Grégoire Leprince-Ringuet : « Aujourd’hui, je pense autant en tant qu’acteur qu’en tant que poète »

Grégoire Leprince-Ringuet : « Aujourd’hui, je pense autant en tant qu’acteur qu’en tant que poète »

« Les Entrelacs », c’est à la fois le premier recueil de poèmes de Grégoire Leprince-Ringuet (Ed. La Rumeur libre) mais aussi le spectacle qui en découle, interprété par l’acteur, réalisateur et metteur en scène mais aussi la comédienne et réalisatrice Pauline Caupenne, accompagnés du pianiste Jean-Philippe Heurteaut. Présenté à la Maison de Poésie à Paris il y a quelques mois, le spectacle a été donné en octobre dernier au Musée Paul Valéry de Sète, à l’occasion des Journées annuelles Paul Valéry.

European Film Awards 2024, les 5 courts-métrages nominés

European Film Awards 2024, les 5 courts-métrages nominés

Vous le savez peut-être. La European Film Academy remet chaque année ses prix aux meilleurs films européens. Bonne info : le court-métrage fait partie des films primés. Pour établir une liste de courts-métrages, la European Film Academy collabore avec un certain nombre de festivals européens. Lors de chacun d’entre eux, un jury indépendant sélectionne un film qui est nominé dans la catégorie « courts métrages » des European Film Awards.

Erwan Kepoa Falé : « Jouer des choses qui pouvaient se rapprocher de moi, a été parfois thérapeutique »

Erwan Kepoa Falé : « Jouer des choses qui pouvaient se rapprocher de moi, a été parfois thérapeutique »

Erwan Kepoa Falé a joué dans Dustin de Naïla Guiguet, Prix Alice Guy au Festival Format Court en 2021, Révélé au grand public par son rôle d’ami protecteur dans « Le Lycéen » de Christophe Honoré, il était à l’affiche cet été de « Eat the Night » de Caroline Poggi et Jonathan Vinel. Ce mois-ci, il était membre du jury de la compétition internationale longs métrages au FIFIB 2024. Le temps d’un entretien, nous sommes revenu.e.s sur le parcours de cet acteur prometteur, dont les rôles de personnalités en marge d’une société normée sont une nouvelle bouffée d’air frais dans le cinéma français.

Alexis Diop : « Les questions de l’empreinte et de la trace me fascinent »

Alexis Diop : « Les questions de l’empreinte et de la trace me fascinent »

Producteur, réalisateur et scénariste, Alexis Diop vient de présenter au FIFIB « Adieu Emile », un court-métrage de fiction relatant la douloureuse rupture entre Emile et Tim sur les réseaux sociaux, ce dernier faisant aussi face au deuil de son propre père. Oscillant entre drame personnel et voyeurisme numérique, « Adieu Emile » est la suite libre de son précédent court-métrage de fiction « Avant Tim », dans lequel le même personnage de Tim découvrait les archives VHS de ses parents avant sa naissance. Le film avait obtenu le Grand Prix Contrebande au FIFIB 2020. Retour sur ces deux films explorant les notions d’amour, de perte et de deuil au temps des empreintes filmiques troubles et des algorithmes.

Rémi Brachet : « Il faut réfléchir à la manière de casser son regard »

Rémi Brachet : « Il faut réfléchir à la manière de casser son regard »

Scénariste et réalisateur, Rémi Brachet vient de présenter « Chère Louise », un film sur l’histoire imaginée de son arrière grand-mère tuée par son mari en 1949, sélectionné en compétition officielle courts métrages du 13e FIFIB (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux). On y suit Louise en 1968, en vacances dans un camping en Italie avec son fils et ses petits-enfants, et la vie qu’elle aurait eu si elle n’avait pas été assassinée vingt ans plus tôt. Retour sur son travail et son approche, en regard de son film documentaire « La Fin des Rois » qui se penche sur la condition des habitantes dans la ville Clichy-sous-Bois en 2019.

Jonathan Millet, Pauline Seigland et Laurent Sénéchal autour des Fantômes

Jonathan Millet, Pauline Seigland et Laurent Sénéchal autour des Fantômes

La promotion est nécessaire pour toute sortie de long-métrage. On sait à quel point tout premier long-métrage est fragile, a besoin d’accompagnement, de presse, de promotion, de regards bienveillants, qu’ils viennent de l’industrie, de la presse, des spectateurs, du bouche-à-oreille. Au moment et dans la foulée de Cannes, on n’a pas eu le temps de publier l’interview de Jonathan Millet qu’on suit depuis de nombreuses années. Il a signé « Les fantômes », un thriller social sur fond de crimes de guerre, de réparation de résilience qui a ouvert la 63ème Semaine de la Critique en mai dernier.

Les Corti d’Autore à Locarno

Les Corti d’Autore à Locarno

C’est la fin de l’été et déjà les premières lueurs de l’automne apparaissent. En ce temps de rentrée, que de mieux que de se remémorer quelques instants estivaux ? Et ainsi, se replonger dans le fameux festival suisse italien de Locarno qui a eu lieu en août. Une rencontre éclectique avec notamment une vaste proposition de courts métrages, mis à l’honneur cet été avec trois compétitions au sein de la catégorie « Pardi di Domani ». Nous y retrouvons une compétition internationale, une nationale et une nommée « Concorso Corti d’Autore » qui regroupe les courts métrages de réalisateur.ice.s établi.e.s.

