La sortie nationale ce mercredi de Aftersun – dont la visibilité en salles est longtemps restée incertaine en tant que film estampillé MUBI jusqu’à ce que Condor se positionne officiellement dessus – nous permet de revenir vers la plus belle révélation de la Semaine de la Critique 2022. La britannique Charlotte Wells s’était construite une réputation au Royaume-Uni grâce à ses réalisations étudiantes, Yesterday (2016), Laps (2017), et Blue Christmas (2017), tout en restant confidentielle en France. Tous trois visibles en ligne (https://charlotte-wells.com/), ces films tiennent en germe la singularité thématique et la visée de mise en scène de son autrice, et un visionnage rétroactif permet de souligner la prise en puissance de la cinéaste lors de son passage brillant au long métrage.
Il y a maintenant un mois se clôturait l’édition 2020 du festival de Cannes, l’occasion idéale de découvrir David, un court métrage réalisé par l’Américain Zach Woods. Sélectionné en compétition officielle du festival et retenu aussi en compétition internationale au prochain Festival de Clermont-Ferrand, David est le tout premier court métrage réalisé par Zach Woods, connu notamment pour ses rôles dans diverses séries comiques à succès comme The Office ou encore Silicon Valley.
Avec plus d’une vingtaine de longs métrages, de multiples nominations et de nombreuses récompenses, Martin Scorsese s’est imposé comme l’un des plus grands réalisateurs du cinéma américain de notre époque.
Un homme se rase méticuleusement, peu à peu il se coupe. Un bain de sang finit par se répandre dans cette salle de bain d’une blancheur éclatante.
Réal. : Martin Scorsese
Fiction, 5’10’, 1967
États-Unis
Inutile, sans doute, de présenter le célèbre Docteur Frankenstein et son abominable création. L’un savant fou dépourvu de toute conscience morale, l’autre simple amas de cadavres cousus ensemble, maudissant la vie et celui qui l’a lui a donnée.
Une bande de 4 adolescentes mettent au point un plan secret, nom de code : « Lick the Star », objectif : empoisonner les garçons.
Fiction, 14′, 1998
États-Unis
L’adolescence est un thème amplement représenté dans le cinéma, s’appuyant trop souvent sur une projection de clichés, de stéréotypes et d’imaginaires sociaux infidèles à la réalité. Elle renvoie à cet âge trop lointain des adultes, dont il est plus simple de ne retenir que la superficialité et la légèreté.
Il y quelques jours, L’American Cinematheque a mis en ligne sur YouTube un court métrage inédit d’Agnès Varda, La Petite Histoire de Gwen la bretonne, un an après la disparition de la réalisatrice- photographe.
En 1967, David Lynch est étudiant à la Pensylvania Academy of Fine Arts. Artiste plasticien et peintre comme il convient, il possède déjà un patte artistique notable, identité torturée qui le conduit à envisager une série de variations picturales, autour du thème de la fusion des corps et des machines (notamment, des corps de femmes).
Si le réalisateur américain Edmund Elias Merhige s’est illustré par une pincée de thrillers grand publics (deux en réalité : L’Ombre du Vampire en 2000, et Suspect Zero en 2004), sa renommée n’est due qu’à un seul et unique métrage, dont le titre reste pour certains synonyme de « film culte », à l’image d’un Tetsuo (Shin’ya Tsukamoto, 1989) ou d’un Eraserhead (David Lynch, 1977), avec lesquels il partage nombre de caractéristiques : Begotten, sorti en 1991.
Après The Send-off et The Rabbit Hunt, Skip Day est un épisode de plus dans le travail documentaire des cinéastes Ivete Lucas et Patrick Bresnan sur leur terre de prédilection : la Floride rurale.
Des engins agricoles s’éveillent dans l’aube humide sur la rive du lac Okeechobee. Dès les premiers plans de Skip day, le dernier film d’Ivete Lucas et Patrick Bresnan, on retrouve l’environnement cher aux réalisateurs : celui de la Floride rurale.
Petit aperçu intime d’une journée très spéciale dans la vie des lycéens d’un quartier industriel des Everglades en Floride: le bal de fin d’année est passé, l’avenir est incertain, et l’irrésistible attraction de la plage fait que les amis de longue date parcourent 60 miles pour se poser dans le sable et profiter des vagues.
Réal. : Ivete Lucas, Patrick Bresnan
Documentaire, 17′, 2018
États-Unis
En attendant notre sélection critique des nouveaux courts de Cannes, Format Court vous propose de voir en ligne les précédents films de réalisateurs sélectionnés cette année avec leurs nouveaux courts à la Quinzaine des Réalisateurs.
Après vous avoir proposé 10 courts français liés à Cannes sur le site d’Unifrance, Format Court vous invite à découvrir deux films de réalisateurs étrangers présentant leurs nouveaux courts cette année à Cannes, en compétition officielle.
Sélectionné au Festival de Sundance et de Berlin l’an passé, The Rabbit Hunt de Patrick Bresnan a rejoint Vimeo il y a 2 semaines. Il est rare de voir un film encore dans la course des festivals rejoindre si vite le net (mais on ne va pas s’en plaindre, loin s’en faut !).