Archives par mot-clé : France

F comme Une Fugue

F comme Une Fugue

De Frère, Sœur se souvient qu’il avait les yeux noirs, des cheveux semblables aux siens, des épaules fines comme les ailes d’un oiseau et qu’il connaissait par cœur le chemin de la rivière. De Frère, Sœur n’a rien oublié.
Réal. : Agnès Patron
Animation, 15′, 2025
France

Mon inséparable de Anne-Sophie Bailly

Mon inséparable de Anne-Sophie Bailly

Présenté dans la section Orizzonti de la Mostra de Venise 2024, le premier long-métrage d’Anne-Sophie Bailly met en scène une relation fusionnelle entre une mère et son fils en situation de handicap. Laure Calamy, toujours époustouflante, incarne Mona, une femme qui a élevé toute seule son enfant Joël, interprété par Charles Peccia-Galletto (nommé pour le César des Révélations masculines 2025).

Les Bottes de la nuit de Pierre-Luc Granjon

Les Bottes de la nuit de Pierre-Luc Granjon

Avec « Les Bottes de la nuit », gagnant du Cristal du court-métrage, du Prix du Public et du Prix André Martin au festival d’Annecy, Pierre-Luc Granjon livre un trésor d’animation, à la fois délicat et envoûtant, où le trait du dessin devient le prolongement d’un monde enfantin baigné de mystère. Le film nous entraîne dans une aventure nocturne où la beauté plastique se conjugue à une grande finesse émotionnelle, sans jamais perdre de vue le regard de l’enfant.

Pierre-Luc Granjon : « Je suis toujours en réaction au film précédent »

Pierre-Luc Granjon : « Je suis toujours en réaction au film précédent »

Son film, « Les Bottes de la nuit », réalisé grâce à l’écran d’épingles, a remporté le Cristal du court-métrage, le Prix du Public et et le Prix André Martin au Festival d’Annecy. Pierre-Luc Granjon, qu’on a découvert il y a quelques années avec « Le Loup blanc », raconte sa découverte de l’animation en volume, la réalité du métier, l’envie d’être heureux et le besoin de se renouveler.

Tawfeek Barhom : « Les gens doivent s’habituer à écouter nos histoires »

Tawfeek Barhom : « Les gens doivent s’habituer à écouter nos histoires »

Tawfeek Barhom est connu comme acteur. Il a joué dans « Mon fils » d’Eran Riklis, « La Conspiration du Caire » de Tarik Saleh, « Les fantômes » de Jonathan Millet comme dans « The Way of the Wind », le prochain film de Terrence Malick. Pourtant, l’acteur se voit plutôt dès le départ comme un réalisateur, un raconteur d’histoires. Ayant franchi le cap, il a reçu pour son premier film, « I’m glad you’re dead now », la très convoitée Palme d’or du court-métrage 2025.

I’m Glad You’re Dead Now de Tawfeek Barhom

I’m Glad You’re Dead Now de Tawfeek Barhom

« Quand nous regardons un court métrage, nous sentons bien qu’un univers plus vaste se met en place, un univers qui n’est pas réductible à la somme des plans vus à l’écran. » remarquait le professeur Sébastien Févry. C’est dans cet univers hors-film que la Palme d’or du festival de Cannes a enfoui ses secrets. « I’m Glad You’re Dead Now » est paradoxal, difficile à décrire et pourtant limpide, clair sans rien réellement montrer ou prononcer.

Dian Weys : « Chaque mot écrit sur la page doit compter »

Dian Weys : « Chaque mot écrit sur la page doit compter »

« Aasvoëls » (« Vautours », en français) fait partie de la sélection officielle des courts-métrages de Cannes 2025. Réalisé par Dian Weys, ce film coup de poing a justement remporté cette semaine le Grand Prix Unifrance du court à Cannes. Il reste en lice pour la Palme d’or du court-métrage (dévoilée ce samedi 24 mai).

D comme Dieu est timide

D comme Dieu est timide

Lors d’un voyage en train, Ariel et Paul s’amusent à dessiner leurs plus grandes peurs lorsque Gilda, une étrange passagère, s’invite dans leurs confidences. Son expérience de la peur ne semble néanmoins pas aussi innocente que leurs dessins.
Réal. : Jocelyn Charles
Animation, 15′, 2025
France

Dieu est timide de Jocelyn Charles

Dieu est timide de Jocelyn Charles

Avec ses deux personnages qui tuent le temps en dessinant durant leur trajet, Jocelyn Charles fait résonner son propre geste de créateur avec un court-métrage coloré et inspiré qui trompe la pusillanimité contenue dans son titre : « Dieu est timide ». Le jeune cinéaste vient de proposer son premier film en compétition à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2025.