Alexey Evstigneev : « L’animation me permet d’être dans la métaphore »

Alexey Evstigneev : « L’animation me permet d’être dans la métaphore »

Diffusé pour la première fois au Festival de Clermont-Ferrand, le film d’animation franco-russe « Father’s letters » de Alexey Evstigneev raconte l’histoire vraie d’un météorologue envoyé au goulag, en pleine purge stalinienne, qui a maintenu coûte que coûte le lien avec sa fille

Lubna Azabal : « Ça me fait du bien de pouvoir ouvrir une fenêtre, de mettre de la lumière là où c’est noir »

Lubna Azabal : « Ça me fait du bien de pouvoir ouvrir une fenêtre, de mettre de la lumière là où c’est noir »

Présidente du Jury des courts-métrages et des films d’écoles de la Cinef en compétition cette année à Cannes, Lubna Azabal raconte en toute franchise son parcours, depuis ses premières années à Bruxelles en tant qu’étudiante au Conservatoire le jour et serveuse le soir. Qu’elle laisse parler le silence, écoute le petit Louis du coin ou prenne l’accent chibani de son père, la comédienne (vue dans « Amal », « Le Bleu du Caftan », « Incendies »,…) en impose, tant dans sa générosité que dans son humilité, comme rarement cela se passe en entretien.

Caroline Champetier : « Jʼaimerais être musicale visuellement »

Caroline Champetier : « Jʼaimerais être musicale visuellement »

Créditée au générique de « C’est pas moi », le court-métrage patchwork de Leos Carax, présenté à Cannes et en salles le 12 juin prochain, la directrice de la photographie Caroline Champetier revient sur certaines de ses collaborations, avec Leos Carax évidemment mais aussi avec Chantal Akerman avec qui elle a travaillé notamment sur Toute une nuit. À l’occasion de cet échange, elle aborde également le lien à l’acteur, sa pulsion scopique et l’importance de l’ambiance dans les scénarios.

Eliane Umuhire : « Grâce au théâtre, j’ai pu construire mon identité en tant qu’humain et artiste »

Eliane Umuhire : « Grâce au théâtre, j’ai pu construire mon identité en tant qu’humain et artiste »

Membre du Jury de la Semaine de la Critique 2024, Eliane Umuhire est comédienne. Vue dans « Augure » de Baloji, Prix de la nouvelle voix à Cannes l’an passé, elle revient sur son parcours, l’importance du théâtre alors qu’elle étudiait la comptabilité dans les années 2000. Dans ce long et passionnant entretien, il sera question du génocide qui a sévi dans son pays d’origine, le Rwanda, mais aussi de mots, de repères, de rôles forts, de travail et de création.

Mo Harawe : « Chaque film est un langage visuel »

Mo Harawe : « Chaque film est un langage visuel »

Interviewé il y a seulement un an sur notre site, Mo Harawe a réalisé The Village Next to Paradise, un premier film sélectionné dans la catégorie Un Certain Regard, en lice pour la Caméra d’or 2024. Solaire, centré sur un trio (père-soeur-enfant) en proie à la lutte, au dépassement de soi et au contexte politique et culturel, le film a comme ancrage la Somalie, terre d’origine du réalisateur et d’inspiration pour ses précédents courts dont le très poignant Will My Parents Come to See Me ?, Grand Prix international au Festival de Clermont-Ferrand 2023. Le passage au long marque aussi une première exposition cannoise pour Mo Harawe, enchaînant les entretiens, sur le bateau Arte.

Claude Delafosse : « Ce qui m’amuse, c’est de faire vivre ce qui ne vit pas »

Claude Delafosse : « Ce qui m’amuse, c’est de faire vivre ce qui ne vit pas »

En février, Claude Delafosse et son premier film L’effet de mes rides faisaient partie des 3 nommés au César du meilleur court-métrage documentaire (le prix est finalement allé à Gala Hernández López pour La Mécanique des fluides). Nous avions repéré en amont le travail de Claude Delafosse mêlant animation d’objets, petits-fils nommé Gaston, humour et premier film. Le réalisateur, passé par le journal Astrapi et l’émission Karambolage (Arte), s’entretient depuis sa maison à Saint-Clair-sur-Epte, entre Rouen et Paris, autour de son court-métrage, du secteur de l’animation, mais aussi des films faits en famille et de l’imperfection.

After Short, Spécial Magritte !

After Short, Spécial Magritte !

Pour la toute première fois, Format Court organise un After Short à Bruxelles. Le jeudi 28 mars 2024, un événement autour des Magritte aura lieu à l’ESRA Bruxelles, situé au 34, rue du Beau Site (1000 Bruxelles). En collaboration avec l’ESRA et le soutien de l’Académie André Delvaux, cette soirée mettra à l’honneur le dynamisme et la créativité du cinéma belge. Y participent de nombreux lauréats de la dernière cérémonie des Magritte.