César, à proximité des origines multiples et de l’imprévu du réel.

Un Transport en commun de Dyana Gaye

Un Transport en commun de Dyana Gaye

Déjà en compétition pour le César du Meilleur Court Métrage en 2008 avec « Deweneti », Dyana Gaye retente cette année de décrocher le prestigieux prix avec sa dernière réalisation : « Un Transport en Commun ». Le film avait déjà rencontré le succès en 2010 lors de sa sortie en salle, de même que dans les nombreux festivals qui l’ont accueilli à travers le monde.

Ludovic Houplain : “Selon moi, nous sommes en l’An 1 de l’animation, comme l’était la bande dessinée dans les années 70”

Ludovic Houplain : “Selon moi, nous sommes en l’An 1 de l’animation, comme l’était la bande dessinée dans les années 70”

Honoré d’un Oscar il y a un an, le film « Logorama » est sélectionné dans deux catégories aux César 2011 (meilleur court-métrage, meilleur court-métrage d’animation). Réalisé par trois curieux experts de l’animation numérique, regroupé sous le sigle H5, il a connu un succès dans les festivals du monde entier. Ludovic Houplain, l’un des trois réalisateurs, revient sur le processus de production et de création du film, la place des logos dans l’imaginaire social et la reconnaissance faite aux pratiques de cinéma d’animation en France. À quelques heures du verdict, il nous donne l’occasion de comprendre les origines du film et nous fait part de sa confiance pour l’avenir de l’animation.

Amour & courts métrages‏ à Mons

Amour & courts métrages‏ à Mons

« Le court métrage, carte de visite idéale de nombreux futurs grands cinéastes, est un véritable genre en soi. » Ce n’est pas nous qui le disons, c’est le site du Festival international du film d’amour qui le mentionne. Quatre rendez-vous autour du court sont organisés pendant la semaine du festival, du 18 au 25 février.

Gwendoline Clossais ou l’art d’illustrer le court

Gwendoline Clossais ou l’art d’illustrer le court

Un trait fin et incisif parsemé de taches suggestives caractérise les encres iconoclastes de Gwendoline Clossais. Pour la dixième année consécutive, l’illustratrice s’est engouffrée dans les salles obscures le temps du festival de Clermont afin d’y repérer des films à croquer. Pour le plaisir des yeux, voici ses dessins sur « Monsieur l’Abbé » de Blandine Lenoir et sur « Thermes » de Banu Akseki, deux illustrations bien inspirées et naturellement inspirantes !

Big Bang Big Boom de Blu

Big Bang Big Boom de Blu

« Big Bang Big Boom » est la nouvelle merveille de Blu, street artist spécialisé dans le graff animé, qui nous avait précédemment éblouis avec « Muto » et « Combo » (co-réalisé avec David Ellis). Le public du Festival de Clermont ne s’est pas trompé en lui offrant le bien nommé Prix du Public cette année. Prix mérité et logique, vu l’engagement de l’artiste auprès de ses fans, lui qui tient à ce que ses oeuvres soient largement diffusées sur internet avant toute diffusion en Festival.