Bimo d’Oumnia Hanader

Bimo d’Oumnia Hanader

« Bimo » est le premier film d’Oumnia Hanader. Il prend place à Marseille, où elle a grandi. Elle y étudie aujourd’hui le scénario, à la Cinéfabrique, qui s’est installée en 2023 dans la cité phocéenne. La réalisation de Bimo s’inscrit pour Hanader dans la formation qu’elle poursuit et qui entend offrir à chaque élève l’opportunité de voir son projet prendre vie pendant ses études, en accord avec la philosophie de l’école qui fête cette année ses dix ans.

Ugo Bienvenu : « Il faut faire confiance aux petits dessins, aux petites idées, aux petites choses »

Ugo Bienvenu : « Il faut faire confiance aux petits dessins, aux petites idées, aux petites choses »

Programmé en séance spéciale dans le cadre de la sélection officielle du Festival de Cannes 2025, « Arco », le premier long-métrage de Ugo Bienvenu, Cristal du long-métrage à Annecy, est un magnifique film d’animation, bourré de détails et de poésie, consacré au croisement des mondes (présent/futur), à l’enfance, aux changements qu’on souhaite tous et qu’on obtient parfois.

Formats Longs : Le Mystérieux Regard du flamant rose de Diego Céspedes

Formats Longs : Le Mystérieux Regard du flamant rose de Diego Céspedes

Un chahut dans l’eau, une jeune fille bousculée par une bande de garçons : la séquence qui ouvre « Le Mystérieux Regard du flamant rose » introduit un récit de corps repoussés, mis à la marge, tenus la tête sous l’eau. Après deux courts-métrages « El verano del léon eléctrico » (1er prix de la Cinéfondation 2018) et « Les Créatures qui fondent au soleil » (Semaine de la Critique 2022), Diego Céspedes présente son premier long-métrage cette année dans la sélection Un Certain Regard.

Michael Zindel : « La comédie, un laboratoire sans fin »

Michael Zindel : « La comédie, un laboratoire sans fin »

À Cannes, il présente à la Semaine de la Critique en séance spéciale « No skate ! », le nouveau film de Guil Sela, dans lequel il joue Isaac, un homme-sandwich inspiré en plein JO estivaux, aux côtés de Cléo (Raïka Hazanavicius). Drôle et curieux, le comédien Michael Zindel (épatant dans « Le Dernier des Juifs » de Noé Debré) raconte son parcours, ses apprentissages par le court, l’empathie qu’il recherche chez les réalisateurs et ce qui l’intéresse dans l’écriture et la comédie.

Florence Miailhe : « Ce n’est pas par hasard que l’on choisit un sujet en particulier »

Florence Miailhe : « Ce n’est pas par hasard que l’on choisit un sujet en particulier »

Dans l’effervescence discrète d’un café parisien, entre le tintement des tasses et le murmure des conversations, nous rencontrons Florence Miailhe, figure incontournable du cinéma d’animation. Réalisatrice au style pictural inimitable, elle façonne ses films comme des tableaux en mouvement, jouant avec la matière et la couleur pour donner vie à des récits empreints de poésie et d’humanité. Après le succès de La Traversée, son premier long métrage salué pour sa puissance narrative et son approche visuelle singulière, elle revient avec Papillon, un court métrage déjà remarqué, nommé aux César 2025. Une nouvelle occasion d’explorer son univers onirique et de comprendre ce qui anime son processus créatif.

Nebojša Slijepčević : « Les histoires marginales m’intéressent »

Nebojša Slijepčević : « Les histoires marginales m’intéressent »

Dans les années 90, quelque part en Bosnie-Herzégovine, en pleine guerre, un train s’arrête en pleine campagne. Des miliciens, dirigés par Alexis Manenti, montent à bord, ils se mettent à vérifier les papiers des 500 passagers et à débusquer les « ennemis » d’Etat. Dans une rame, un peu comme dans la vie, chacun se met à réagir à la menace imminente : certains se taisent, d’autres protestent mollement, un seul agit. Voici l’histoire de « The Man Who Could Not Remain Silent », un film passionnant, inspiré d’une histoire vraie, sur les utopies, la lâcheté et les gestes qui font la différence.

Avril Besson : « J’ai une très forte mémoire des rythmes des gens »

Avril Besson : « J’ai une très forte mémoire des rythmes des gens »

Son film « Queen Size », comédie romantique autour d’un matelas s’est fait une place dans la compétition des César. Tout en simplicité, Avril Besson y raconte la rencontre inopinée de India Hair et Raya Martigny, deux femmes aux caractères décalés dans un moment de passage à vide avec sensibilité et humour. Réalisatrice mais aussi monteuse et ancienne étudiante de la Fémis, elle prépare maintenant son premier long-métrage « Les Matins Merveilleux ». Entre deux deux moments de pré-production, Avril Besson a répondu à nos questions sur sa double casquette et sa manière d’écrire en restant proche des acteurs et de la vie quotidienne.